SOURCE - Libération / AFP - 5 juillet 2011
Le Saint-Siège condamne les ordinations «illégitimes» par les prêtres intégristes de la «Fraternité Saint Pie X».
Le Vatican a réaffirmé mardi l'illégitimité des nouveaux prêtres intégristes lefebvristes de la "Fraternité Saint Pie X", récemment ordonnés sans l'accord de Rome, qui ne peuvent "exercer de manière légitime aucun ministère dans l'Eglise".
En réponse à des questions de journalistes sur les ordinations survenues en juin, le père Federico Lombardi, porte-parole du Saint-Siège, a déclaré que l'Eglise "ne peut que répéter ce qu'elle a déjà déclaré dans des situations analogues dans la passé", a-t-il dit.
"Tant que la Fraternité n'adopte pas une position canonique dans l'Eglise, ses ministres (prêtres, évêques, religieux, etc) n'exercent pas de ministère légitime dans l'Eglise, a-t-il tenu à clarifier. Tant que les questions concernant la doctrine ne sont pas clarifiées, la Fraternité n'a aucun statut canonique dans l'Eglise, et ses ministres n'exercent de manière légitime aucun ministère dans l'Eglise".
Une Eglise «pleine d'hérésies»
Le 18 juin, alors qu'il célébrait l'ordination de plusieurs nouveaux prêtres au séminaire de Winona (Etats-Unis), le supérieur de la Fraternité Saint-Pie X, Mgr Bernard Fellay, avait tenu des propos très durs contre une Eglise "pleine d'hérésies". Il avait fustigé la béatification de Jean Paul II, et voué aux gémonies la rencontre interreligieuse d'Assise (Italie), organisée en octobre, 25 ans après la première rencontre convoquée par Jean Paul II.
Une Commission conjointe de dialogue doctrinal s'est réunie plusieurs fois depuis octobre 2009, permettant d'échanger les arguments, mais le fossé reste très profond.
L'évêque français Marcel Lefebvre avait fondé en 1970 la Fraternité Saint Pie-X et le séminaire international d'Écône, en Suisse. En 1988, il avait été excommunié pour avoir sacré quatre évêques, consacrant la séparation avec Rome.
Benoît XVI s'est montré soucieux de mettre fin à ce schisme. Le Vatican a publié ainsi en mai une instruction visant à faciliter la célébration de la messe en latin d'avant Vatican II, chère aux lefebvristes, à la condition que l'autorité du pape ne soit pas contestée.
(Source AFP)
Le Saint-Siège condamne les ordinations «illégitimes» par les prêtres intégristes de la «Fraternité Saint Pie X».
Le Vatican a réaffirmé mardi l'illégitimité des nouveaux prêtres intégristes lefebvristes de la "Fraternité Saint Pie X", récemment ordonnés sans l'accord de Rome, qui ne peuvent "exercer de manière légitime aucun ministère dans l'Eglise".
En réponse à des questions de journalistes sur les ordinations survenues en juin, le père Federico Lombardi, porte-parole du Saint-Siège, a déclaré que l'Eglise "ne peut que répéter ce qu'elle a déjà déclaré dans des situations analogues dans la passé", a-t-il dit.
"Tant que la Fraternité n'adopte pas une position canonique dans l'Eglise, ses ministres (prêtres, évêques, religieux, etc) n'exercent pas de ministère légitime dans l'Eglise, a-t-il tenu à clarifier. Tant que les questions concernant la doctrine ne sont pas clarifiées, la Fraternité n'a aucun statut canonique dans l'Eglise, et ses ministres n'exercent de manière légitime aucun ministère dans l'Eglise".
Une Eglise «pleine d'hérésies»
Le 18 juin, alors qu'il célébrait l'ordination de plusieurs nouveaux prêtres au séminaire de Winona (Etats-Unis), le supérieur de la Fraternité Saint-Pie X, Mgr Bernard Fellay, avait tenu des propos très durs contre une Eglise "pleine d'hérésies". Il avait fustigé la béatification de Jean Paul II, et voué aux gémonies la rencontre interreligieuse d'Assise (Italie), organisée en octobre, 25 ans après la première rencontre convoquée par Jean Paul II.
Une Commission conjointe de dialogue doctrinal s'est réunie plusieurs fois depuis octobre 2009, permettant d'échanger les arguments, mais le fossé reste très profond.
L'évêque français Marcel Lefebvre avait fondé en 1970 la Fraternité Saint Pie-X et le séminaire international d'Écône, en Suisse. En 1988, il avait été excommunié pour avoir sacré quatre évêques, consacrant la séparation avec Rome.
Benoît XVI s'est montré soucieux de mettre fin à ce schisme. Le Vatican a publié ainsi en mai une instruction visant à faciliter la célébration de la messe en latin d'avant Vatican II, chère aux lefebvristes, à la condition que l'autorité du pape ne soit pas contestée.
(Source AFP)