[...]
En ce début d'année, deux nouveaux textes des lefebvristes viennent alimenter le débat entre Rome et la communauté schismatique. Le premier est un long article de l'abbé Jean-Michel Gleize, professeur d'ecclésiologie au séminaire lefebvriste d'Ecône, qui est une réponse point par point à l'article publié par Mgr Ocariz dans l'Osservatore Romano sur la question de Vatican II. La question centrale de la valeur magistérielle du concile Vatican II montre que le positionnement de la FSSPX est encore et toujours de refuser les conclusions conciliaires. D'autre part, dans ses Voeux 2012 aux amis et bienfaiteurs, le supérieur du district de France, l'abbé Régis de Cacqueray, lance une nouvelle charge contre Rome: "Les hommes d’Eglise et le pape lui-même se sont fourvoyés. Malheureusement, depuis le Concile, les hommes d’Eglise, et jusqu’aux derniers papes eux-mêmes, ont recherché le pacte impossible, cette conciliation entre l’esprit de l’Evangile et celui du monde. L’Eglise s’en trouve incroyablement dévastée. L’esprit du monde a désormais pénétré jusque dans les sanctuaires et les âmes chrétiennes ont été dispersées et égarées par la faute de leurs pasteurs. [...] C’est, hélas, le vicaire du Christ lui-même, Benoît XVI, qui a invité à fêter le jubilé d’argent de la première réunion d’Assise, provoquant un nouveau scandale incalculable et flattant le relativisme ainsi que l’indifférentisme religieux. Le Bon Dieu permet cette épreuve longue et terrible pour un bien encore plus grand que nous ne connaissons pas.[...] Cependant, il nous faut aujourd’hui nous opposer à tous ceux qui s’acharnent à son auto démolition et avoir bien conscience que jamais nous ne pourrons nous associer à ceux qui la démolissent de l’extérieur comme de l’intérieur".
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En ce début d'année, deux nouveaux textes des lefebvristes viennent alimenter le débat entre Rome et la communauté schismatique. Le premier est un long article de l'abbé Jean-Michel Gleize, professeur d'ecclésiologie au séminaire lefebvriste d'Ecône, qui est une réponse point par point à l'article publié par Mgr Ocariz dans l'Osservatore Romano sur la question de Vatican II. La question centrale de la valeur magistérielle du concile Vatican II montre que le positionnement de la FSSPX est encore et toujours de refuser les conclusions conciliaires. D'autre part, dans ses Voeux 2012 aux amis et bienfaiteurs, le supérieur du district de France, l'abbé Régis de Cacqueray, lance une nouvelle charge contre Rome: "Les hommes d’Eglise et le pape lui-même se sont fourvoyés. Malheureusement, depuis le Concile, les hommes d’Eglise, et jusqu’aux derniers papes eux-mêmes, ont recherché le pacte impossible, cette conciliation entre l’esprit de l’Evangile et celui du monde. L’Eglise s’en trouve incroyablement dévastée. L’esprit du monde a désormais pénétré jusque dans les sanctuaires et les âmes chrétiennes ont été dispersées et égarées par la faute de leurs pasteurs. [...] C’est, hélas, le vicaire du Christ lui-même, Benoît XVI, qui a invité à fêter le jubilé d’argent de la première réunion d’Assise, provoquant un nouveau scandale incalculable et flattant le relativisme ainsi que l’indifférentisme religieux. Le Bon Dieu permet cette épreuve longue et terrible pour un bien encore plus grand que nous ne connaissons pas.[...] Cependant, il nous faut aujourd’hui nous opposer à tous ceux qui s’acharnent à son auto démolition et avoir bien conscience que jamais nous ne pourrons nous associer à ceux qui la démolissent de l’extérieur comme de l’intérieur".
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