L’occurrence du mois d’octobre, traditionnellement consacré au rosaire en raison de la fête de
Notre Dame du Rosaire, le 7 octobre, nous rappelle l’importance de la dévotion du chapelet dans
notre vie spirituelle, et spécialement en ces temps difficiles que nous traversons.
De grands saints ont présidé à l’élaboration puis à la diffusion de cette dévotion : citons simplement saint Dominique, le bienheureux Alain de la Roche et le Pape saint Pie V. Cette prière avait notamment pour but de remplacer pour les chrétiens l’assistance à l’office divin, auquel ils pouvaient facilement accéder antérieurement grâce aux très nombreux chapitres canoniaux (ce dont témoigne l’architecture de multiples églises, même de campagne) et monastères, mais dont beaucoup avaient disparu par le malheur des temps.
Cette dévotion du chapelet se présente comme une merveille spirituelle, avec les prières vocales essentielles de la chrétienté (Je crois en Dieu, Notre Père, Je vous salue Marie, Gloire au Père) soutenant l’oraison mentale par la méditation des grands mystères de la vie du Christ ; le tout, simple et possible à réciter en tout lieu, en tout temps et en toute circonstance.
Cette dévotion du rosaire a été encouragée, recommandée, indulgenciée par tous les Papes des cent cinquante dernières années (au moins) : songeons que le Pape Léon XIII a consacré pas moins de douze encycliques à exhorter les chrétiens à réciter le chapelet. Tous les saints des derniers siècles ont usé du rosaire et l’ont recommandé, comme d’ailleurs tous les auteurs spirituels.
Le Code de droit canonique en promeut la récitation (CJC 1917, canon 124 § 2 ; CJC 1983, canon 246 § 3). Dans un autre ordre d’idées, les apparitions célestes qui ont jalonné les deux derniers siècles (Lourdes, Fatima, etc.) ont à de très nombreuses reprises évoqué l’importance de cette dévotion.
C’est dans ce contexte que le peuple chrétien unanime s’est attaché de façon préférentielle à cette dévotion du rosaire, y voyant une source de prière, de sanctification et de bénédiction céleste pour les personnes, les familles et les sociétés. La puissance d’impétration de cette dévotion n’a plus à être démontrée, l’histoire de l’Église comme l’histoire des âmes le démontre éloquemment.
Alors, reprenons en main notre chapelet, soyons fidèles chaque jour à le réciter, soyons-y, si l’on peut dire, « obstinément fidèles », car il nous assurera quotidiennement le minimum vital de prière et d’oraison en toute circonstance.
Et soyons assurés que Notre Dame du Rosaire bénira notre humble fidélité, veillera fidèlement sur nous et nous accompagnera tous les jours de notre vie.
Abbé Benoît de JORNA
De grands saints ont présidé à l’élaboration puis à la diffusion de cette dévotion : citons simplement saint Dominique, le bienheureux Alain de la Roche et le Pape saint Pie V. Cette prière avait notamment pour but de remplacer pour les chrétiens l’assistance à l’office divin, auquel ils pouvaient facilement accéder antérieurement grâce aux très nombreux chapitres canoniaux (ce dont témoigne l’architecture de multiples églises, même de campagne) et monastères, mais dont beaucoup avaient disparu par le malheur des temps.
Cette dévotion du chapelet se présente comme une merveille spirituelle, avec les prières vocales essentielles de la chrétienté (Je crois en Dieu, Notre Père, Je vous salue Marie, Gloire au Père) soutenant l’oraison mentale par la méditation des grands mystères de la vie du Christ ; le tout, simple et possible à réciter en tout lieu, en tout temps et en toute circonstance.
Cette dévotion du rosaire a été encouragée, recommandée, indulgenciée par tous les Papes des cent cinquante dernières années (au moins) : songeons que le Pape Léon XIII a consacré pas moins de douze encycliques à exhorter les chrétiens à réciter le chapelet. Tous les saints des derniers siècles ont usé du rosaire et l’ont recommandé, comme d’ailleurs tous les auteurs spirituels.
Le Code de droit canonique en promeut la récitation (CJC 1917, canon 124 § 2 ; CJC 1983, canon 246 § 3). Dans un autre ordre d’idées, les apparitions célestes qui ont jalonné les deux derniers siècles (Lourdes, Fatima, etc.) ont à de très nombreuses reprises évoqué l’importance de cette dévotion.
C’est dans ce contexte que le peuple chrétien unanime s’est attaché de façon préférentielle à cette dévotion du rosaire, y voyant une source de prière, de sanctification et de bénédiction céleste pour les personnes, les familles et les sociétés. La puissance d’impétration de cette dévotion n’a plus à être démontrée, l’histoire de l’Église comme l’histoire des âmes le démontre éloquemment.
Alors, reprenons en main notre chapelet, soyons fidèles chaque jour à le réciter, soyons-y, si l’on peut dire, « obstinément fidèles », car il nous assurera quotidiennement le minimum vital de prière et d’oraison en toute circonstance.
Et soyons assurés que Notre Dame du Rosaire bénira notre humble fidélité, veillera fidèlement sur nous et nous accompagnera tous les jours de notre vie.
Abbé Benoît de JORNA