SOURCE - FSSPX District d'Italie - version française sur La Porte Latine - 3 juillet 2012
Le Pape vient de nommer Préfet de la Congrégation pour la Doctrine de la Foi Gerhard Ludwig Müller.
L’évêque de Ratisbonne, 64 ans, originaire de Mayence, est un
défenseur des thèses progressistes, contre lesquelles, nous dit-on, le
Pape s’efforcerait de lutter.
Une telle nomination à un poste aussi important qui fait suite à celle intervenue il y a quelques jours de l’évêque anglais Mgr [Arthur] Roche
comme Secrétaire de la Congrégation pour le Culte Divin et la
Discipline des Sacrements (tristement célèbre pour son aversion envers
la Messe traditionnelle malgré le Motu proprio Summorum Pontificum),
manifeste un choix clair du Saint-Père qui ne peut être interprété
comme une volonté de promouvoir la Tradition dans l’Eglise.
Ainsi, dans le cas de Mgr Müller, celui a professé les hérésies suivantes :
Contre la Virginité de la Très Sainte Vierge Marie
Dans son livre Dogmatique catholique : étude et pratique de la théologie, Müller
nie le dogme de la virginité de Marie. Selon lui, la virginité ne
concerne pas les « caractéristiques physiologiques du processus naturel
de la naissance de Jésus (tels que la non-ouverture du col, l’absence
de déchirure de l'hymen ou l'absence de douleurs de l'enfantement),
mais l’influx salvifique et rédempteur de la grâce du Christ dans la
nature humaine ».
Contre le dogme de la Transsubstantiation
Dans son livre La Messe, source de la vie chrétienne,
il écrit : « Corps et sang du Christ ne signifient pas les parties
physiques de l’homme Jésus présent sur la terre ou dans son corps
glorieux, […] Corps et sang signifient plutôt une présence du Christ à
travers le signe du pain et du vin. Mgr Müller explique ainsi la
transsubstantiation : « L’essence du pain et du vin doit être définie
dans un sens anthropologique. Le caractère naturel de ces dons [pain et
vin] comme fruits de la terre et du travail des hommes, comme produits
naturels et culturels, symbolise la nourriture et la restauration des
personnes et de la communauté humaine dans le signe d’un repas commun
[…]. L’être naturel du pain et du vin est transformé par Dieu dans le
sens que cet être montre et réalise la communion salvifique ».
Les protestants font partie de l’Eglise
Au cours d’un discours en
l’honneur de l’évêque luthérien Johannes Friedrich, Mgr Müller a
affirmé le 11 octobre 2011 : « Le baptême est le caractère fondamental
qui nous unit sacramentellement au Christ aux yeux du monde dans une
seule Eglise visible. Nous, chrétiens, catholiques et protestants,
sommes donc déjà unis dans ce que nous appelons l’Eglise visible. Au
sens strict, il n’y a pas plusieurs Eglises, qui existeraient les unes à
coté des autres, mais il existe des divisions, des ruptures à
l’intérieur d’un peuple unique et d’une unique maison de Dieu ».
Etude du District d'Italie du 3 juillet 2012 - Merci au traducteur italien