La Fédération internationale Una-Voce, association militant pour la messe en latin et en grégorien en accord avec le magistère et l’autorité du pape, a parlé dans son rapport de la manière dont est reçue par les évêques la libéralisation de l’ancienne messe décrétée par le pape (dans le document motu proprio Summorum Pontificum). L’assocation relève notamment ceci (traduit de l’allemand d’après Katholisch Glauben und Leben, mai-juin 2009, qui a publié le rapport international d’Una Voce): “Les membres de la Fédération Una Voce du monde entier ont été priés de communiquer leurs observations en ce qui concerne la réception du “Motu proprio” dans leurs différents pays. Comme cela ressort clairement de ces observations, on relève un degré de mécontentement de la part des évêques, en beaucoup de pays, contre le “Summorum Pontificum”, de même que les tentatives de beaucoup d’évêques qui cherchent à contrer la volonté du Saint-Père, alors que celui-ci désire guérir les blessures de la séparation et arriver à une “réconciliation intérieure au coeur de l’Eglise”. (…) Ces évêques ont refusé de réagir positivement et ont empêché leurs prêtres de célébrer dans la forme extraordinaire (ancienne messe). Tout cela est bien triste, mais d’après les informations qui ont été livrées par les membres de Una Voce, il ressort qu’il y en a beaucoup trop (d’évêques) pour être comptés et il serait incorrect d’en nommer seulement quelques-uns. Dans quelques pays, les conférences d’évêques ont refusé de reconnaître à leurs prêtres le droit de célébrer la messe dans la forme extraordinaire (ancienne messe); en réalité, ils ne défendent pas ouvertement à leurs prêtres de célébrer cette messe, mais ils ont fixé des directives sévères qui, dans la pratique, enlèvent à leurs prêtres la liberté de le faire.”