SOURCE - Abbé Alain Lorans, fsspx - DICI - 26 juin 2015
A la fin de l’encyclique Laudato si’, le pape François propose deux prières distinctes : l’une pour ceux qui croient en Dieu, Un et Trine, et l’autre pour ceux qui n’y croient pas. Il montre là le désir qu’il a de voir toutes les religions, toutes les croyances, toutes les opinions s’unir et se mobiliser face au danger écologique.
A la fin de l’encyclique Laudato si’, le pape François propose deux prières distinctes : l’une pour ceux qui croient en Dieu, Un et Trine, et l’autre pour ceux qui n’y croient pas. Il montre là le désir qu’il a de voir toutes les religions, toutes les croyances, toutes les opinions s’unir et se mobiliser face au danger écologique.
Les écologistes pensent que le pape peut apporter à leur mouvement un supplément d’âme, ce qui fait dire à l’un des préfaciers de la version française de l’encyclique (aux éditions de l’Emmanuel), Nicolas Hulot : « Cette encyclique donne à l’écologie ses lettres de noblesse ».
En retour, peut-on croire que l’« écologie intégrale » donnera un élan mobilisateur à l’œcuménisme et au dialogue interreligieux ? C’est ce que semble voir l’abbé François-Xavier Amherdt, de l’Université de Fribourg en Suisse, qui déclare à l’Apic : « L’encyclique presse les croyants de toutes confessions chrétiennes et traditions religieuses à s’unir œcuméniquement (le terme a la même racine qu’‘écologie’, du grec oikos, la maison de la terre) en une sorte de ‘lobby éco-spirituel’ (sic), pour exercer une certaine pression sur leurs différentes autorités (pétitions, référendum, contacts avec les parlementaires, …) afin que quelque chose bouge avant qu’il ne soit trop tard. »
Nous sommes entrés dans l’âge de l’œcuménisme vert. Biodégradable.
Abbé Alain Lorans