S.E.R. Mgr Mario Oliveri |
SOURCE - Notions Romaines - 25 octobre 2014
Le magasine catholique libéral britannique The Tablet a reçu la confirmation de la visitation du diocèse d’Albenga-Imperia (Ligurie, Italie) de la part du Père Frederico Lombardi, porte-parole du Vatican. The Tablet semble confirmer ce que rapportait le journal séculier italien Savona qui avait affirmé que l’intervention fut ordonnée par les plus hautes instances de l’Église, en l’occurrence le Pape lui-même.
Le magasine catholique libéral britannique The Tablet a reçu la confirmation de la visitation du diocèse d’Albenga-Imperia (Ligurie, Italie) de la part du Père Frederico Lombardi, porte-parole du Vatican. The Tablet semble confirmer ce que rapportait le journal séculier italien Savona qui avait affirmé que l’intervention fut ordonnée par les plus hautes instances de l’Église, en l’occurrence le Pape lui-même.
Le Père Lombardi affirma au Tablet que le Diocèse «peut s’attendre à recevoir un visiteur apostolique» sans donner plus de détails.
Un «investigateur indépendant» a relaté les accusations suivantes contre les candidats du séminaire diocésain: certains possèdent des tatous, d’autres des anciens mannequins ou encore d’anciens amateurs de culturisme, etc. Même si ces affirmations sont vraies (ce qui est loin d’être assuré connaissant la violente haine que lui voue bon nombre d’évêques libéraux de la CEI), pourquoi François punirait-il quelqu’un qui tend la main aux périphéries? Serait-ce parce que la main que tend Mgr Oliveri est la douce main de la miséricorde et la ferme poigne de la doctrine du Christ?
Même si Mgr Oliveri eut commis quelque faute dans le discernement des vocations, pourquoi protéger les cardinaux Danneels, Mahoney et compagnie? Personne n’est dupe quant à la raison principale derrière cette intervention: la généreuse pastorale liturgique de l’Évêque, qui célébra lui-même la messe traditionnelle dans son diocèse. Certains affirment que la lettre qu’envoya Mgr Oliveri à Rome pour défendre les trois prieurés des Franciscains de l’Immaculée dans son diocèse fut la goutte de trop pour Rome qui se décida à intervenir. Avant la fermeture des prieurés, Mgr Oliveri avait accordé la permission aux frères franciscains de l’Immaculée de continuer à célébrer la messe traditionnelle.