SOURCE - Louis-Hubert Rémy - csi-diffusion.org - 27 décembre 2005
Pendant que l’on essaie de dissimuler la gêne provoquée par la divulgation de la réunion du 7 décembre, en précisant pour s’excuser que "tout Rome savait", alors que personne, ou presque, ne le savait, ni dans la FSSPX, ni en France, on comprend mieux, avec l’information qui suit, pourquoi les journaux romains avaient précisé que tout devait se passer dans le plus grand secret.
La vérité sur les 5 heures de conversation, organisée par l’abbé Nély (piloté par l’abbé Schmidberger) entre Mgr Fellay et le « cardinal » Hoyos commence à se faire jour. Notons tout d’abord que cet article positionne cette rencontre au 15 novembre, alors qu’elle a eu lieu le 7 décembre. Ou alors s’agit-il d’une autre rencontre secrète ?
L’abbé Hoyos est un homme d’une ruse redoutable. A partir du moment où Campos a commencé à discuter avec Hoyos, les prêtres de Mgr de Castro-Meyer furent perdus. Nous connaissons la suite et leur apostasie.
Bien renseigné par ses agents du réseau Schmidberger au sujet des oppositions au sein de la FSSPX au ralliement, il a imaginé un plan machiavélique mais qui serait efficace s’il venait à fonctionner. Nous pourrions le résumer ainsi :
« Puisque vous posez comme condition la levée de votre excommunication, demandez-la donc officiellement par une lettre que vous quatre évêques signerez »
La signature des 4 évêques au bas d’un tel document aurait pour effet de constituer une reconnaissance explicite de l’autorité de la Rome apostate et néo-anglicane de l’abbé Ratzinger comme étant la véritable Eglise catholique.
Fort de cet acquis, il ne resterait donc plus ensuite à l’abbé Hoyos qu’à dérouler la logique implacable qu’une telle soumission explicite impliquerait de façon inéluctable pour obtenir le ralliement formel de la FSSPX.
L’abbé Hoyos, qui poursuit le plan Rampolla de liquidation de l’épiscopat catholique et par là même du Sacerdoce de Melchisédech, veut évidemment obtenir le ralliement-apostasie des 4 évêques que Mgr Lefebvre a sacrés en 1988 afin de préserver l’« Arche de la Nouvelle Alliance » selon les propres termes de ce dernier.
Mgr Williamson affirme de plus :
"We are talking about two different, and necessarily opposed, religions."
"Nous parlons de deux religions différentes, et nécessairement opposées"
"All four bishops believe in Catholicism, and disbelieve in “Rome’s" Conciliarism, ie. the new globalist religion that burst into the Catholic Church with Vatican II"
"Les quatre évêques croient au Catholicisme, et ne croient pas au Conciliarisme de 'Rome', c’est-à-dire à la nouvelle religion globalisante qui à surgi au sein de l’Eglise Catholique avec Vatican II"
Nous présentons ci-dessous l’entretien publié avec Mgr Williamson.
Nous le faisons suivre de la lettre publique du 08 juillet 1988 adressée au « Cardinal » Gantin et signée de tous les responsables de la FSSPX, par laquelle ces derniers revendiquaient comme un honneur de chrétiens d’être, avec Mgr Marcel Lefebvre et Mgr Castro-Mayer, excommuniés par Wojtyla et Ratzinger, les chefs de la nouvelle religion conciliaire, à la suite des sacres des quatre évêques conférés à Ecône par Mgr Lefebvre et Mgr Castro Mayer. Il nous semble que ce rappel est aujourd’hui particulièrement opportun et éclairant.
Pendant que l’on essaie de dissimuler la gêne provoquée par la divulgation de la réunion du 7 décembre, en précisant pour s’excuser que "tout Rome savait", alors que personne, ou presque, ne le savait, ni dans la FSSPX, ni en France, on comprend mieux, avec l’information qui suit, pourquoi les journaux romains avaient précisé que tout devait se passer dans le plus grand secret.
La vérité sur les 5 heures de conversation, organisée par l’abbé Nély (piloté par l’abbé Schmidberger) entre Mgr Fellay et le « cardinal » Hoyos commence à se faire jour. Notons tout d’abord que cet article positionne cette rencontre au 15 novembre, alors qu’elle a eu lieu le 7 décembre. Ou alors s’agit-il d’une autre rencontre secrète ?
L’abbé Hoyos est un homme d’une ruse redoutable. A partir du moment où Campos a commencé à discuter avec Hoyos, les prêtres de Mgr de Castro-Meyer furent perdus. Nous connaissons la suite et leur apostasie.
Bien renseigné par ses agents du réseau Schmidberger au sujet des oppositions au sein de la FSSPX au ralliement, il a imaginé un plan machiavélique mais qui serait efficace s’il venait à fonctionner. Nous pourrions le résumer ainsi :
« Puisque vous posez comme condition la levée de votre excommunication, demandez-la donc officiellement par une lettre que vous quatre évêques signerez »
La signature des 4 évêques au bas d’un tel document aurait pour effet de constituer une reconnaissance explicite de l’autorité de la Rome apostate et néo-anglicane de l’abbé Ratzinger comme étant la véritable Eglise catholique.
Fort de cet acquis, il ne resterait donc plus ensuite à l’abbé Hoyos qu’à dérouler la logique implacable qu’une telle soumission explicite impliquerait de façon inéluctable pour obtenir le ralliement formel de la FSSPX.
L’abbé Hoyos, qui poursuit le plan Rampolla de liquidation de l’épiscopat catholique et par là même du Sacerdoce de Melchisédech, veut évidemment obtenir le ralliement-apostasie des 4 évêques que Mgr Lefebvre a sacrés en 1988 afin de préserver l’« Arche de la Nouvelle Alliance » selon les propres termes de ce dernier.
Mgr Williamson affirme de plus :
"We are talking about two different, and necessarily opposed, religions."
"Nous parlons de deux religions différentes, et nécessairement opposées"
"All four bishops believe in Catholicism, and disbelieve in “Rome’s" Conciliarism, ie. the new globalist religion that burst into the Catholic Church with Vatican II"
"Les quatre évêques croient au Catholicisme, et ne croient pas au Conciliarisme de 'Rome', c’est-à-dire à la nouvelle religion globalisante qui à surgi au sein de l’Eglise Catholique avec Vatican II"
Nous présentons ci-dessous l’entretien publié avec Mgr Williamson.
Nous le faisons suivre de la lettre publique du 08 juillet 1988 adressée au « Cardinal » Gantin et signée de tous les responsables de la FSSPX, par laquelle ces derniers revendiquaient comme un honneur de chrétiens d’être, avec Mgr Marcel Lefebvre et Mgr Castro-Mayer, excommuniés par Wojtyla et Ratzinger, les chefs de la nouvelle religion conciliaire, à la suite des sacres des quatre évêques conférés à Ecône par Mgr Lefebvre et Mgr Castro Mayer. Il nous semble que ce rappel est aujourd’hui particulièrement opportun et éclairant.