L’appel à la paix est certainement une bonne chose. On aurait pu souhaiter que le Saint Père fasse la distinction entre la paix sur terre et la fidélité à la volonté divine et inviterait les gens à rechercher plus spécifiquement la paix auprès du seul qui peut la donner : Notre Seigneur Jésus Christ, Rex Pacificus. La distinction entre la violence légitime et l’illégitime est nécessaire, tout comme la distinction entre la vraie paix et la fausse paix.
Néanmoins, nous apprécions l’invitation à prier et à jeûner et nous espérons que non seulement les catholiques, mais également tout le monde répondra à l’appel du pape en priant Notre Seigneur Jésus Christ et sa Sainte Mère. En effet, elle s’est elle-même déclarée reine de la Paix à Fatima et celle que Dieu a faite médiatrice de toutes grâces.
Que le pape trouve dans cette nouvelle escalade de violence une occasion de répondre à la demande de Notre Dame, en donnant au monde entier, par l’effet de son intervention une nouvelle preuve que l’Église catholique est l’unique religion à posséder le pouvoir d’intercéder auprès de Dieu et les moyens de sauver les âmes.
Le pape François a lancé un vibrant appel à la paix en Syrie, exprimant sa douleur et sa préoccupation à propos du conflit et en demandant aux parties concernées et à la communauté internationale de s’engager sur le chemin de la négociation, mettant de côté les intérêts partisans. Son appel a été lancé lors de la prière de l’Angelus sur la place Saint-Pierre à midi, en présence de milliers de fidèles. Nous vous proposons ci-dessous un extrait de l’homélie du Saint-Père :
«Que le cri de la paix s’élève pour arriver au cœur de tous et que tous déposent les armes et se laissent guider par le souffle de la paix.« Voilà pourquoi, frères et sœurs, j’ai décidé d’organiser pour toute l’Église, le 7 septembre prochain, veille de la célébration de la Nativité de Marie, Reine de la Paix, une journée de jeûne et de prière pour la paix en Syrie, au Moyen-Orient, et dans le monde entier, et j’invite aussi à s’unir à cette initiative, par la manière qu’ils retiendront la plus opportune, les frères chrétiens non catholiques, les adeptes des autres religions, ainsi que les hommes de bonne volonté.« Le 7 septembre, sur la Place Saint-Pierre – ici – de 19h00 à 24h00, nous nous réunirons en prière et dans un esprit de pénitence pour invoquer de Dieu ce grand don pour la bien-aimée Nation syrienne et pour toutes les situations de conflit et de violence dans le monde. L’humanité a besoin de voir des gestes de paix et d’entendre des paroles d’espérance et de paix ! Je demande à toutes les Églises particulières, outre le fait de vivre cette journée de jeûne, d’organiser des actions liturgiques à cette intention.À Marie, nous demandons de nous aider à répondre à la violence, au conflit et à la guerre, par la force du dialogue, de la réconciliation et de l’amour. Elle est mère : qu’elle nous aide à retrouver la paix ; nous sommes tous ses enfants ! Aide-nous, Marie, à dépasser ce moment difficile et à nous engager à construire chaque jour et dans tous les domaines une culture authentique de la rencontre et de la paix. Marie, Reine de la paix, prie pour nous !»