SOURCE - SPO - 6 juillet 2012
Il n’y a pas qu’en Angleterre que l’attirance des futurs prêtres pour la liturgie traditionnelle se remarque. Aux Pays-Bas aussi.
En avril 2011, dans sa lettre 278 s’interrogeant sur « la fin du long hiver hollandais », Paix liturgique avait relevé qu’au séminaire diocésain de Bois-le-Duc (s’hertogenbosch),
En avril 2011, dans sa lettre 278 s’interrogeant sur « la fin du long hiver hollandais », Paix liturgique avait relevé qu’au séminaire diocésain de Bois-le-Duc (s’hertogenbosch),
« où le recteur semble bien disposé envers le motu proprio, le canoniste allemand Gero Weishaupt a été autorisé à célébrer trois fois par semaine la forme extraordinaire et les séminaristes ont la liberté de se joindre à lui. »
Ce n’est donc pas tout à fait fortuit si c’est précisément de ce séminaire de Sint-Janscentrum que nous vient la bonne nouvelle que nous rapporte le blogueur Mark de Vries.
Le mois dernier, deux pensionnaires de Sint-Janscentrum ont été ordonnés à la prêtrise en la cathédrale de s’Hertogenbosch : les abbés Patrick Kuis et Geoffrey de Jong. Et, preuve qu’en Hollande aussi la forme extraordinaire séduit les jeunes prêtres, l’abbé Kuis (27 ans) a tenu à ce que l’une de ses premières messes soit une messe dans la forme traditionnelle. Le 24 juin, il a en effet pu célébrer une messe solennelle en l’église Sainte-Agnès d’Amsterdam que dessert la Fraternité Saint-Pierre.
Une démarche rare pour un prêtre diocésain et riche de promesses dans un pays dont le catholicisme a été profondément meurtri par le modernisme. Notons enfin que l’orientation traditionnelle de l’abbé Kuis ne semble pas lui valoir d’ostracisme particulier puisqu’il a été affecté par son évêque ni plus ni moins qu’à la cathédrale de s’Hertogenbosch…