SOURCE - DICI - Mgr Fellay - 20 novembre 2010
Dans le sermon qu’il a prononcé le 1er novembre à Ecône, à l’occasion des 40 ans de la Fraternité Sacerdotale Saint-Pie X, Mgr Bernard Fellay rappelait que l’Eglise est ici-bas militante, et qu’elle n’est triomphante qu’au Ciel où les saints contemplent Dieu dans la lumière de gloire.
Le combat de l’Eglise militante contre l’erreur et le péché n’est autre que celui de Notre Seigneur portant sa Croix et s’offrant en sacrifice pour la rémission de nos péchés. Quiconque rappelle aujourd’hui ces dures réalités fait figure d’obscurantiste doloriste, anté-conciliaire voire anti-conciliaire. Place à un discours œcuménique et consensuel ! Plus d’anathèmes, ni d’excommunications ! Sauf pour ceux qui ne veulent pas oublier qu’avant la Résurrection il y eut le Sacrifice de la Croix. Avant le Dimanche de Pâques nécessairement le Vendredi Saint.
Ecarter la nature militante de l’Eglise ici-bas présente le danger concret de voir les exigences évangéliques se transformer en discours lénifiants sur les « problèmes de société », avec un clergé incapable d’offrir aux âmes autre chose qu’un « soutien psychologique ». En n’oubliant pas que l’Eglise doit être militante, la Tradition ne fait pas un retour au passé, mais un retour à la réalité du Salut que nous a procuré Jésus-Christ par sa Croix.
Abbé Alain Lorans
Dans le sermon qu’il a prononcé le 1er novembre à Ecône, à l’occasion des 40 ans de la Fraternité Sacerdotale Saint-Pie X, Mgr Bernard Fellay rappelait que l’Eglise est ici-bas militante, et qu’elle n’est triomphante qu’au Ciel où les saints contemplent Dieu dans la lumière de gloire.
Le combat de l’Eglise militante contre l’erreur et le péché n’est autre que celui de Notre Seigneur portant sa Croix et s’offrant en sacrifice pour la rémission de nos péchés. Quiconque rappelle aujourd’hui ces dures réalités fait figure d’obscurantiste doloriste, anté-conciliaire voire anti-conciliaire. Place à un discours œcuménique et consensuel ! Plus d’anathèmes, ni d’excommunications ! Sauf pour ceux qui ne veulent pas oublier qu’avant la Résurrection il y eut le Sacrifice de la Croix. Avant le Dimanche de Pâques nécessairement le Vendredi Saint.
Ecarter la nature militante de l’Eglise ici-bas présente le danger concret de voir les exigences évangéliques se transformer en discours lénifiants sur les « problèmes de société », avec un clergé incapable d’offrir aux âmes autre chose qu’un « soutien psychologique ». En n’oubliant pas que l’Eglise doit être militante, la Tradition ne fait pas un retour au passé, mais un retour à la réalité du Salut que nous a procuré Jésus-Christ par sa Croix.
Abbé Alain Lorans