SOURCE - L'Eveil - 8 avril 2019
La mairie du Puy-en-Velay voulait empêcher la vente de l’ancienne chapelle de la Visitation, place de la Platrière, à la communauté catholique traditionaliste de la FSSPX. Mais L'Eveil révèle que les services se seraient pris les pieds dans la procédure administrative.
La mairie du Puy-en-Velay voulait empêcher la vente de l’ancienne chapelle de la Visitation, place de la Platrière, à la communauté catholique traditionaliste de la FSSPX. Mais L'Eveil révèle que les services se seraient pris les pieds dans la procédure administrative.
Le droit de réméré. C’est cette procédure qui avait été invoquée par le maire du Puy-en-Velay, Michel Chapuis, le 20 décembre dernier en conseil municipal, pour empêcher la Fraternité sacerdotale saint-Pie X (FSSPX) d’acheter la chapelle de la Visitation, place de la Platrière, à un propriétaire privé.
Réméré… raté
Le maire Michel Chapuis était sous la pression de l’opposition de gauche après les révélations de L’Éveil, l’été dernier, sur la volonté de cette communauté catholique de s'installer dans le coeur de la ville.
Ce mouvement créé par Mgr Lefebvre en opposition au concile Vatican II, pratique la messe en latin depuis les années 70 à Saint-Nicolas du Chardonnet, Marseille et dans plusieurs lieux de culte en France mais reste critiqué depuis toujours pour ses positions qualifiées d’intégristes. Après maintes tentatives pour s’implanter au Puy-en-Velay depuis vingt ans, la FSSPX souhaite réhabiliter la chapelle de la Visitation, « spoliée à la Révolution » dit l’abbé Duverger du District de France.
"J'ai bien envoyé un courrier au propriétaire pour faire valoir le droit de réméré et, comme cela arrive souvent dans les procédures administratives, un vice de forme a entaché la procédure et rend l’exercice de droit impossible" dit le maire du Puy Michel Chapuis.
La FSSPX avait signé un compromis de vente de la chapelle, c’est pour cela que la mairie ne pouvait plus exercer le simple droit de préemption. Mais le droit de réméré n’a, lui non plus, jamais été exercé par la mairie du Puy-en-Velay alors que c’était la dernière solution offerte à la collectivité pour remettre la main sur le bien.