SOURCE - Le Salon Beige - 26 octobre 2014
Ces 25, 26 et 27 octobre, la Fraternité sacerdotale Saint-Pie X organisait son pèlerinage annuel à Lourdes, pèlerinage qui bénéfice du généreux accueil des autorités des sanctuaires depuis une quinzaine d'années. Cette édition 2014 revêtait un caractère singulier puisque l'oeuvre fondée par Mgr Lefebvre célébrait le centenaire de la mort de son patron protecteur, le saint pape Pie X. Pour l'occasion, tous les supérieurs de séminaire et de district avaient fait le déplacement, les messes des trois journées étant célébrées par les trois évêques de la Fraternité devant une assistance dont le nombre n'a pour l'instant jamais été égalé au cours des pèlerinages précédents.
Ces 25, 26 et 27 octobre, la Fraternité sacerdotale Saint-Pie X organisait son pèlerinage annuel à Lourdes, pèlerinage qui bénéfice du généreux accueil des autorités des sanctuaires depuis une quinzaine d'années. Cette édition 2014 revêtait un caractère singulier puisque l'oeuvre fondée par Mgr Lefebvre célébrait le centenaire de la mort de son patron protecteur, le saint pape Pie X. Pour l'occasion, tous les supérieurs de séminaire et de district avaient fait le déplacement, les messes des trois journées étant célébrées par les trois évêques de la Fraternité devant une assistance dont le nombre n'a pour l'instant jamais été égalé au cours des pèlerinages précédents.
Ce dimanche, pour la fête du Christ-Roi, le supérieur général, Mgr Bernard Fellay, est revenu sur le thème de cette fête, ainsi que sur le saint pape et sur Notre Dame. Il a lancé un appel à ne pas vivre selon une peur trop humaine et à savoir faire fructifier la vertu d'espérance (bientôt en ligne ici):
"On a peur, lorsqu'on risque de perdre quelque chose, d'une certaine manière. Il y a toujours quelque chose à perdre, jusqu'à la vie. Eh bien, c'est ce regard (d'espérance, ndlr) qu'il faut avoir aujourd'hui. Regardez l'histoire comtemporaine. Regardez depuis Vatican II. Au fond, l'Eglise a eu peur de perdre les gens et, au lieu de regarder vers les moyens éternels, elle a cherché des moyens humains pour garder les hommes. C'est l'histoire de Vatican II, c'est l'histoire de ces réformes, de la nouvelle messe. On a prétendu vouloir se mettre au niveau des hommes, on a cherché par des moyens humains à résoudre une bataille surhumaine. Ce n'étaient pas les moyens humains qui allaient compter. Mes bien chers frères, ce problème n'est pas que chez les modernes, il est aussi chez nous. Cette tentation de vouloir résoudre les problèmes par nous-mêmes, avec nos propres forces, n'est-ce pas ce qui guident ceux qu'on appelle les sédévacantistes ou les soi-disants résistants ? On veut résoudre encore une foi par soi-même, par ses propres moyens, des problèmes qui nous dépassent.
La vraie solution, la vraie réponse est dans ce regard vers le Bon Dieu et dans l'attente de son secours qui nous est promis. Il faut garder cette perle, ce trésor du Ciel, de la grâce qui a été déposé en nos mains, sans aucun mérite de notre part, ce trésor de la Tradition, comment pourrions nous prétendre le conserver par nos propres forces, par des moyens humains ? ce combat est immense. Le seul moyen de vaincre il est dans le nom du Seigneur. Il y a un mot dans l'Evangile dont il faudrait se rappeler souvent : Gaudium Domini fortitudo nostra, la Joie du Seigneur, c'est notre force. On ne regarde plus ses propres moyens, ses propres qualités ou défauts, on regarde notre Seigneur : "Sans moi, vous ne pouvez rien faire". Cela change tout, cela change toutes les perspectives. Et cela permet de vaincre cette peur naturelle qui paralyse, qui empêche d'avancer, qui fait qu'on risque devant la menace de se recroqueviller sur soi-même pour défendre ce bien alors que Notre Seigneur nous dit que la lumière, on ne la met pas sous le boisseau."
Il y a un mois, le 21 septembre, Mgr Fellay a été reçu à Rome avec ses deux assistants par le cardinal Gerhard Müller, supérieur de la Congrégation pour la doctrine de la Foi, et Mgr Guido Pozzo, secrétaire de la commission pontificale Ecclesia Dei.