Le cardinal Dario Castrillón Hoyos a vécu en direct la renonciation du pape. Il faisait partie des cardinaux qui participaient au consistoire pour fixer la date de canonisation de trois saints, parmi lesquels Mère Laura, qui sera le 12 mai prochain la première sainte colombienne.
« Ce fut un bouleversement terrible, un coup inattendu, je veux dire pour nous les cardinaux, nous étions environ 20 ou 25 au consistoire et la nouvelle nous a tous surpris. Très peu étaient au courant. »
Le cardinal Castrillón assure que cela a été une nouvelle inattendue, mais qui ne l’a pas surpris car il avait déjà lui-même entendu le pape parler de cette possibilité par le passé.
« Personnellement, j’avais été surpris de l’entendre un jour dire, non pas pour des problèmes touchant au Saint Père, mais pour des problèmes de quelque prêtre : « Je pense personnellement que je me retirerais dans un couvent pour prendre le temps de la réflexion et de la prière ».
Le cardinal Castrillón connait Joseph Ratzinger depuis de nombreuses années. Quand ce dernier était cardinal, ils vivaient dans le même bâtiment de la Piazza Città Leonina, à quelques mètres du Vatican.
Ensuite, quand il fut élu pape ils ont travaillé ensemble à la commission Ecclesia Dei, chargée du retour des traditionalistes de Mgr Lefebvre dans l’Église catholique. Une question qui reste toujours ouverte.
«Il a manifesté de la générosité en recevant les évêques qui étaient dans cette situation, en les recevant à Castel Gandolfo. Le Saint Père a suivi, pas à pas, je peux le dire, avec un amour pour le Christ et pour l’Église. Le problème qu’avaient les évêques de la Fraternité Saint-Pie X, de Mgr Lefebvre, était l’ordination sans la permission du pape, sans mandat pontifical. Ce fut la seule raison de l’excommunication. Pour la suspens, c’était autre chose. Il a analysé tout cela avec beaucoup de sérieux, avec sans froid dans les réunions que nous avions à Ecclesia Dei. Nous étions confrontés à ce problème et il n’a pas hésité un instant, comme pape, et pour l’amour de l’Église, à ouvrir les bras à la réconciliation».
Le cardinal Castrillón a plus de 80 ans. Par conséquent, il ne votera pas au conclave, mais il assure que même s’il vit avec douleur la renonciation de Benoît XVI, quand la fumée blanche sortira et qu’on connaîtra le nom du nouveau successeur de Pierre, il « inclinera la tête pour rendre hommage au nouveau guide de l’Église en ces temps tourmentés ».
« Ce fut un bouleversement terrible, un coup inattendu, je veux dire pour nous les cardinaux, nous étions environ 20 ou 25 au consistoire et la nouvelle nous a tous surpris. Très peu étaient au courant. »
Le cardinal Castrillón assure que cela a été une nouvelle inattendue, mais qui ne l’a pas surpris car il avait déjà lui-même entendu le pape parler de cette possibilité par le passé.
« Personnellement, j’avais été surpris de l’entendre un jour dire, non pas pour des problèmes touchant au Saint Père, mais pour des problèmes de quelque prêtre : « Je pense personnellement que je me retirerais dans un couvent pour prendre le temps de la réflexion et de la prière ».
Le cardinal Castrillón connait Joseph Ratzinger depuis de nombreuses années. Quand ce dernier était cardinal, ils vivaient dans le même bâtiment de la Piazza Città Leonina, à quelques mètres du Vatican.
Ensuite, quand il fut élu pape ils ont travaillé ensemble à la commission Ecclesia Dei, chargée du retour des traditionalistes de Mgr Lefebvre dans l’Église catholique. Une question qui reste toujours ouverte.
«Il a manifesté de la générosité en recevant les évêques qui étaient dans cette situation, en les recevant à Castel Gandolfo. Le Saint Père a suivi, pas à pas, je peux le dire, avec un amour pour le Christ et pour l’Église. Le problème qu’avaient les évêques de la Fraternité Saint-Pie X, de Mgr Lefebvre, était l’ordination sans la permission du pape, sans mandat pontifical. Ce fut la seule raison de l’excommunication. Pour la suspens, c’était autre chose. Il a analysé tout cela avec beaucoup de sérieux, avec sans froid dans les réunions que nous avions à Ecclesia Dei. Nous étions confrontés à ce problème et il n’a pas hésité un instant, comme pape, et pour l’amour de l’Église, à ouvrir les bras à la réconciliation».
Le cardinal Castrillón a plus de 80 ans. Par conséquent, il ne votera pas au conclave, mais il assure que même s’il vit avec douleur la renonciation de Benoît XVI, quand la fumée blanche sortira et qu’on connaîtra le nom du nouveau successeur de Pierre, il « inclinera la tête pour rendre hommage au nouveau guide de l’Église en ces temps tourmentés ».