SOURCE - Abbés Pfeiffer et Chazal - version française par le blog "Avec l'Immaculée" - 16 septembre 2012
Sermon de l’abbé Pfeiffer du 16 septembre 2012, Manille.
Aujourd’hui, c’est le 16ème dimanche après la Pentecôte. Nous sommes à Manille, devant l’Eglise Notre-Dame des Victoires et nous disons la Messe dans la rue, parce que nous ne sommes pas autorisés à dire la Messe dans l’Eglise. Même les Messes privées nous sont interdites à l’intérieur de l’Eglise par décision de nos supérieurs. Ils disent que nous sommes encore membres de la FSSPX mais nous ne sommes pas autorisés à dire de Messe dans l’Eglise, mêmes des messes privées. Et donc nous disons la Messe, ici dans la rue.
[lecture du dernier commentaire eleison de Mgr Williamson, n°270 : Rebelle, diviseur]
L’abbé Couture nous a dit hier, à l’abbé Chazal et à moi-même, que Mgr Fellay était revenu sur ses pas et avait reconnu qu’il avait fait une erreur, une erreur en faisant confiance à Rome, et qu’il ne mettait plus maintenant sa confiance en Rome. Mais la reconnaissance de cette erreur ne signifie pas que nous avons la permission de continuer à prêcher contre cette erreur, la reconnaissance de cette erreur ne signifie pas que nous avons la permission de dire la Messe dans une chapelle de la Fraternité, la reconnaissance de cette erreur ne signifie pas que nous avions raison de prêcher ouvertement contre cette erreur et donc cet évêque semble avoir admis qu’il a fait une erreur de jugement mais pas une erreur dans ses enseignements et c’est pourquoi nous nous retrouvons toujours dehors et nous devons continuer à prêcher la vérité à temps et à contre-temps ; c’est notre devoir en tant que prêtres catholiques. Nous ne condamnons et nous ne jugeons personne mais nous sommes jugés par Dieu si nous ne disons pas la vérité. C’est pourquoi, nous devons parler. Et les conditions de retour à nos prieurés, c’est que nous devons maintenir le silence, que nous ne parlions pas contre les erreurs… Or il est nécessaire que nous le fassions. Nous devons faire notre devoir en temps que prêtres, comme l’a dit Mgr Tissier lors de son sermon d’ordinations en juin, en Amérique, à Winona. Que Dieu vous bénisse tous.
Au nom du Père et du Fils et du Saint-Esprit. Amen.
[lecture du dernier commentaire eleison de Mgr Williamson, n°270 : Rebelle, diviseur]
L’abbé Couture nous a dit hier, à l’abbé Chazal et à moi-même, que Mgr Fellay était revenu sur ses pas et avait reconnu qu’il avait fait une erreur, une erreur en faisant confiance à Rome, et qu’il ne mettait plus maintenant sa confiance en Rome. Mais la reconnaissance de cette erreur ne signifie pas que nous avons la permission de continuer à prêcher contre cette erreur, la reconnaissance de cette erreur ne signifie pas que nous avons la permission de dire la Messe dans une chapelle de la Fraternité, la reconnaissance de cette erreur ne signifie pas que nous avions raison de prêcher ouvertement contre cette erreur et donc cet évêque semble avoir admis qu’il a fait une erreur de jugement mais pas une erreur dans ses enseignements et c’est pourquoi nous nous retrouvons toujours dehors et nous devons continuer à prêcher la vérité à temps et à contre-temps ; c’est notre devoir en tant que prêtres catholiques. Nous ne condamnons et nous ne jugeons personne mais nous sommes jugés par Dieu si nous ne disons pas la vérité. C’est pourquoi, nous devons parler. Et les conditions de retour à nos prieurés, c’est que nous devons maintenir le silence, que nous ne parlions pas contre les erreurs… Or il est nécessaire que nous le fassions. Nous devons faire notre devoir en temps que prêtres, comme l’a dit Mgr Tissier lors de son sermon d’ordinations en juin, en Amérique, à Winona. Que Dieu vous bénisse tous.
Au nom du Père et du Fils et du Saint-Esprit. Amen.
Sermon de l’abbé Chazal, le 16 septembre 2012, ManilleAu nom du Père et du Fils et du St Esprit. Ainsi soit-il.
Notre Seigneur nous dit que, lorsque nous sommes invités à la noce, nous devons rester à la dernière place. Et donc c’est une grande bénédiction pour nous qu’aujourd’hui nous soyons vraiment à la dernière place… Nous avons cette promesse de Notre-Seigneur que si nous restons à la dernière place, Notre-Seigneur, éventuellement nous fera monter, non pas nous, mais notre cause. Il élèvera notre cause, il présentera notre cause à la connaissance des hommes, il apportera la vérité à l’âme de ceux qui s’en sont écartés. Aujourd’hui, la situation dans le monde est très confuse, mais il n’y a pas de meilleur sentier que le sentier de l’humilité et de la vérité, parce que l’humilité est la vérité. L’humilité est la vérité sur nous-mêmes et la vérité sur Dieu. Donc si nous abandonnons la vérité de Dieu, nous ne sommes plus humbles et nous sommes trompés par l’orgueil en cours de chemin. Et c’est pourquoi, pour servir la vérité, c’est important d’être prêt à occuper la dernière place et à être entièrement rejeté, pour l’amour de la vérité. C’est ce que Notre-Dame a vraiment compris.
Au nom du Père, et du Fils et du Saint-Esprit. Amen.