SOURCE - ITEM - 14 mai 2011
Sur le mot « légitimité », je ferais une distinction. Le pape, dans sa fonction de Pontife suprême, a bien évidemment le droit de donner à l’Eglise une nouvelle liturgie. Ainsi le pape Paul VI pouvait-il donner à l’Eglise le 3 avril 1969, une nouvelle messe. C’était téméraire mais c’était en son pouvoir…Sous ce rapport, ce nouveau rite est légitime. Cela ne lui donnait pourtant nullement le droit de signer la Constitution « Missale Romanum » promulgant le nouveau rite de la messe avec un texte doctrinal et explicatif des nouvelles rubriques – « l’institutio generalis » – contenant le fameux article 7 qui, de l’opinion même du cardinal Journet, était hérétique. Or c’est à la lumière de ce fameux article 7 que la nouvelle messe a été élaborée. Certes, cet article 7 fut modifié, mais cela n’entraîna pas le moindre changement dans la nouvelle messe. Cela est-il légitime?
De plus, l’abbé Dulac a démontré, à son époque, que cette nouvelle messe si elle n’est pas hérétique, est « valide » selon les trois conditions requises à la validité d’un sacrment; mais elle est « équivoque », ce qui, disait-il, est bien plus grave que l’hérésie. Un rite « équivoque » peut-il être légitime? Est-ce que le mal est légitime? Et quel mal ce nouveau rite n’a-t-il pas fait aux âmes, aux prêtres, à l’Eglise! Il a divisé l’Eglise. Il a vidé et vide les séminaires et les congrégations religieuses. Mgr Lefebvre disait ne pouvoir ouvrir et faire vivre un séminaire avec le nouveau rite. J’en suis personnellement convaincu. Il ne suffira pas de « sacraliser » le nouveau rite de Paul VI pour sortir de la crise ecclésiale, il faut soit le supprimer soit le réformer. On semble se diriger vers la « réforme ». Mais ce rite est-il seulement « réformable »?
Sur le mot « légitimité », je ferais une distinction. Le pape, dans sa fonction de Pontife suprême, a bien évidemment le droit de donner à l’Eglise une nouvelle liturgie. Ainsi le pape Paul VI pouvait-il donner à l’Eglise le 3 avril 1969, une nouvelle messe. C’était téméraire mais c’était en son pouvoir…Sous ce rapport, ce nouveau rite est légitime. Cela ne lui donnait pourtant nullement le droit de signer la Constitution « Missale Romanum » promulgant le nouveau rite de la messe avec un texte doctrinal et explicatif des nouvelles rubriques – « l’institutio generalis » – contenant le fameux article 7 qui, de l’opinion même du cardinal Journet, était hérétique. Or c’est à la lumière de ce fameux article 7 que la nouvelle messe a été élaborée. Certes, cet article 7 fut modifié, mais cela n’entraîna pas le moindre changement dans la nouvelle messe. Cela est-il légitime?
De plus, l’abbé Dulac a démontré, à son époque, que cette nouvelle messe si elle n’est pas hérétique, est « valide » selon les trois conditions requises à la validité d’un sacrment; mais elle est « équivoque », ce qui, disait-il, est bien plus grave que l’hérésie. Un rite « équivoque » peut-il être légitime? Est-ce que le mal est légitime? Et quel mal ce nouveau rite n’a-t-il pas fait aux âmes, aux prêtres, à l’Eglise! Il a divisé l’Eglise. Il a vidé et vide les séminaires et les congrégations religieuses. Mgr Lefebvre disait ne pouvoir ouvrir et faire vivre un séminaire avec le nouveau rite. J’en suis personnellement convaincu. Il ne suffira pas de « sacraliser » le nouveau rite de Paul VI pour sortir de la crise ecclésiale, il faut soit le supprimer soit le réformer. On semble se diriger vers la « réforme ». Mais ce rite est-il seulement « réformable »?