SOURCE -
Dom Romain - cath.ch - 6 août 2012
Suite à la « Déclaration du Chapitre général de la Fraternité Saint-Pie X », les commentaires apparaissent sur la toile pour expliquer, interpréter ou envisager l’avenir dans les relations entre les Lefebvristes et l’Eglise catholique. La cathotoile traditionaliste a même vu fleurir de nouveaux sites, selon que l’on soutienne ou craigne un accord « pratique » avec l’Eglise conciliaire.
S’il est évident que Mgr Fellay tient fermement les rênes de la fraternité et que la déclaration qui a fait suite au chapitre général a insisté sur l’unité de cette dernière, il faut reconnaître que cette unité n’est pas aussi forte que l’on veut bien nous le dire. Lors du vote pour confirmer l’exclusion de Mgr Williamson du chapitre, un quart des capitulants a soutenu ce dernier, contre l’avis du supérieur général. Que représente cette opposition en matière de prêtres et de fidèles, difficile à dire. Toujours est t’il que les projections qui en mai - juin dernier annonçaient entre un tiers à un quart des prêtres opposés à un accord semblent se confirmer.
Comme l’indique le texte du supérieur du district d’Angleterre – cité ci-dessous, c’est bien « …en raison de leur insistance sur l'acceptation de Vatican II et de la nouvelle messe [que] les discussions concernant un éventuel accord pratique avec Rome sont maintenant retournées à la case départ ». La CDF et le Saint Père ont donc bien posé des conditions claires pour qu’un accord pratique puisse entrer en vigueur, et ce dernier n’est pas seulement « pratique », mais a bien des incidences théologiques.
Si le but de la Fraternité est «un retour des autorités ecclésiastiques à la Tradition», telle que la conçoit la FSSPX, quand elle jugera que l'Eglise est bien revenue à la Tradition, il appartiendra à son chapitre Général de se prononcer en faveur d’un accord, alors force est de constater que le «pouvoir des clés» à changé de main et qu’il appartient à Ecône de juger Rome, et pas l’inverse.
Suite à la « Déclaration du Chapitre général de la Fraternité Saint-Pie X », les commentaires apparaissent sur la toile pour expliquer, interpréter ou envisager l’avenir dans les relations entre les Lefebvristes et l’Eglise catholique. La cathotoile traditionaliste a même vu fleurir de nouveaux sites, selon que l’on soutienne ou craigne un accord « pratique » avec l’Eglise conciliaire.
S’il est évident que Mgr Fellay tient fermement les rênes de la fraternité et que la déclaration qui a fait suite au chapitre général a insisté sur l’unité de cette dernière, il faut reconnaître que cette unité n’est pas aussi forte que l’on veut bien nous le dire. Lors du vote pour confirmer l’exclusion de Mgr Williamson du chapitre, un quart des capitulants a soutenu ce dernier, contre l’avis du supérieur général. Que représente cette opposition en matière de prêtres et de fidèles, difficile à dire. Toujours est t’il que les projections qui en mai - juin dernier annonçaient entre un tiers à un quart des prêtres opposés à un accord semblent se confirmer.
Comme l’indique le texte du supérieur du district d’Angleterre – cité ci-dessous, c’est bien « …en raison de leur insistance sur l'acceptation de Vatican II et de la nouvelle messe [que] les discussions concernant un éventuel accord pratique avec Rome sont maintenant retournées à la case départ ». La CDF et le Saint Père ont donc bien posé des conditions claires pour qu’un accord pratique puisse entrer en vigueur, et ce dernier n’est pas seulement « pratique », mais a bien des incidences théologiques.
Si le but de la Fraternité est «un retour des autorités ecclésiastiques à la Tradition», telle que la conçoit la FSSPX, quand elle jugera que l'Eglise est bien revenue à la Tradition, il appartiendra à son chapitre Général de se prononcer en faveur d’un accord, alors force est de constater que le «pouvoir des clés» à changé de main et qu’il appartient à Ecône de juger Rome, et pas l’inverse.
Le Cardinal K. Koch avait donc bien raison en disant que pour ce qui
est du Concile, les lefebvristes se comportent comme Luther. Comme me le faisait remarquer un confrère : «Mgr
Lefebvre a voulu rester catholique, mais à force de protester et de
s’opposer au Magistère de l’Eglise, il est mort en "Protestant"».
Dom Romain