SOURCE - Golias - 6 octobre 2010
Alors que plusieurs évêques manifestent pour le moins une vite réticence à l’endroit des lefebvristes, Mgr Jean-Claude Boulanger, depuis peu à Bayeux-Lisieux où il a remplacé Mgr Pican, un salésien, connu pour ses très vives réticences à l’endroit de la droite du Christ (mais pas seulement avec elle !) joue, inconsciemment ou par stratégie, la politique de la main tendue.
En effet, comme chaque année, la Fraternité sacerdotale Saint Pie X organise à Lisieux un pèlerinage sur les pas de Thérèse de Lisieux. Comme toujours, ce pèlerinage s’achève par une messe célébrée en plein air. Or cette année, contrairement aux précédentes, la Fraternité a eu le droit de célébrer la messe en la cathédrale Saint Pierre de Lisieux ! Une bienveillance étonnante de la part de l’évêque du lieu. Mgr Boulanger se justifie par un esprit de communion et de fraternité, d’accueil et de pacification. Citant volontiers Benoît XVI : « nul n’est de trop dans l’Eglise ».
Il rejoint dans cette attitude l’évêque de Tarbes-Lourdes, Mgr Jacques Perrier, mais également celui de Saint-Dié, Mgr Mathieu, accueillant la Fraternité à la basilique de Domrémy.
Deux observations peuvent être faites. La première est que l’évêque normand va tout de même un peu loin en accueillant les lefebvristes dans sa propre cathédrale et non pas seulement dans un quelconque lieu de culte moins privilégié. La seconde est que l’on peut y voir un marché de dupes, le camp d’en face présentant cela comme une victoire enfin arrachée et n’étant pas prêt à des concessions.
Alors que plusieurs évêques manifestent pour le moins une vite réticence à l’endroit des lefebvristes, Mgr Jean-Claude Boulanger, depuis peu à Bayeux-Lisieux où il a remplacé Mgr Pican, un salésien, connu pour ses très vives réticences à l’endroit de la droite du Christ (mais pas seulement avec elle !) joue, inconsciemment ou par stratégie, la politique de la main tendue.
En effet, comme chaque année, la Fraternité sacerdotale Saint Pie X organise à Lisieux un pèlerinage sur les pas de Thérèse de Lisieux. Comme toujours, ce pèlerinage s’achève par une messe célébrée en plein air. Or cette année, contrairement aux précédentes, la Fraternité a eu le droit de célébrer la messe en la cathédrale Saint Pierre de Lisieux ! Une bienveillance étonnante de la part de l’évêque du lieu. Mgr Boulanger se justifie par un esprit de communion et de fraternité, d’accueil et de pacification. Citant volontiers Benoît XVI : « nul n’est de trop dans l’Eglise ».
Il rejoint dans cette attitude l’évêque de Tarbes-Lourdes, Mgr Jacques Perrier, mais également celui de Saint-Dié, Mgr Mathieu, accueillant la Fraternité à la basilique de Domrémy.
Deux observations peuvent être faites. La première est que l’évêque normand va tout de même un peu loin en accueillant les lefebvristes dans sa propre cathédrale et non pas seulement dans un quelconque lieu de culte moins privilégié. La seconde est que l’on peut y voir un marché de dupes, le camp d’en face présentant cela comme une victoire enfin arrachée et n’étant pas prêt à des concessions.