SOURCE - Côme de Prévigny - Présent - 19 août 2015
«Allumez le feu!» a lancé l’abbé Christian Bouchacourt, ce dimanche 16 août pour clôturer la 10e université d’été de la Fraternité sacerdotale Saint-Pie X.
On pourra trouver que la référence est un peu rock and roll pour la très traditionaliste oeuvre fondée par Mgr Marcel Lefebvre, mais le supérieur du district de France de la société religieuse fondée en 1970 a bien ajouté qu’il s’agissait d’allumer le feu de la charité. Dans ces conditions, que les participants soient appelés à devenir des pyromanes ou des incendiaires est plutôt réconfortant tant ces journées passées sous le ciel breton les ont invités à faire aimer Jésus-Christ, les ont encouragés à enflammer les âmes de leurs prochains et à ne pas se satisfaire d’un train-train quotidien qui leur laisserait imaginer que la vie est un long fleuve tranquille.
Au cours des années précédentes, les sessions qui se déroulent depuis l’origine entre les murs de l’école Sainte-Marie fondée, en 1987, tout près de Saint-Malo, ont initié les fidèles aux rudiments de la théologie catholique, en suivant un condensé des cours habituellement dispensés aux séminaristes (preuves de l’existence de Dieu, bien fondé de l’enseignement de l’Eglise) ou encore en présentant les motifs qui ont mené la Fraternité à demeurer fidèle au catéchisme et à la messe traditionnels. A l’heure des exactions perpétrées par Daesh et où des imams jouent la provocation en réclamant les églises, les organisateurs ont veillé, pour cette édition 2015, à susciter l’intérêt en choisissant un thème d’une actualité brûlante : l’islam. Il ne s’agissait pas par là de se monter la tête contre une civilisation méconnue, mais plutôt de former les esprits en les instruisant sur une religion aux conceptions complexes, aux opinions divergentes, dont les tenants prêchent tantôt l’apaisement, tantôt la guerre sainte. Tel était le but des onze conférences, orchestrées de main de maître par l’abbé Alain Lorans, également patron d’émission sur Radio Courtoisie, qui a présenté à la table de travail des professeurs d’université érudits ainsi que des confrères expérimentés, qui ont fait partager leur expérience pour guider des âmes nées dans l’islam vers l’amour envers Jésus-Christ. Les participants s’inscrivaient également dans des ateliers pratiques où, à l’aide de multimédias, leur esprit d’analyse était formé pour déjouer les débats idéologiques et les questions piégées, sur des thèmes aussi divers que les croisades, le colonialisme ou les Etats catholiques.
«Allumez le feu!» a lancé l’abbé Christian Bouchacourt, ce dimanche 16 août pour clôturer la 10e université d’été de la Fraternité sacerdotale Saint-Pie X.
On pourra trouver que la référence est un peu rock and roll pour la très traditionaliste oeuvre fondée par Mgr Marcel Lefebvre, mais le supérieur du district de France de la société religieuse fondée en 1970 a bien ajouté qu’il s’agissait d’allumer le feu de la charité. Dans ces conditions, que les participants soient appelés à devenir des pyromanes ou des incendiaires est plutôt réconfortant tant ces journées passées sous le ciel breton les ont invités à faire aimer Jésus-Christ, les ont encouragés à enflammer les âmes de leurs prochains et à ne pas se satisfaire d’un train-train quotidien qui leur laisserait imaginer que la vie est un long fleuve tranquille.
Au cours des années précédentes, les sessions qui se déroulent depuis l’origine entre les murs de l’école Sainte-Marie fondée, en 1987, tout près de Saint-Malo, ont initié les fidèles aux rudiments de la théologie catholique, en suivant un condensé des cours habituellement dispensés aux séminaristes (preuves de l’existence de Dieu, bien fondé de l’enseignement de l’Eglise) ou encore en présentant les motifs qui ont mené la Fraternité à demeurer fidèle au catéchisme et à la messe traditionnels. A l’heure des exactions perpétrées par Daesh et où des imams jouent la provocation en réclamant les églises, les organisateurs ont veillé, pour cette édition 2015, à susciter l’intérêt en choisissant un thème d’une actualité brûlante : l’islam. Il ne s’agissait pas par là de se monter la tête contre une civilisation méconnue, mais plutôt de former les esprits en les instruisant sur une religion aux conceptions complexes, aux opinions divergentes, dont les tenants prêchent tantôt l’apaisement, tantôt la guerre sainte. Tel était le but des onze conférences, orchestrées de main de maître par l’abbé Alain Lorans, également patron d’émission sur Radio Courtoisie, qui a présenté à la table de travail des professeurs d’université érudits ainsi que des confrères expérimentés, qui ont fait partager leur expérience pour guider des âmes nées dans l’islam vers l’amour envers Jésus-Christ. Les participants s’inscrivaient également dans des ateliers pratiques où, à l’aide de multimédias, leur esprit d’analyse était formé pour déjouer les débats idéologiques et les questions piégées, sur des thèmes aussi divers que les croisades, le colonialisme ou les Etats catholiques.
Dans la cité corsaire
A l’instar de l’abbé Alain-Marc Nély, second assistant général venu de Menzingen, en Suisse, pour patronner ces journées alliant l’étude et la détente, les prêtres organisateurs ne dissimulaient pas leur satisfaction.
Il faut dire que ces sessions sont également l’occasion de susciter de véritables talents parmi les deux cents inscrits, depuis les orateurs faisant vibrer les ateliers jusqu’aux animateurs de spectacles du soir. L’équipe dirigeante, composée de laïcs dont l’âge culmine autour de vingt-cinq ans, est issue de cette génération assez prometteuse qui a su briller dans la rue contre les funestes projets de loi sans pour autant déserter les chemins qui pouvaient les mener vers les grandes écoles, quand la vocation ne les a pas appelés vers des sentiers plus élevés. L’heure n’était donc pas chez les prêtres à la désolation sur une jeunesse désoeuvrée, mais plutôt à l’espérance, en misant sur garçons et filles sachant choisir une profession bien établie dans le monde réel et soucieux de maintenir dans la durée un esprit de sacrifice et de prière : chaque journée commençait par la messe et se terminait par le chapelet.
Le samedi 15 août, les « universitaires » se sont déplacés vers Saint-Malo pour participer à une grande procession en l’honneur de Notre-Dame à l’occasion de la fête de l’Assomption. A bien les entendre, la formation et l’érudition n’auraient pas grand intérêt si elle n’était coiffée par ce qui est le fondement de leur vie: «l’honneur de Notre Seigneur » et « celui de sa sainte mère». Le soir, ils étaient de retour dans la cité des corsaires. Ils ont pris d’abordage les cafés le long des remparts et avec leurs cordes vocales, des guitares ou un accordéon en guise de sabres ou de cordages, ils ont interprété à l’unisson les chants du répertoire malouin ou vendéen. Lorsque les principaux prêtres qui ne se sont pas privés de les accompagner pour la soirée les ont quittés, cet échantillon de la jeunesse de France s’est levé pour entonner un Sancte Pie Decime, en l’honneur du patron de l’oeuvre qui les avait réunis : le pape Giuseppe Sarto.
Côme de Prévigny
Il faut dire que ces sessions sont également l’occasion de susciter de véritables talents parmi les deux cents inscrits, depuis les orateurs faisant vibrer les ateliers jusqu’aux animateurs de spectacles du soir. L’équipe dirigeante, composée de laïcs dont l’âge culmine autour de vingt-cinq ans, est issue de cette génération assez prometteuse qui a su briller dans la rue contre les funestes projets de loi sans pour autant déserter les chemins qui pouvaient les mener vers les grandes écoles, quand la vocation ne les a pas appelés vers des sentiers plus élevés. L’heure n’était donc pas chez les prêtres à la désolation sur une jeunesse désoeuvrée, mais plutôt à l’espérance, en misant sur garçons et filles sachant choisir une profession bien établie dans le monde réel et soucieux de maintenir dans la durée un esprit de sacrifice et de prière : chaque journée commençait par la messe et se terminait par le chapelet.
Le samedi 15 août, les « universitaires » se sont déplacés vers Saint-Malo pour participer à une grande procession en l’honneur de Notre-Dame à l’occasion de la fête de l’Assomption. A bien les entendre, la formation et l’érudition n’auraient pas grand intérêt si elle n’était coiffée par ce qui est le fondement de leur vie: «l’honneur de Notre Seigneur » et « celui de sa sainte mère». Le soir, ils étaient de retour dans la cité des corsaires. Ils ont pris d’abordage les cafés le long des remparts et avec leurs cordes vocales, des guitares ou un accordéon en guise de sabres ou de cordages, ils ont interprété à l’unisson les chants du répertoire malouin ou vendéen. Lorsque les principaux prêtres qui ne se sont pas privés de les accompagner pour la soirée les ont quittés, cet échantillon de la jeunesse de France s’est levé pour entonner un Sancte Pie Decime, en l’honneur du patron de l’oeuvre qui les avait réunis : le pape Giuseppe Sarto.
Côme de Prévigny