SOURCE - Max Barret - Le Courrier de Tychique - 31 octobre 2010
Pour l’être, si cette formation sociale est indispensable, elle ne peut s’envisager sans une totale immersion dans la prière et les sacrements de l’Eglise. Et pour ceux-ci il nous faut des prêtres, des bons prêtres. Il n’y a qu’eux qui peuvent nous en faire vivre et nous prodiguer ce besoin de préparation qui nous manque selon Blanc de Saint Bonnet ! Oui, « Seigneur donnez-nous des prêtres, donnez-nous de saints prêtres, donnez-nous beaucoup de saints prêtres ! »
Et nous pourrions ajouter : donnez-nous des « vrais» prêtres !
Qu’en est-il aujourd’hui ? La lettre de « Paix liturgique » (n° 253 du 22 octobre 2010) nous apprend que :
« (…) Qu’ils soient ou non encouragés par leurs évêques, le mouvement amorcé par le Motu Proprio fait que le nombre des célébrants de la forme extraordinaire va et ira croissant dans les diocèses. Si tous les prêtres qui, depuis trois ans, ont appris à dire la messe en forme extraordinaire, la célébraient le dimanche dans leur paroisse, le nombre de ces messes serait d’un coup multiplié par 30 au minimum. ( …)
Le nombre des messes « dites en forme extraordinaire » va donc aller croissant dans les diocèses, et peut-être même être multiplié par trente !... Et alors ? …Par qui seront-elles dites, ces messes ?... On sait que Mgr Lefebvre réordonnait la quasitotalité des prêtres venant frapper à la porte d’Ecône, s’ils avaient été ordonnés dans le rite réformé. Preuve qu’il avait un doute certain sur ce rite ! Etaient-ils prêtres, ou ne l’étaient-ils pas ? Aujourd’hui le doute subsiste ! Car ce rite est toujours utilisé pour toutes les ordinations conciliaires ! Quand on compare les deux rites, on est effaré par la différence qui existe entre les deux ! Est-il suffisant de revêtir la soutane, apprendre à « dire » la messe tridentine avec un infini respect, une ferveur exemplaire, une observance rigoureuse des rubriques… si l’on n’est pas prêtre ? Le Saint Sacrifice de la Messe est-il alors célébré, les hosties sont-elles consacrées ?... Poser la question c’est y répondre.
Par ailleurs, il faut se souvenir que les Pères conciliaires, dans leur frénésie novatrice, ont, malgré l’opposition du « Coetus Internationalis Patrum » animé par Mgr Lefebvre, bouleversé l’ordre de tous les sacrements ! Pas un n’y a échappé ! Étaient-ils donc si mauvais ? S’ils ont produit d’innombrables fruits jusqu’à l’ouverture du concile « pastoral » Vatican II, preuve de leur vertu, comment ne pas redouter que ceux qui les ont remplacés ne soient pas, sinon nocifs, du moins infructueux ? La vision de l’état de l’Eglise et de la Société, aujourd’hui, est fort instructive.
Et puis, comment les laïcs qui, de bonne foi, assisteront aux messes célébrées dans les conditions évoquées par « Paix Liturgique », pourront-ils s’investir dans l’oeuvre de reconquête, alors qu’ils n’y seront jamais incités – Liberté Religieuse oblige – par les célébrants ? Il s’agit donc bien, on le voit, d’un véritable et grave problème alors qu’on célèbre « Le Christ-Roi » en ce dimanche !
Et nous pourrions ajouter : donnez-nous des « vrais» prêtres !
Qu’en est-il aujourd’hui ? La lettre de « Paix liturgique » (n° 253 du 22 octobre 2010) nous apprend que :
« (…) Qu’ils soient ou non encouragés par leurs évêques, le mouvement amorcé par le Motu Proprio fait que le nombre des célébrants de la forme extraordinaire va et ira croissant dans les diocèses. Si tous les prêtres qui, depuis trois ans, ont appris à dire la messe en forme extraordinaire, la célébraient le dimanche dans leur paroisse, le nombre de ces messes serait d’un coup multiplié par 30 au minimum. ( …)
Le nombre des messes « dites en forme extraordinaire » va donc aller croissant dans les diocèses, et peut-être même être multiplié par trente !... Et alors ? …Par qui seront-elles dites, ces messes ?... On sait que Mgr Lefebvre réordonnait la quasitotalité des prêtres venant frapper à la porte d’Ecône, s’ils avaient été ordonnés dans le rite réformé. Preuve qu’il avait un doute certain sur ce rite ! Etaient-ils prêtres, ou ne l’étaient-ils pas ? Aujourd’hui le doute subsiste ! Car ce rite est toujours utilisé pour toutes les ordinations conciliaires ! Quand on compare les deux rites, on est effaré par la différence qui existe entre les deux ! Est-il suffisant de revêtir la soutane, apprendre à « dire » la messe tridentine avec un infini respect, une ferveur exemplaire, une observance rigoureuse des rubriques… si l’on n’est pas prêtre ? Le Saint Sacrifice de la Messe est-il alors célébré, les hosties sont-elles consacrées ?... Poser la question c’est y répondre.
Par ailleurs, il faut se souvenir que les Pères conciliaires, dans leur frénésie novatrice, ont, malgré l’opposition du « Coetus Internationalis Patrum » animé par Mgr Lefebvre, bouleversé l’ordre de tous les sacrements ! Pas un n’y a échappé ! Étaient-ils donc si mauvais ? S’ils ont produit d’innombrables fruits jusqu’à l’ouverture du concile « pastoral » Vatican II, preuve de leur vertu, comment ne pas redouter que ceux qui les ont remplacés ne soient pas, sinon nocifs, du moins infructueux ? La vision de l’état de l’Eglise et de la Société, aujourd’hui, est fort instructive.
Et puis, comment les laïcs qui, de bonne foi, assisteront aux messes célébrées dans les conditions évoquées par « Paix Liturgique », pourront-ils s’investir dans l’oeuvre de reconquête, alors qu’ils n’y seront jamais incités – Liberté Religieuse oblige – par les célébrants ? Il s’agit donc bien, on le voit, d’un véritable et grave problème alors qu’on célèbre « Le Christ-Roi » en ce dimanche !