SOURCE - Abbé Alain Lorans, fssp - FSSPX Actualités - 8 août 2017
Pour la grande presse, une bonne nouvelle n’est pas une nouvelle : les trains qui arrivent à l’heure n’intéressent personne. Les journaux doivent être anxiogènes. Il leur faut des catastrophes pour augmenter le nombre de leurs lecteurs. Et s’ils n’ont pas de cataclysmes assez effrayants, ils en font. Les titres sensationnels sont là pour ça ! La grosse presse, celle qui fait du chiffre, est pessimiste par obligation professionnelle.
Pour la grande presse, une bonne nouvelle n’est pas une nouvelle : les trains qui arrivent à l’heure n’intéressent personne. Les journaux doivent être anxiogènes. Il leur faut des catastrophes pour augmenter le nombre de leurs lecteurs. Et s’ils n’ont pas de cataclysmes assez effrayants, ils en font. Les titres sensationnels sont là pour ça ! La grosse presse, celle qui fait du chiffre, est pessimiste par obligation professionnelle.
Chesterton écrivait dans Orthodoxie (1908) : « Un optimiste est un homme qui s’occupe de vos yeux, et un pessimiste est un homme qui s’occupe de vos pieds ». Pourquoi ces préoccupations à des niveaux si différents ? Tout simplement parce que l’optimiste sait que les yeux sont le reflet de l’âme, alors que le pessimiste considère les pieds comme les organes de la pensée, étendant peut-être un cas personnel à tout le genre humain.
On ne saurait trop se méfier des journalistes « pédicuriens ». Ils ne sont pas que pessimistes, ils sont réductionnistes. Ils ne peuvent envisager le réel qu’au ras du bitume, incapables de s’élever au sublime. Ils ne sont pas sans parenté avec cet homme médiocre qu’Ernest Hello opposait à l’homme intelligent, dans L’homme, la vie, la science, l’art (1872) : « L’homme intelligent lève la tête pour admirer et pour adorer ; l’homme médiocre lève la tête pour se moquer ; tout ce qui est au-dessus de lui, lui paraît ridicule, l’infini lui paraît néant ».
Dans ce numéro de DICI on parle d’une université d’été enthousiasmante sur la Chrétienté et d’un pèlerinage grandiose à Fatima. Bonnes nouvelles ! Attention : journalistes « pédicuriens » s’abstenir !
Abbé Alain Lorans