SOURCE - Americatho - 1er juin 2011
Les efforts de deux évêques de Birmingham (Alabama), un émérite, Mgr David Foley, l’ordinaire actuel, Mgr Robert Baker, et la bonne volonté de moines traditionalistes, ont abouti au retour à la pleine communion d’une toute petite communauté religieuse de Culman, Christ the King Monastery (le monastère du Christ Roi). Toute petite, voire minuscule communauté puisqu’il s’agit seulement de deux religieux, ordonné prêtres de manière invalide, dont Mgr Baker a reçu le 1er mai les vœux réguliers d’ermites bénédictins.
Le monastère avait été fondé en 1984 par le père bénédictin Leornard Giardona (décédé en janvier de cette année), transfuge d’un monastère bénédictin régulier, qui s’affilia à la Fraternité Sacerdotale Saint Pie X avant de la quitter en 1989. Il s’agissait, en fait, d’un groupe sédévacantiste qui, au sommet de son recrutement, compta jusqu’à onze moines, cinq religieuses et environ une centaine de fidèles qui assistaient aux messes dominicales invalides. En décembre 2010, après que le père Giardona suggéra de trouver un chemin de réconciliation avec Rome, six moines quittèrent le couvent, l’un d’entre eux se réconciliant de son côté avec Rome, et les trois religieuses encore présente faisant de même.
Les deux moines restant, obéissants à la demande de Rome, sont revenus à leur statut canonique antérieur à leur ordination invalide, ce qui est une belle leçon de courage et d’humilité. Pour assurer la transition et permettre une Messe dominicale célébrée selon l’ancien missel, Mgr Baker a obtenu l’assistance de prêtres religieux des Chanoines réguliers de saint Jean de Kenty de Chicago. Depuis leur arrivée, la chapelle du monastère, qui était fermée au public depuis le mois de mars, reçoit désormais des fidèles le dimanche pour la Messe célébrée selon la forme extraordinaire, et le nombre d’assistants ne cesse de croître. La chapelle du monastère de Culman est ainsi devenue le troisième endroit du diocèse où se célèbre régulièrement la Messe dite de saint Pie V. Un petit mais beau fruit de Summorum Pontificum, et une belle manifestation, de la part de l’évêque de Birmingham, de ce qu’est une vraie “communion” dans l’Église.
Le monastère avait été fondé en 1984 par le père bénédictin Leornard Giardona (décédé en janvier de cette année), transfuge d’un monastère bénédictin régulier, qui s’affilia à la Fraternité Sacerdotale Saint Pie X avant de la quitter en 1989. Il s’agissait, en fait, d’un groupe sédévacantiste qui, au sommet de son recrutement, compta jusqu’à onze moines, cinq religieuses et environ une centaine de fidèles qui assistaient aux messes dominicales invalides. En décembre 2010, après que le père Giardona suggéra de trouver un chemin de réconciliation avec Rome, six moines quittèrent le couvent, l’un d’entre eux se réconciliant de son côté avec Rome, et les trois religieuses encore présente faisant de même.
Les deux moines restant, obéissants à la demande de Rome, sont revenus à leur statut canonique antérieur à leur ordination invalide, ce qui est une belle leçon de courage et d’humilité. Pour assurer la transition et permettre une Messe dominicale célébrée selon l’ancien missel, Mgr Baker a obtenu l’assistance de prêtres religieux des Chanoines réguliers de saint Jean de Kenty de Chicago. Depuis leur arrivée, la chapelle du monastère, qui était fermée au public depuis le mois de mars, reçoit désormais des fidèles le dimanche pour la Messe célébrée selon la forme extraordinaire, et le nombre d’assistants ne cesse de croître. La chapelle du monastère de Culman est ainsi devenue le troisième endroit du diocèse où se célèbre régulièrement la Messe dite de saint Pie V. Un petit mais beau fruit de Summorum Pontificum, et une belle manifestation, de la part de l’évêque de Birmingham, de ce qu’est une vraie “communion” dans l’Église.