SOURCE - SPO - 17 août 2011
Sous ce titre, la revue d’origine italienne 30 Jours, liée à Communion et libération, et qui comporte plusieurs éditions en d’autres langues (dont le français) vient de publier les chants contenus dans le livret Jubilate Deo. Ce livret fut initialement publié en 1974 par la Congrégation des cultes à la demande du Pape Paul VI. Comme l’ensemble des directives qui allait dans un sens traditionnel, il resta lettre morte dans les paroisses françaises. Édité pourtant par les éditions Téqui, Jubilate Deo n’a jamais servi de recueil de chants mis à la disposition des fidèles dans les paroisses. Aucun évêque ne semble avoir encouragé – ne parlons même pas de demander – à ses prêtres d’utiliser ce petit recueil.
Le contenu de Jubilate Deo dira, à sa manière, ce qu’il en est. Dans l’introduction à ce livret, il est écrit :
La présentation de ce document, déjà demandé par le Pape Paul VI – alors même que l’on ne parlait pas d’une « réforme de la réforme » trouve un écho dans une discussion lancée sur le Forum catholique par « CmdelaRocca ». Celui-ci publie sa traduction personnelle de Sacrificium Laudis, document par lequel le pape Paul VI ordonne « aux supérieurs de communautés de conserver le latin dans les Offices et prédit un tarissement des vocations si le latin est abandonné » :
De ce fait, on en vient à se demander si l’un des nœuds de la crise actuelle dans l’Église n’est pas la dilution de l’autorité magistérielle et son plein exercice. Les textes ne manquent pas, même les meilleurs, mais ils ne sont jamais appliqués, rassurant seulement les inquiets, restant lettre morte pour les autres.
Le livret Chants de la Tradition et les MP3 des chants contenus dans le CD sont téléchargeables ICI.
Sous ce titre, la revue d’origine italienne 30 Jours, liée à Communion et libération, et qui comporte plusieurs éditions en d’autres langues (dont le français) vient de publier les chants contenus dans le livret Jubilate Deo. Ce livret fut initialement publié en 1974 par la Congrégation des cultes à la demande du Pape Paul VI. Comme l’ensemble des directives qui allait dans un sens traditionnel, il resta lettre morte dans les paroisses françaises. Édité pourtant par les éditions Téqui, Jubilate Deo n’a jamais servi de recueil de chants mis à la disposition des fidèles dans les paroisses. Aucun évêque ne semble avoir encouragé – ne parlons même pas de demander – à ses prêtres d’utiliser ce petit recueil.
Le contenu de Jubilate Deo dira, à sa manière, ce qu’il en est. Dans l’introduction à ce livret, il est écrit :
« Le Souverain Pontife Paul VI a manifesté à plusieurs reprises dans les derniers temps le désir que le chant grégorien accompagne les célébrations eucharistiques du peuple de Dieu de son agréable harmonie, donnant ainsi à celles-ci force et vigueur, et que les voix des fidèles entonnent des chants aussi bien grégoriens qu’en langue nationale. »
Voilà pour l’exposé de l’intention générale.
« Le présent opuscule répond au désir du Souverain Pontife. En lui sont rassemblées quelques-unes des mélodies les plus simples que les fidèles devront chanter ensemble ».
Voilà pour le contenu.
Jubilate Deo se divise ainsi :
I – Cantus MissæL’édition de 30 Jours comprend avec le texte et les notes grégoriennes de ces chants un disque interprété par le Chœur de la Chapelle Giulia de la Basilique Saint-Pierre de Rome, donnant à entendre chacun de ces chants à connaître.
1. Kyrie
2. Gloria
3. Credo
4. Sanctus
5. Pater noster
6. Agnus Dei
II – Cantus Vari
7. O salutaris hostia
8. Adoro te devote
9. Pange lingua, Tantum ergo
10. Laudate Dominum
11. Parce Domine
12. Da Pacem
13. Ubi caritas
14. Veni creator
15. Regina cæeli
16. Salve regina
17. Ave Maris stella
18. Tu es Petrus
La présentation de ce document, déjà demandé par le Pape Paul VI – alors même que l’on ne parlait pas d’une « réforme de la réforme » trouve un écho dans une discussion lancée sur le Forum catholique par « CmdelaRocca ». Celui-ci publie sa traduction personnelle de Sacrificium Laudis, document par lequel le pape Paul VI ordonne « aux supérieurs de communautés de conserver le latin dans les Offices et prédit un tarissement des vocations si le latin est abandonné » :
« Que ne soient pas sous évaluées les traditions antiques qui au fil des siècles ont fait votre gloire. Cette façon de réciter l’Office en chœur fût une des principales raisons de la solidité et de l’heureux développement de vos familles…/…Quelle langue, quel chant vous semble dans la présente situation pouvoir se substituer à ces formes de la piété catholique que vous avez utilisé jusqu’à ce jour ? Vous devriez bien réfléchir à ce que les choses ne deviennent pire après avoir renié ce glorieux héritage. Il est à craindre alors que l’Office ne devienne alors une simple récitation informe, de laquelle vous même vous seriez les premiers à ressentir la pauvreté et la monotonie. Se pose encore une autre question: les hommes désireux d’entendre les prêches sacrés entreront-ils toujours aussi nombreux dans vos temples, s’il n’y résonne plus l’antique et native langue de ces prières, unie au chant plein de gravité et de beauté ? Nous prions donc tous les intéressés de bien pondérer ce qu’ils voudraient abandonner et de ne pas laisser s’assécher (se tarir) la source à laquelle ils se sont jusqu’à ce jour abondamment désaltérés ! »Une discussion s’en suit, très intéressante, qui montre plusieurs orientations traditionnelles de Paul VI, dont certains inimaginables aujourd’hui sous le pontificat de Benoît XVI.
De ce fait, on en vient à se demander si l’un des nœuds de la crise actuelle dans l’Église n’est pas la dilution de l’autorité magistérielle et son plein exercice. Les textes ne manquent pas, même les meilleurs, mais ils ne sont jamais appliqués, rassurant seulement les inquiets, restant lettre morte pour les autres.
Le livret Chants de la Tradition et les MP3 des chants contenus dans le CD sont téléchargeables ICI.