Je lis cela en quelque sorte par nécessité professionnelle. Car on ressort-là des articles un peu retouchés ou réchauffés qui ont déjà bien servi. Et l’on retrouve toujours et encore la signature du couple semble-t-il indissociable, sinon indissoluble : Caroline Fourest-Fiametta Venner. Elles resservent sans nausée semble-t-il à peu de choses près leurs mêmes indigentes considérations contre les « cathos purs et durs ». Ces deux demoiselles font une sorte de fixation sur moi, avec toujours les mêmes clichés, lieux communs et déformations. Mais elles sont de remarquables vendeuses. Elles fourguent leur même camelote, à quelques variantes près, pour s’adapter aux styles des canards, au Monde, à l’immonde, je veux dire Charlie-Hebdo et à une multiplicité d’autres feuilles sans parler de leurs invitations sur les radios et télés, où elles tiennent toujours les mêmes blablas fanatiques.
S’il y en a à qui l’intégrisme rapporte, c’est bien à ce charmant duo de pimprenelles de la cathophobie.
Contre la messe en latin !
Là aussi, on retrouve la même « tarte à la crème » de plus en plus moisie, infiniment resservie contre la messe en latin.
Mais qu’est-ce que cela peut bien faire à des athées, à des agnostiques, à des protestants, à des juifs, à des adorateurs de l’oignon que la messe des catholiques soit célébrée en latin ? Il y a là vraiment quelque chose de très mystérieux. Quelque diable, que le latin rendrait plus furieux encore qu’à l’ordinaire, ne leur inspirerait-il pas cette commune et frénétique aversion ?
Moi, par exemple, je ne me préoccupe pas de savoir si on use dans les prêches à la mosquée d’arabe littéraire ou les idiomes dialectaux. Mais je remarque qu’on ne transige pas avec le Coran en arabe, puisque l’arabe est pour les mahométans la langue d’Allah.
Je crois savoir aussi qu’à la synagogue, on ne lit jamais la Tora autrement qu’en hébreu. Même si pour la plupart des juifs, l’hébreu, c’est... de l’hébreu !
Je ne m’indigne pas contre cela. Je ne me vois pas inviter les rabbins à modifier leur liturgie et à dévider des Rouleaux rédigés en langue basque ou en breton. Ce serait là une grande impolitesse.
Alors, que certains journalistes juifs dont je lis quelquefois la prose dans leur presse communautaire veuillent bien pratiquer la même politesse !