SOURCE - abbé Guillaume de Tanoüarn, ibp - MetaBlog - 1er août 2011
C'est une véritable charte pour l'Institut du Bon Pasteur que vient d'édicter M. l'abbé Laguérie sur le site de Disputationes theologicae, auquel je vous renvoie. L'événement est considérable... Sans langue de buis, notre Modérateur entend fixer clairement les principes d'action de notre Institut dans la soumission au magistère authentique du pape Benoît XVI sur les questions encore brûlantes pour beaucoup à "droite" et à "gauche" dans l'Eglise, du Concile Vatican II et, pour reprendre un mot que j'ai beaucoup utilisé il y a trois ans et que l'on retrouve dans Universae Ecclesiae, de la légitimité de la réforme liturgique.
Nous avions beaucoup discuté entre confrères de la nécessité de cette charte, face à certaines "rumeurs", parfois épiscopales hélas. Depuis longtemps, j'ai milité pour ce texte, qui pourrait d'ailleurs, dans un autre format, donner un signal pour l'ensemble des Communautés Ecclesia Dei, avec lesquelles certains évêques français ne sont pas tendres. Procès d'intention de ma part ? J'aurais aimé que c'en soit un, pour le disqualifier. Mais j'ai encore eu entre les mains récemment le témoignage écrit d'un évêque de la banlieue parisienne qui tentait de jeter la suspicion sur notre communauté comme sur l'ensemble des communautés Ecclesia Dei à ce sujet. La tâche de clarification que mène l'abbé Laguérie et que je ne commente pas, mais à laquelle je vous renvoie, est ainsi tout à fait capitale. Il s'agit de montrer que les enfants de lumière, d'où qu'ils viennent, n'ont pas peur de la lumière qui vient de Rome aujourd'hui.
Ce texte, qui rentre dans les détails pratiques du service de l'Eglise et aussi de l'assistance à la messe dans la forme ordinaire confirme le geste prophétique du cardinal Castrillon, nous accueillant dans l'Eglise au grand scandale de certains (Dernièrement encore le Père Moingt, théologien jésuite qui a dirigé 30 ans les RSR se plaint de ce geste de miséricorde et d'amour de l'Eglise, dans un livre dont je vous reparlerai et qui s'intitule - bizarrement - Croire quand même. Le Père Sesbouë avait eu la même réticence dans un texte des Etudes repris tout récemment en volume). L'amour de l'Eglise ne se partage pas. Il a quelque chose de divin et donc d'infini. L'abbé Laguérie répond aux critiques par une déclaration d'amour. Le geste mérite d'être largement salué.
C'est une véritable charte pour l'Institut du Bon Pasteur que vient d'édicter M. l'abbé Laguérie sur le site de Disputationes theologicae, auquel je vous renvoie. L'événement est considérable... Sans langue de buis, notre Modérateur entend fixer clairement les principes d'action de notre Institut dans la soumission au magistère authentique du pape Benoît XVI sur les questions encore brûlantes pour beaucoup à "droite" et à "gauche" dans l'Eglise, du Concile Vatican II et, pour reprendre un mot que j'ai beaucoup utilisé il y a trois ans et que l'on retrouve dans Universae Ecclesiae, de la légitimité de la réforme liturgique.
Nous avions beaucoup discuté entre confrères de la nécessité de cette charte, face à certaines "rumeurs", parfois épiscopales hélas. Depuis longtemps, j'ai milité pour ce texte, qui pourrait d'ailleurs, dans un autre format, donner un signal pour l'ensemble des Communautés Ecclesia Dei, avec lesquelles certains évêques français ne sont pas tendres. Procès d'intention de ma part ? J'aurais aimé que c'en soit un, pour le disqualifier. Mais j'ai encore eu entre les mains récemment le témoignage écrit d'un évêque de la banlieue parisienne qui tentait de jeter la suspicion sur notre communauté comme sur l'ensemble des communautés Ecclesia Dei à ce sujet. La tâche de clarification que mène l'abbé Laguérie et que je ne commente pas, mais à laquelle je vous renvoie, est ainsi tout à fait capitale. Il s'agit de montrer que les enfants de lumière, d'où qu'ils viennent, n'ont pas peur de la lumière qui vient de Rome aujourd'hui.
Ce texte, qui rentre dans les détails pratiques du service de l'Eglise et aussi de l'assistance à la messe dans la forme ordinaire confirme le geste prophétique du cardinal Castrillon, nous accueillant dans l'Eglise au grand scandale de certains (Dernièrement encore le Père Moingt, théologien jésuite qui a dirigé 30 ans les RSR se plaint de ce geste de miséricorde et d'amour de l'Eglise, dans un livre dont je vous reparlerai et qui s'intitule - bizarrement - Croire quand même. Le Père Sesbouë avait eu la même réticence dans un texte des Etudes repris tout récemment en volume). L'amour de l'Eglise ne se partage pas. Il a quelque chose de divin et donc d'infini. L'abbé Laguérie répond aux critiques par une déclaration d'amour. Le geste mérite d'être largement salué.