SOURCE - Stéphane Bersauter - ladepeche.fr - 25 septembre 2010
Depuis trois semaines, l'évêque Mgr Herbreteau est attaqué en termes polis , sur internet notamment, au motif qu'il a choisi, selon ses détracteurs, « d'interdire les cours de catéchisme (sic) » dispensés par l'Institut du Christ Roi Souverain Prêtre (une trentaine d'enfants et d'adolescents) et qu'il a décidé de plus de « restreindre la délivrance des sacrements ».
Considérant qu'il n'était pas bien accueilli, l'Institut susnommé a donc choisi de se retirer du diocèse à la fin août. L'ICRSP dispensait des messes en latin, autrement appelées « messes traditionnelles » oude «forme extraordinaire» voulues par le Motu Proprio de Benoît XVI et appliqué depuis trois ans dans les paroisses, peu nombreuses, qui le souhaitaient. Ce texte doit permettre un usage plus large du missel dit « de Saint Pie V » dans l'Église catholique.
« La pastorale montre ici son vrai visage de rejet et d'exclusion » peut-on lire entre autres commentaires sentis sur les choix de l'évêché. Même oint de l'huile de la Sainte Ampoule, le torchon brûle entre les traditionalistes et l'évêché. Aux dernières nouvelles, l'Institut et l'évêque ont « repris contact ». « Nous avons décidé, explique Mgr Herbreteau, de prendre le temps de la réflexion jusqu'en décembre. Nous prendrons alors, éventuellement, de nouvelles dispositions pour que les relations entre nous se poursuivent dans la sérénité et le respect des uns et des autres
[…] J'ai été très blessé et beaucoup de diocésains avec moi par l'amplification inutile donnée dans les médias (sites internet, Facebook). Je pense qu'il y a mieux à faire pour avancer ensemble dans l'Eglise… » La messe dominicale attirait une centaine de fidèles. Des familles souvent, des catholiques pratiquants ayant choisi cette liturgie ancienne (des messes « tridentines », du Concile de Trente) plutôt que la forme récente, plus connue des pratiquants. D'année en année, le nombre de fidèles ne cessait de se multiplier dans l'église de Gaillard. Contacté jeudi, l'évêché renvoie à une déclaration en forme de réponse aux accusations [...] tout en indiquant que les informations distillées sur le net sont inexactes, et infondées. Cette réaction devait être mise en ligne sur le site de l'évêché hier soir. Ces messes en latin restent célébrées le premier dimanche de chaque mois face au cimetière de Gaillard et au monastère Sainte-Marie de la Garde.
Depuis trois semaines, l'évêque Mgr Herbreteau est attaqué en termes polis , sur internet notamment, au motif qu'il a choisi, selon ses détracteurs, « d'interdire les cours de catéchisme (sic) » dispensés par l'Institut du Christ Roi Souverain Prêtre (une trentaine d'enfants et d'adolescents) et qu'il a décidé de plus de « restreindre la délivrance des sacrements ».
Considérant qu'il n'était pas bien accueilli, l'Institut susnommé a donc choisi de se retirer du diocèse à la fin août. L'ICRSP dispensait des messes en latin, autrement appelées « messes traditionnelles » oude «forme extraordinaire» voulues par le Motu Proprio de Benoît XVI et appliqué depuis trois ans dans les paroisses, peu nombreuses, qui le souhaitaient. Ce texte doit permettre un usage plus large du missel dit « de Saint Pie V » dans l'Église catholique.
« La pastorale montre ici son vrai visage de rejet et d'exclusion » peut-on lire entre autres commentaires sentis sur les choix de l'évêché. Même oint de l'huile de la Sainte Ampoule, le torchon brûle entre les traditionalistes et l'évêché. Aux dernières nouvelles, l'Institut et l'évêque ont « repris contact ». « Nous avons décidé, explique Mgr Herbreteau, de prendre le temps de la réflexion jusqu'en décembre. Nous prendrons alors, éventuellement, de nouvelles dispositions pour que les relations entre nous se poursuivent dans la sérénité et le respect des uns et des autres
[…] J'ai été très blessé et beaucoup de diocésains avec moi par l'amplification inutile donnée dans les médias (sites internet, Facebook). Je pense qu'il y a mieux à faire pour avancer ensemble dans l'Eglise… » La messe dominicale attirait une centaine de fidèles. Des familles souvent, des catholiques pratiquants ayant choisi cette liturgie ancienne (des messes « tridentines », du Concile de Trente) plutôt que la forme récente, plus connue des pratiquants. D'année en année, le nombre de fidèles ne cessait de se multiplier dans l'église de Gaillard. Contacté jeudi, l'évêché renvoie à une déclaration en forme de réponse aux accusations [...] tout en indiquant que les informations distillées sur le net sont inexactes, et infondées. Cette réaction devait être mise en ligne sur le site de l'évêché hier soir. Ces messes en latin restent célébrées le premier dimanche de chaque mois face au cimetière de Gaillard et au monastère Sainte-Marie de la Garde.