SOURCE - FSSPX Actualités - 21 mars 2018
Le samedi 7 avril 2018, un symposium intitulé « Eglise, où vas-tu ? », avec un sous-titre éloquent : « Il faut être aveugle pour ne pas voir la confusion à l’œuvre dans l’Eglise », se tiendra à Rome, non loin de la basilique Saint-Pierre, avec la participation de plusieurs cardinaux et évêques.
Le samedi 7 avril 2018, un symposium intitulé « Eglise, où vas-tu ? », avec un sous-titre éloquent : « Il faut être aveugle pour ne pas voir la confusion à l’œuvre dans l’Eglise », se tiendra à Rome, non loin de la basilique Saint-Pierre, avec la participation de plusieurs cardinaux et évêques.
La réunion entend proposer un bilan critique de la vie de l’Eglise depuis le début de l’actuel pontificat qui est entré dans sa sixième année, ce 13 mars 2018.
Elle est organisée par un collectif italien « Les amis du cardinal Carlo Caffarra », en référence au prélat défunt qui fut l’un des signataires des fameux dubia implorant le pape de faire la clarté sur les points les plus controversés de l'exhortation Amoris lætitia, restés sans réponse à ce jour.
Le but de ce symposium - qui se place sous le patronage spirituel du cardinal Henry Newmann – est de proposer une définition claire de la fonction du magistère suprême dans l’Eglise, ainsi que de marquer les limites de l’autorité du pape et des évêques.
D’ores et déjà, le cardinal Francis Arinze, ancien préfet de la Congrégation pour le culte divin et la discipline des sacrements aujourd’hui dirigée par le cardinal Robert Sarah, et le cardinal Joseph Zen, évêque émérite de Hong-Kong, ont confirmé leur venue : d’autres hauts prélats, dont les noms seront dévoilés d’ici peu, ont assuré les organisateurs de leur présence.
La réunion devrait s’achever - selon ce que rapporte le vaticaniste Sandro Magister - par la lecture d’une declaratio ou profession de foi concise sur les principaux points de la foi et de la morale catholiques les plus contestés aujourd’hui.
Cette declaratio ne sera pas signée par quelques prélats comme les dubia des cardinaux Brandmüller, Burke, Caffarra et Meisner, mais proposée à l’Eglise et au monde comme l’écho fidèle du sensus fidei des baptisés. Puisse-t-elle être reçue avec attention par le Successeur de Pierre dont le silence face aux dubia cause un trouble sans cesse grandissant.