SOURCE - Radio Vatican - 23 septembre 2009
Nouveau rebondissement dans l’affaire Williamson : la télévision suédoise qui relance le sujet en décidant de diffuser une émission dont l’objectif est de montrer que le Pape était au courant des positions négationnistes de l’évêque de la fraternité Saint-Pie X. Réaction immédiate et ferme du Directeur du Bureau de presse du Saint Siège, le Père Lombardi pour qui la lettre du Pape aux évêques du 10 mars dernier a mis un point final au dossier et qu’il n’y a donc aucune raison de le rouvrir.
Claire Malapert.
Nouveau rebondissement dans l’affaire Williamson : la télévision suédoise qui relance le sujet en décidant de diffuser une émission dont l’objectif est de montrer que le Pape était au courant des positions négationnistes de l’évêque de la fraternité Saint-Pie X. Réaction immédiate et ferme du Directeur du Bureau de presse du Saint Siège, le Père Lombardi pour qui la lettre du Pape aux évêques du 10 mars dernier a mis un point final au dossier et qu’il n’y a donc aucune raison de le rouvrir.
Claire Malapert.
Note du Bureau de Presse du Saint-Siège :
Au sujet des annonces d’une nouvelle émission télévisée suédoise sur le « cas Williamson » et en réponse à certaines questions, le directeur du Bureau de presse du Saint-Siège fait remarquer que :
L’affirmation ou la seule insinuation selon laquelle le Pape aurait été informé par avance des positions de Williamson est absolument sans fondement. Ce qui a déjà été clairement nié dans la Note de la Secrétairie d’État du 4 février dernier, qui exprime également de manière très nette la dissociation radicale du Pape et de l’Église quant à toute position antisémite ou négationniste de l’Holocauste.
De plus, la lettre du Pape aux évêques, du 10 mars, a mis un point final au dossier : il n’y a donc aucune raison de le rouvrir. Le Pape a expliqué le sens de la levée de l’excommunication comme un geste qui vise à favoriser l’unité de l’Église ; il a en même temps montré l’absence totale de fondements aux accusations de manque de respect envers le peuple juif qui étaient dirigées contre lui ; il a également reconnu avec simplicité les limites de la communication vaticane en interne et vers l’extérieur ; il a par ailleurs doté la Commission Ecclesia Dei d’un nouveau statut, justement pour assurer une méthode meilleure et plus sûre de procéder dans les questions relatives aux relations avec les traditionalistes.
Relancer le « cas Williamson » ne sert donc qu’à semer de nouveau la confusion sans aucune raison.
Au sujet des annonces d’une nouvelle émission télévisée suédoise sur le « cas Williamson » et en réponse à certaines questions, le directeur du Bureau de presse du Saint-Siège fait remarquer que :
L’affirmation ou la seule insinuation selon laquelle le Pape aurait été informé par avance des positions de Williamson est absolument sans fondement. Ce qui a déjà été clairement nié dans la Note de la Secrétairie d’État du 4 février dernier, qui exprime également de manière très nette la dissociation radicale du Pape et de l’Église quant à toute position antisémite ou négationniste de l’Holocauste.
De plus, la lettre du Pape aux évêques, du 10 mars, a mis un point final au dossier : il n’y a donc aucune raison de le rouvrir. Le Pape a expliqué le sens de la levée de l’excommunication comme un geste qui vise à favoriser l’unité de l’Église ; il a en même temps montré l’absence totale de fondements aux accusations de manque de respect envers le peuple juif qui étaient dirigées contre lui ; il a également reconnu avec simplicité les limites de la communication vaticane en interne et vers l’extérieur ; il a par ailleurs doté la Commission Ecclesia Dei d’un nouveau statut, justement pour assurer une méthode meilleure et plus sûre de procéder dans les questions relatives aux relations avec les traditionalistes.
Relancer le « cas Williamson » ne sert donc qu’à semer de nouveau la confusion sans aucune raison.