SOURCE - Tinotenda Mwari - Abbé Nicolas Bély - mis en ligne par La Porte Latine - février 2011
La Lettre aux Amis et Bienfaiteurs n° 16 du Zimbabwe - Février 2011
Chers Amis et Bienfaiteurs,
Tout d’abord, nous devons vous dire un grand MERCI de l’aide généreuse que vous avez apportée au Prieuré du Zimbabwe pour permettre l’acquisition d’une voiture. Beaucoup d’entre vous ont répondu à l’appel que nous avons lancé pardeux fois, en octobre 2009 et en novembre 2010. Nous avons donc pu remplacer avantageusement notre vieux pick-up, qui dépassait largement les 200.000 km et dont le moteur ne nous causait que des ennuis, par une bonne Toyota.
De surcroît, votre contribution a été telle que nous avons maintenant la possibilité de changer aussi la deuxième voiture du prieuré. Nous étions sur le point de l’acheter… lorsqu’un malheureux incident est arrivé et nous en a empêchés.
Cet empêchement nous vient des autorités administratives qui ont refusé, pour l’abbé Picot et moi-même, de nous délivrer des titres de séjour au Zimbabwe. Les fidèles du Prieuré ont pu faire appel de cette décision, mais en attendant, nous avons dû tous les deux quitter le territoire du Zimbabwe pour une période de deux ou trois semaines. Cela donne l’occasion à l’abbé Picot de visiter les fidèles de Zambie, et à l’abbé Bély la possibilité de visiter quelques Bienfaiteurs en Europe.
Mais, au Zimbabwe, l’apostolat qui avait si bien commencé pour l’année 2011 s’est soudainement trouvé en suspend. Nous sommes donc bien désolés de ne pas encore pouvoir vous offrir une photo des deux voitures que vous nous avez offertes. Mais cela n’est que matériel, et ce sera vite réparé dès notre prochaine lettre aux Amis et Bienfaiteurs.
Pour le spirituel, qui reste de loin le plus important, l’abbé TRAUNER a pu bien heureusement venir au Zimbabwe pour continuer à célébrer la sainte Messe durant notre absence. Qu’il soit ici bien remercié de son dévouement ! Ainsi, par sa présence, les fidèles du Zimbabwe peuvent continuer à se
sanctifier. Et, si l’apostolat a dû ralentir, au moins il n’a pas eu à s’arrêter à cause d’une simple difficulté administrative.
En effet, cette année 2011 a démarré avec beaucoup d’enthousiasme chez les fidèles comme chez les prêtres. Le 8 janvier, avait lieu la première session des catéchistes, qui aura lieu désormais tous les premiers samedis du mois durant toute l’année, afin de donner aux catéchistes une solide formation doctrinale, mais aussi un peu de pédagogie, et surtout une solide piété. Une douzaine de personnes ont déjà fait les deux premières sessions en janvier et février.
Le 16 janvier après-midi, le catéchisme à Tafara a repris, après plusieurs longs mois d’interruption, dans ce village à l’est d’Harare. Les fidèles de ce village sont très heureux de nous voir revenir parmi eux. Ils ont réussi un bon arrangement avec un directeur d’école, qui accepte de mettre une salle de classe à notre disposition chaque dimanche après-midi. Depuis lors, chaque dimanche, le tableau noir est recouvert d’un voile blanc, un bureau d’une nappe, pour y honorer dignement le Crucifix et une statue de Notre Dame. Les fidèles chantent des cantiques en shona, récitent le chapelet, et reçoivent les cours de catéchisme, chacun selon son âge, adultes, adolescents et enfants.
Deux ou trois catéchistes viennent avec les prêtres pour enseigner le catéchisme en shona. Parmi eux, il faut remercier particulièrement notre séminariste Zimbabwéen, Monsieur l’Abbé Pius NANTHAMBWE, qui, après trois années de séminaire en Australie, est venu passer ses congés au pays. Il nous quittera bientôt pour achever ses trois dernières années de séminaire en Argentine. Sa connaissance parfaite de la langue shona nous a été d’un précieux secours pour commencer l’enseignement du catéchisme à Tafara.
A Kuwadzana, cet autre village à l’ouest d’Harare, les fidèles attendent toujours que nous puissions venir leur enseigner le catéchisme. Malheureusement, il n’a pas encore été possible de trouver une place pour les réunir chaque semaine. Nous n’avons eu qu’une réponse négative à notre requête. Mais les fidèles de ce village, malgré notre absence, continuent avec persévérance de rechercher un endroit pour réunir les fidèles. La prière aidant, ils y parviendront bientôt !...
Ainsi va le Zimbabwe, ce pays si beau, où il est pourtant impossible de faire des projets à long et moyen terme, tant il est difficile de prévoir l’avenir. Qu’importe ! L’homme propose, Dieu dispose : nos plans d’apostolat pour l’année 2011 ont été en partie retardés par les circonstances. Nous apprenons à faire confiance, jour après jour, à la Divine Providence : « Cherchez premièrement le Royaume de Dieu et sa justice, et tout le reste vous sera donné de surcroît. N’ayez point de souci du lendemain ; le lendemain aura souci de lui-même. A chaque jour suffit sa peine. » (Matthieu 6, 34).
Encore merci, chers Amis et Bienfaiteurs, de vos aumônes et de vos prières, qui sont si précieuses à notre persévérance
Abbé Nicolas Bély
La Lettre aux Amis et Bienfaiteurs n° 16 du Zimbabwe - Février 2011
Chers Amis et Bienfaiteurs,
Tout d’abord, nous devons vous dire un grand MERCI de l’aide généreuse que vous avez apportée au Prieuré du Zimbabwe pour permettre l’acquisition d’une voiture. Beaucoup d’entre vous ont répondu à l’appel que nous avons lancé pardeux fois, en octobre 2009 et en novembre 2010. Nous avons donc pu remplacer avantageusement notre vieux pick-up, qui dépassait largement les 200.000 km et dont le moteur ne nous causait que des ennuis, par une bonne Toyota.
De surcroît, votre contribution a été telle que nous avons maintenant la possibilité de changer aussi la deuxième voiture du prieuré. Nous étions sur le point de l’acheter… lorsqu’un malheureux incident est arrivé et nous en a empêchés.
Cet empêchement nous vient des autorités administratives qui ont refusé, pour l’abbé Picot et moi-même, de nous délivrer des titres de séjour au Zimbabwe. Les fidèles du Prieuré ont pu faire appel de cette décision, mais en attendant, nous avons dû tous les deux quitter le territoire du Zimbabwe pour une période de deux ou trois semaines. Cela donne l’occasion à l’abbé Picot de visiter les fidèles de Zambie, et à l’abbé Bély la possibilité de visiter quelques Bienfaiteurs en Europe.
Mais, au Zimbabwe, l’apostolat qui avait si bien commencé pour l’année 2011 s’est soudainement trouvé en suspend. Nous sommes donc bien désolés de ne pas encore pouvoir vous offrir une photo des deux voitures que vous nous avez offertes. Mais cela n’est que matériel, et ce sera vite réparé dès notre prochaine lettre aux Amis et Bienfaiteurs.
Pour le spirituel, qui reste de loin le plus important, l’abbé TRAUNER a pu bien heureusement venir au Zimbabwe pour continuer à célébrer la sainte Messe durant notre absence. Qu’il soit ici bien remercié de son dévouement ! Ainsi, par sa présence, les fidèles du Zimbabwe peuvent continuer à se
sanctifier. Et, si l’apostolat a dû ralentir, au moins il n’a pas eu à s’arrêter à cause d’une simple difficulté administrative.
En effet, cette année 2011 a démarré avec beaucoup d’enthousiasme chez les fidèles comme chez les prêtres. Le 8 janvier, avait lieu la première session des catéchistes, qui aura lieu désormais tous les premiers samedis du mois durant toute l’année, afin de donner aux catéchistes une solide formation doctrinale, mais aussi un peu de pédagogie, et surtout une solide piété. Une douzaine de personnes ont déjà fait les deux premières sessions en janvier et février.
Le 16 janvier après-midi, le catéchisme à Tafara a repris, après plusieurs longs mois d’interruption, dans ce village à l’est d’Harare. Les fidèles de ce village sont très heureux de nous voir revenir parmi eux. Ils ont réussi un bon arrangement avec un directeur d’école, qui accepte de mettre une salle de classe à notre disposition chaque dimanche après-midi. Depuis lors, chaque dimanche, le tableau noir est recouvert d’un voile blanc, un bureau d’une nappe, pour y honorer dignement le Crucifix et une statue de Notre Dame. Les fidèles chantent des cantiques en shona, récitent le chapelet, et reçoivent les cours de catéchisme, chacun selon son âge, adultes, adolescents et enfants.
Deux ou trois catéchistes viennent avec les prêtres pour enseigner le catéchisme en shona. Parmi eux, il faut remercier particulièrement notre séminariste Zimbabwéen, Monsieur l’Abbé Pius NANTHAMBWE, qui, après trois années de séminaire en Australie, est venu passer ses congés au pays. Il nous quittera bientôt pour achever ses trois dernières années de séminaire en Argentine. Sa connaissance parfaite de la langue shona nous a été d’un précieux secours pour commencer l’enseignement du catéchisme à Tafara.
A Kuwadzana, cet autre village à l’ouest d’Harare, les fidèles attendent toujours que nous puissions venir leur enseigner le catéchisme. Malheureusement, il n’a pas encore été possible de trouver une place pour les réunir chaque semaine. Nous n’avons eu qu’une réponse négative à notre requête. Mais les fidèles de ce village, malgré notre absence, continuent avec persévérance de rechercher un endroit pour réunir les fidèles. La prière aidant, ils y parviendront bientôt !...
Ainsi va le Zimbabwe, ce pays si beau, où il est pourtant impossible de faire des projets à long et moyen terme, tant il est difficile de prévoir l’avenir. Qu’importe ! L’homme propose, Dieu dispose : nos plans d’apostolat pour l’année 2011 ont été en partie retardés par les circonstances. Nous apprenons à faire confiance, jour après jour, à la Divine Providence : « Cherchez premièrement le Royaume de Dieu et sa justice, et tout le reste vous sera donné de surcroît. N’ayez point de souci du lendemain ; le lendemain aura souci de lui-même. A chaque jour suffit sa peine. » (Matthieu 6, 34).
Encore merci, chers Amis et Bienfaiteurs, de vos aumônes et de vos prières, qui sont si précieuses à notre persévérance
Abbé Nicolas Bély