AFP - 30 août 2005
Le cardinal italien Francesco Pompedda a relevé mardi que le vrai problème qui oppose les catholiques intégristes au Vatican "n'est pas la messe en latin", mais leur rejet du concile Vatican II.
Interrogé par le quotidien La Reppublica au lendemain de la rencontre entre le pape Benoît XVI et Mgr Fellay, supérieur de la fraternité sacerdotale Saint Pie X, le cardinal Pompedda a souhaité que la Fraternité "fasse les pas nécessaires à sa réintégration dans l'Eglise".
"Le vrai problème n'est pas la messe en latin" à laquelle les catholiques intégristes restent attachés, puisque elle peut déjà être célébrée, a souligné le haut-prélat, qui siège dans plusieurs congrégations de la Curie.
Mais si les catholques qui en 1988 ont suivi dans le schisme Mgr Marcel Lefebvre "ne reconnaissent pas la validité doctrinale du Concile comme mouvement historique de renouveau de l'Eglise en ligne avec la traditionje ne crois pas qu'il y aura du nouveau", a-t-il ajouté.
Les catholiques intégristes rejettent les orientations du Concile Vatican II (1962-1965) et notamment l'oecuménisme, le dialogue interreligieux et la reconnaissance de la liberté religieuse.
La première rencontre officielle entre un pape et le chef de file des intégristes depuis la rupture de 1988 est par ailleurs critiquée par l'aile dure de ce courant qui craint une "trahison".
"Il ne faudrait pas que la glorieuse resistance de Mgr Lefebvre se perde dans les sables de la négociation pour la négociation", a estimé un des chefs historiques de la Fraternité Saint Pie X en France, l'abbé Guillaume de Thalouarn.
Le prêtre qui a été durant des années vicaire de l'église parisienne Saint-Nicolas du Chardonnet occupée depuis 1977 par les intégristes, a quitté il y a quelques mois la Fraternité et accuse ses dirigeants d'opportunisme.
Il s'exprimait mardi sur le site d'un courant dissident de la Fraternité Saint Pie X baptisé "canal historique". Le débat sur le rapprochement avec le Vatican est très animé sur les très nombreux sites internet des catholiques intégristes, a constaté l'AFP.
Le pape et Mgr Fellay ont convenu lundi qu'il fallait "procéder par étapes et dans un délai raisonnable" pour surmonter les obstacles à la réintégration de la Fraternité dans l'Eglise.
Le cardinal italien Francesco Pompedda a relevé mardi que le vrai problème qui oppose les catholiques intégristes au Vatican "n'est pas la messe en latin", mais leur rejet du concile Vatican II.
Interrogé par le quotidien La Reppublica au lendemain de la rencontre entre le pape Benoît XVI et Mgr Fellay, supérieur de la fraternité sacerdotale Saint Pie X, le cardinal Pompedda a souhaité que la Fraternité "fasse les pas nécessaires à sa réintégration dans l'Eglise".
"Le vrai problème n'est pas la messe en latin" à laquelle les catholiques intégristes restent attachés, puisque elle peut déjà être célébrée, a souligné le haut-prélat, qui siège dans plusieurs congrégations de la Curie.
Mais si les catholques qui en 1988 ont suivi dans le schisme Mgr Marcel Lefebvre "ne reconnaissent pas la validité doctrinale du Concile comme mouvement historique de renouveau de l'Eglise en ligne avec la traditionje ne crois pas qu'il y aura du nouveau", a-t-il ajouté.
Les catholiques intégristes rejettent les orientations du Concile Vatican II (1962-1965) et notamment l'oecuménisme, le dialogue interreligieux et la reconnaissance de la liberté religieuse.
La première rencontre officielle entre un pape et le chef de file des intégristes depuis la rupture de 1988 est par ailleurs critiquée par l'aile dure de ce courant qui craint une "trahison".
"Il ne faudrait pas que la glorieuse resistance de Mgr Lefebvre se perde dans les sables de la négociation pour la négociation", a estimé un des chefs historiques de la Fraternité Saint Pie X en France, l'abbé Guillaume de Thalouarn.
Le prêtre qui a été durant des années vicaire de l'église parisienne Saint-Nicolas du Chardonnet occupée depuis 1977 par les intégristes, a quitté il y a quelques mois la Fraternité et accuse ses dirigeants d'opportunisme.
Il s'exprimait mardi sur le site d'un courant dissident de la Fraternité Saint Pie X baptisé "canal historique". Le débat sur le rapprochement avec le Vatican est très animé sur les très nombreux sites internet des catholiques intégristes, a constaté l'AFP.
Le pape et Mgr Fellay ont convenu lundi qu'il fallait "procéder par étapes et dans un délai raisonnable" pour surmonter les obstacles à la réintégration de la Fraternité dans l'Eglise.