SOURCE - Ennemond - Le Forum Catholique - 29 juin 2013
Mgr Fellay et l'abbé Aulagnier ont été d'accord pendant de très nombreuses années. Le second fut même l'assistant du premier, le conseillant, lui suggérant de faire deux préalables avant de lancer la régularisation. A une réunion des principaux prêtres de la Fraternité le 30 mai 1988, l'abbé Aulagnier avait même été le seul prêtre de la FSSPX à conseiller à Mgr Lefebvre de sacrer. Il n'est pas forcément inquiétant de voir que Mgr Fellay est en accord avec un prêtre qui, bien que non membre de la FSSPX, y a toutefois son coeur et ne ménage pas sa peine pour défendre le bon combat. Je vous renvoie à son dernier texte sur la nouvelle messe qui ne souffre guère de concession.
Quant à la tempête qui agite la FSSPX, elle tend toutefois à s'apaiser. On l'a vu à l'occasion de cette cérémonie des 25 ans. Enormément de prêtres étaient présents à Ecône. Certes, une déclaration parallèle a été signée par ceux qui pensent constituer une "résistance". Force est de constater que leurs troupes fondent. Il n'y a plus que quatre bénédictins (les quatre restés au Brésil) pour la signer et les anciens prêtres de la FSSPX qui l'ont paraphé autour de Mgr Williamson, ne sont plus qu'une douzaine. Il est rassurant de voir que même ceux qui ont été sur la sellette (ils étaient plus de dix, en plus de cette douzaine) n'ont pas fait figurer leurs noms sur cette liste. De manière générale, méfiez-vous de l'effet loupe que constitue internet sur des phénomènes qui sont minoritaires dans la réalité. L'évolution d'une crise précédente devrait montrer à ceux qui ont des états d'âme où peuvent finir ces scissions qui croient se fonder sur l'évidence et la véritable défense de la foi. Rappelez-vous les sites qui faisaient la une quotidienne à cette époque. Ce sont aujourd'hui des vaisseaux fantômes, quand ils n'ont pas purement et simplement disparu.
Enfin, qu'il s'agisse de tous les héritiers de Mgr Lefebvre, quels qu'ils soient, on ne peut qu'espérer qu'ils se retrouvent au sein de leur maison d'origine. On a le don, dans nos milieux, pour se disperser et par conséquent, pour donner une image désastreuse alors que tout le monde est d'accord sur la messe et sur les principaux points de litige du Concile. Aussi, on ne peut qu'être amenés à reconsidérer cet appel du fondateur :
Mgr Fellay et l'abbé Aulagnier ont été d'accord pendant de très nombreuses années. Le second fut même l'assistant du premier, le conseillant, lui suggérant de faire deux préalables avant de lancer la régularisation. A une réunion des principaux prêtres de la Fraternité le 30 mai 1988, l'abbé Aulagnier avait même été le seul prêtre de la FSSPX à conseiller à Mgr Lefebvre de sacrer. Il n'est pas forcément inquiétant de voir que Mgr Fellay est en accord avec un prêtre qui, bien que non membre de la FSSPX, y a toutefois son coeur et ne ménage pas sa peine pour défendre le bon combat. Je vous renvoie à son dernier texte sur la nouvelle messe qui ne souffre guère de concession.
Quant à la tempête qui agite la FSSPX, elle tend toutefois à s'apaiser. On l'a vu à l'occasion de cette cérémonie des 25 ans. Enormément de prêtres étaient présents à Ecône. Certes, une déclaration parallèle a été signée par ceux qui pensent constituer une "résistance". Force est de constater que leurs troupes fondent. Il n'y a plus que quatre bénédictins (les quatre restés au Brésil) pour la signer et les anciens prêtres de la FSSPX qui l'ont paraphé autour de Mgr Williamson, ne sont plus qu'une douzaine. Il est rassurant de voir que même ceux qui ont été sur la sellette (ils étaient plus de dix, en plus de cette douzaine) n'ont pas fait figurer leurs noms sur cette liste. De manière générale, méfiez-vous de l'effet loupe que constitue internet sur des phénomènes qui sont minoritaires dans la réalité. L'évolution d'une crise précédente devrait montrer à ceux qui ont des états d'âme où peuvent finir ces scissions qui croient se fonder sur l'évidence et la véritable défense de la foi. Rappelez-vous les sites qui faisaient la une quotidienne à cette époque. Ce sont aujourd'hui des vaisseaux fantômes, quand ils n'ont pas purement et simplement disparu.
Enfin, qu'il s'agisse de tous les héritiers de Mgr Lefebvre, quels qu'ils soient, on ne peut qu'espérer qu'ils se retrouvent au sein de leur maison d'origine. On a le don, dans nos milieux, pour se disperser et par conséquent, pour donner une image désastreuse alors que tout le monde est d'accord sur la messe et sur les principaux points de litige du Concile. Aussi, on ne peut qu'être amenés à reconsidérer cet appel du fondateur :
« Nous déplorons d'autant plus le départ de certains de nos membres. Sans doute, cela est dû aux circonstances dans lesquelles nous vivons, circonstances où le doute s'instaure partout, où les esprits sont troublés, circonstances aussi qui veulent que, étant d'une certaine manière un corps de combat de première ligne, facilement, ceux qui sont en première ligne deviendront des francs-tireurs, croiront avoir une mission particulière. Mais il est dangereux de se constituer en francs-tireurs. On peut non seulement ne pas accomplir la volonté de Dieu, ne pas accomplir la volonté de nos supérieurs, mais on peut aussi détruire involontairement, sans doute, l'œuvre que le Bon Dieu nous demande d'accomplir. Et s'ils peuvent être excusés, d'une certaine manière, par le fait que nous sommes très dispersés, que physiquement, nous sommes très éloignés les uns des autres dans ce ministère qui absorbe notre activité, cependant, étant donné les années qu'ils ont passé dans cette maison, étant donné les liens qui les unissaient à la Fraternité [...], nous prions Dieu afin qu'ils comprennent que leur place est dans la Fraternité, que leur activité sacerdotale doit s'exercer dans l'intérieur de la Fraternité. »