SOURCE - SPO - 13 novembre 2013
Voici une contribution d’intérêt qui pourra, peut-être, répondre à des inquiétudes nées dans le milieu traditionaliste quant à l’attitude du pape François envers la forme extraordinaire. Certes, le pape François n’a pas pour la liturgie la même “sensibilité” que son prédécesseur le pape émérite Benoît XVI. Si ce dernier a, par son motu proprio Summorum Pontificum du 7 juillet 2007, considérablement facilité l’usage des livres liturgiques antérieurs à la réforme issue de Vatican II, son successeur a été soupçonné de vouloir le limiter – et la rumeur ne s’est pas limitée au milieu traditionalistes, et pas toujours pour le regretter… Nous avions noté que le cardinal Castrillon Hoyos avait été reçu en audience privée par le pape François le jeudi 31 octobre au matin, quatre jours après la fin du pèlerinage Summorum Pontificum à Rome, au cours duquel le cardinal avait célébré pour les pèlerins la forme extraordinaire. On savait aussi que le cardinal avait sollicité cette audience pour transmettre au Souverain Pontife les inquiétudes que de nombreuses personnes attachées à la forme extraordinaire lui avaient manifestées quant à son maintien par le nouveau pape. Le blogue étatsunien Catholic Culture a publié le 11 novembre un court article sur ce sujet, dont voici la traduction de la partie la plus importante à ce propos.
Voici une contribution d’intérêt qui pourra, peut-être, répondre à des inquiétudes nées dans le milieu traditionaliste quant à l’attitude du pape François envers la forme extraordinaire. Certes, le pape François n’a pas pour la liturgie la même “sensibilité” que son prédécesseur le pape émérite Benoît XVI. Si ce dernier a, par son motu proprio Summorum Pontificum du 7 juillet 2007, considérablement facilité l’usage des livres liturgiques antérieurs à la réforme issue de Vatican II, son successeur a été soupçonné de vouloir le limiter – et la rumeur ne s’est pas limitée au milieu traditionalistes, et pas toujours pour le regretter… Nous avions noté que le cardinal Castrillon Hoyos avait été reçu en audience privée par le pape François le jeudi 31 octobre au matin, quatre jours après la fin du pèlerinage Summorum Pontificum à Rome, au cours duquel le cardinal avait célébré pour les pèlerins la forme extraordinaire. On savait aussi que le cardinal avait sollicité cette audience pour transmettre au Souverain Pontife les inquiétudes que de nombreuses personnes attachées à la forme extraordinaire lui avaient manifestées quant à son maintien par le nouveau pape. Le blogue étatsunien Catholic Culture a publié le 11 novembre un court article sur ce sujet, dont voici la traduction de la partie la plus importante à ce propos.
L’ancien préfet de la Congrégation du clergé a déclaré à un groupe traditionaliste que le pape François n’avait pas l’intention de restreindre l’accès à la forme extraordinaire de la liturgie latine. « J’ai récemment rencontré le pape François et il m’a dit qu’il n’avait aucun problème avec l’ancien rite, et qu’il n’en avait pas davantage avec des groupes de laïcs et des associations comme la vôtre qui le promeuve » a déclaré le cardinal Castrillon Hoyos aux membres de la Fédération internationale Una Voce (FIUV) réunis à Rome pour une assemblée générale. Répondant aux questions de membre de la FIUV sur les tensions avec les Franciscains de l’Immaculée, le cardinal colombien a répondu que le pape avait été poussé à insister sur l’usage du Novus Ordo dans cette communauté religieuse uniquement en raison des dissensions internes et non en raison d’un quelconque jugement négatif de sa part sur la liturgie traditionnelle.