SOURCE - Touforek - Forum Catholique - 14 juillet 2008
Le premier est l'abbé Hubert BLIN, curé de Saint Georges de la Villette dans le XIXè, célébrant le jeudi soir dans la forme extraordinaire et ayant autorisé une Messe dominicale dans sa paroisse célébrée par l'abbé Barthe puis interdite par l'évêché (voir ici).
Le second est l'abbé Olivier HOROVITZ, vicaire à Notre-dame de Clignancourt (XVIIIè) et qui célébrait la Messe dans la forme extraordinaire le vendredi et le samedi matin.
L'annonce des mutations du diocèse ayant été publié ici, on peut apprendre que tous les deux quittent le diocèse et sont mis à la disposition du diocèse de Fréjus-Toulon.
L'annonce des mutations du diocèse ayant été publié ici, on peut apprendre que tous les deux quittent le diocèse et sont mis à la disposition du diocèse de Fréjus-Toulon.
Deux prêtres quittent donc leur diocèse d'origine. Leur départ a-t-il un rapport avec la forme extraordinaire? Je n'en sais rien. Mais la coïncidence est troublante quand on sait que ces deux prêtres n'étaient pas de la même paroisse et qu'ils partent dans un diocèse où l'évêque fait preuve de bienveillance vis à vis des tradis.
Ces prêtres sont tous deux relativement jeunes, portant la soutane, et ayant appliqué spontanément le Motu Proprio, ce qui dénote indubitablement dans le paysage ecclésial parisien. Les messes qu'ils célébraient étaient "privées", ce qui veut dire qu'ils célébraient cette Messe par choix et non pas de mauvaise grâce, parce qu'un groupe stable actif les aurait contraint d'appliquer le Motu Proprio.
Paris perd deux bons prêtres et trois Messes de semaine dans la forme extraordinaire. Quel dommage!