SOURCE - Riposte Catholique - 14 avril 2016
Le frère Vincent-Marie de la Résurrection, chanoine régulier de la Mère de Dieu, a rendu son âme à Dieu dimanche 10 avril. Agé de 39 ans, le frère Vincent souffrait depuis plusieurs années d’une sclérose en plaque qui l’a, petit à petit, complètement immobilisé. Le frère Vincent sera inhumé le samedi 16 avril à l’Abbaye de Lagrasse à 10h.
Le frère Vincent-Marie de la Résurrection, chanoine régulier de la Mère de Dieu, a rendu son âme à Dieu dimanche 10 avril. Agé de 39 ans, le frère Vincent souffrait depuis plusieurs années d’une sclérose en plaque qui l’a, petit à petit, complètement immobilisé. Le frère Vincent sera inhumé le samedi 16 avril à l’Abbaye de Lagrasse à 10h.
Nous vous invitons à lire le beau témoignage de ses frères Chanoines
Frère Vincent a pris l’habit le 19 mars 2005. Il a vécu les premières années de restauration de l’abbaye, en mettant au service de tous ses qualités professionnelles d’électricien. Son tempérament actif et son sens pratique faisaient de lui un homme organisé, prévoyant et méticuleux. Il aimait le travail bien fait et veillait à tous les détails.Atteint de sclérose en plaques, il a perdu petit-à-petit ses capacités de mouvement. S’aidant d’abord de cannes, puis en fauteuil roulant et enfin couché dans son lit depuis trois ans, cet homme actif a fait l’expérience du dépouillement. Il y a révélé un sens surnaturel de l’apostolat. Durant ses séjours à l’hôpital ou les pèlerinages à Lourdes, il ne cessait de témoigner de sa foi, et marquait tous ceux qui le rencontraient par sa joie profonde et simple. Il a ainsi réconforté de nombreux malades mais aussi les infirmières et les médecins qui s’occupaient de lui.De plus en plus diminué dans son intégrité physique, il a déployé sa stature spirituelle. Il disait : Comme j’aimerais aller vite au Ciel, mais comme Dieu voudra ! Je lui ai tout donné, Il m’a tout pris, je le remercie !Il devenait, au cœur de notre communauté, un exemple de prière perpétuelle et d’abandon joyeux dans les mains du Seigneur. Accueillant chacun par son beau sourire, il n’a cessé jusqu’à la fin de prier et d’offrir ses souffrances pour les nombreuses intentions que tous venaient -parfois de loin- lui confier. On ne l’a jamais entendu se plaindre. Depuis quelques années, il répétait : je ne peux peux plus rien faire sauf prier et sourire.Depuis quelques temps, il portait très particulièrement les intentions de l’Église que le Cardinal Robert Sarah venait lui confier régulièrement. Ces visites creusaient profondément en lui le sens de sa mission de prière et de silence.Ces derniers mois, ne pouvant plus parler, il ne cessait de tenir son rosaire à la main.Dimanche matin, ses derniers instants ont été simples et paisibles. Il a reçu les derniers Sacrements du Père Abbé, sa maman et sa sœur étaient providentiellement présentes, puis en quelques minutes alors que les frères de la communauté se rassemblaient, il a remis son âme à Dieu.