SOURCE - Notions Romaines - 30 juillet 2014
Dans une entrevue à un magasine français relayée sur TradiNews, un prêtre sédévacantiste américain, M. l’abbé Anthony Cedaka énonce avec clarté le caractère paradoxal du pontificat du pape François et les conséquences que cela pourrait avoir pour la Fraternité sacerdotale saint Pie X (FSSPX). Bien que nous ne partageons pas son point de vue sédévacantiste, sa réflexion ici n’est pas inintéressante.
Dans une entrevue à un magasine français relayée sur TradiNews, un prêtre sédévacantiste américain, M. l’abbé Anthony Cedaka énonce avec clarté le caractère paradoxal du pontificat du pape François et les conséquences que cela pourrait avoir pour la Fraternité sacerdotale saint Pie X (FSSPX). Bien que nous ne partageons pas son point de vue sédévacantiste, sa réflexion ici n’est pas inintéressante.
Rares sont ceux qui pensent que la primauté de la pastorale sur le doctrinal chez le Pape puisse faciliter une réconciliation entre la FSSPX et Rome. En revanche, c’est cette absence de rigidité et une ouverture sans précédent aux groupes et sectes protestantes qui pourraient amener les différentes parties à un accord, plutôt une réconciliation sans accord.
Toutefois, nous tenons à apporter les mêmes réserves que nous avions apportées en mai lors de la controverse de la rencontre entre Mgr Fellay et le Pape à la Domus Sanctae Marthae. Nous disions à l’époque que «les deux inquiétants synodes, extraordinaire à l’automne, ordinaire en 2015, sur la famille qui selon la forte rumeur apporteront des changements »pastoraux », aiguiseront la prudence de la FSSPX (et avec raison).»
Voici l’extrait de l’entrevue:
«L’actuel occupant du siège de Pierre l’a dit : le Chemin néocatéchuménal a son interprétation de Vatican II, comme le mouvement Communion et Libération, comme les congrégations traditionalistes. Pour Bergoglio, finalement, la FSSPX est aussi catholique que n’importe quel autre mouvement. Si Bergoglio ne se sent pas séparé des anglicans ou des pentecôtistes, on ne voit pas d’après quel principe il pourrait laisser les traditionalistes au ban de son Eglise. Pour lui en effet, les questions doctrinales ne doivent pas diviser.
Il ne serait pas étonnant non plus qu’il tolère les critiques de prêtres de la FSSPX à son endroit, qu’il tolère des critiques de Vatican II. Ce serait sa façon de résoudre le problème : les réintégrer sans même demander de contrepartie. En tout cas, ce serait cohérent avec les principes qu’il a énoncés jusqu’ici. Ce sera passionnant de voir ce qui va se passer.»