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Le grec avant le latin de messe
Que faut-il voir derrière le désir de messe en latin ? Pour le père Jean-Pierre Samoride, vicaire général du diocèse de La Rochelle et Saintes, on peut y déceler une forme de nostalgie, une difficulté à accepter un monde qui bouge... Voire pour certains une volonté de défense de la civilisation chrétienne, soit une pensée relevant davantage du politique que du liturgique.
Regardant l'histoire, le père Jean-pierre Samoride propose ce parallèle : « Aux débuts du christianisme, la messe était dite en grec. Le latin était la langue du peuple, la langue vulgaire. Au IVe siècle, le pape Caliste a décidé de l'usage du latin, estimant que les textes liturgiques devaient être compris par tout le monde. À l'époque, des défenseurs du grec se sont élevés au nom, déjà, d'une certaine tradition. Deux siècles plus tard, un mouvement a refait surface pour réclamer le retour à la messe en grec. »
Le grec avant le latin de messe
Que faut-il voir derrière le désir de messe en latin ? Pour le père Jean-Pierre Samoride, vicaire général du diocèse de La Rochelle et Saintes, on peut y déceler une forme de nostalgie, une difficulté à accepter un monde qui bouge... Voire pour certains une volonté de défense de la civilisation chrétienne, soit une pensée relevant davantage du politique que du liturgique.
Regardant l'histoire, le père Jean-pierre Samoride propose ce parallèle : « Aux débuts du christianisme, la messe était dite en grec. Le latin était la langue du peuple, la langue vulgaire. Au IVe siècle, le pape Caliste a décidé de l'usage du latin, estimant que les textes liturgiques devaient être compris par tout le monde. À l'époque, des défenseurs du grec se sont élevés au nom, déjà, d'une certaine tradition. Deux siècles plus tard, un mouvement a refait surface pour réclamer le retour à la messe en grec. »