SOURCE - Austremoine - Fecit - 9 octobre 2012
Je ne puis vous renseigner en rien sur ce sujet ne m’étant jamais vraiment intéressé à l'IBP car cet institut me semble être un épiphénomène, sans être péjoratif. La seule chose qui me semble claire ce sont les positions théologiques mouvantes et branlantes de ses membres ainsi que leur incapacité à respecter une hiérarchie tout simplement parce que l’IBP est né d’un refus d’obéissance portant sur des points disciplinaires.
Je ne puis vous renseigner en rien sur ce sujet ne m’étant jamais vraiment intéressé à l'IBP car cet institut me semble être un épiphénomène, sans être péjoratif. La seule chose qui me semble claire ce sont les positions théologiques mouvantes et branlantes de ses membres ainsi que leur incapacité à respecter une hiérarchie tout simplement parce que l’IBP est né d’un refus d’obéissance portant sur des points disciplinaires.
Il n’y a rien de réjouissant à tout ceci qui montre un visage peu attirant d’une certaine aile plus traditionnelle dans l’Eglise, mais la faiblesse des hommes est ainsi. Dommage que toute cette énergie ne soit pas utilisée comme c’était le cas autrefois pour combattre les ennemis de l’Eglise.
La chute de Campos fut autre. La chute de Campos a été doctrinale. Au début on ne vous demande pas d’adhérer à l’erreur, on vous demande de ne plus la dénoncer et de la considérer de façon positive, même si vous y mettez des réserves. Mais celui qui ne dénonce plus l’erreur n’est déjà plus dans la vérité, et alors son esprit s’obscurcit.
C’est entre autre toute la dangerosité de l’herméneutique de la réforme, qui tout en admettant une certaine critique, considère les choses dans une continuité qui empêcherait d’y voir une erreur ou une contradiction réelle, toute contradiction ne pouvant être de mise car gommée par un changement de circonstance et de sémantique.
C’est pour cela qu’une herméneutique interprétée de façon catholique doit être objective et non liée à la subjectivité des circonstances. Quand le concile Vatican II contredit de façon explicite la Tradition, le concile est dans l’erreur. L’herméneutique de la réforme affirme qu’il n’y a pas de contradiction parce qu’il ne peut y en avoir. Et quand manifestement il faut se rendre à l’évidence, alors il va considérer un changement de circonstances et adopter une sémantique visant à rendre compatible deux propositions contradictoires.
On doit donc tenir cette herméneutique pour plus dangereuse car étant plus confuse pour les esprits, c’est une raison supplémentaire de s’éloigner de toute ambiguïté avec ceux qui tiennent une telle herméneutique. On peut dire que cette herméneutique c’est du modernisme « haute technologie » ! Elle ne se contente plus d’assumer le contradictoire, elle le justifie !