SOURCE - Summorum Pontificum Observatus - 3 juin 2011
Romano Libero nous fait trop d’honneur en revenant sur les informations que nous avons publiées au sujet de la venue du nonce Berloco à la chapelle Sainte-Anne de Watermael-Boitsfort (Bruxelles) et en les analysant. Cet article fait même partie de la sélection accessible en ligne. Il faut dire qu’il vaut la lecture : pris d’une grande inspiration, Romano Libero nous informe que le nonce n’a pontifié et confirmé dans la forme traditionnelle qu’après avoir obtenu « l’aval d’en haut », « à commencer par le cardinal Tarcisio Bertone ». Quel fin limier ce Romano !
Au contraire de Summorum Pontificum Observatus, Golias n’avait visiblement pas d’envoyé spécial à cette cérémonie, sans quoi « les empêcheurs de croire en rond » auraient tout simplement entendu Mgr Berloco annoncer que le pape avait donné personnellement ses encouragements à cette cérémonie. On peut comprendre que Golias dispose de moins de personnel que nous mais il lui aurait suffi de visiter le site belge de l’Institut du Christ-Roi pour avoir déjà un indice d’importance: en février, empêché de participer à la cérémonie de réouverture de la chapelle Sainte-Anne, le nonce avait transmis une bénédiction papale spéciale pour l’événement.
Romano Libero nous fait trop d’honneur en revenant sur les informations que nous avons publiées au sujet de la venue du nonce Berloco à la chapelle Sainte-Anne de Watermael-Boitsfort (Bruxelles) et en les analysant. Cet article fait même partie de la sélection accessible en ligne. Il faut dire qu’il vaut la lecture : pris d’une grande inspiration, Romano Libero nous informe que le nonce n’a pontifié et confirmé dans la forme traditionnelle qu’après avoir obtenu « l’aval d’en haut », « à commencer par le cardinal Tarcisio Bertone ». Quel fin limier ce Romano !
Au contraire de Summorum Pontificum Observatus, Golias n’avait visiblement pas d’envoyé spécial à cette cérémonie, sans quoi « les empêcheurs de croire en rond » auraient tout simplement entendu Mgr Berloco annoncer que le pape avait donné personnellement ses encouragements à cette cérémonie. On peut comprendre que Golias dispose de moins de personnel que nous mais il lui aurait suffi de visiter le site belge de l’Institut du Christ-Roi pour avoir déjà un indice d’importance: en février, empêché de participer à la cérémonie de réouverture de la chapelle Sainte-Anne, le nonce avait transmis une bénédiction papale spéciale pour l’événement.
Quelques précisions pour la parfaite information de nos amis gaillotins : la messe pontificale d’il y a 10 jours n’est ni plus ni moins que la première célébrée par un nonce apostolique dans la forme traditionnelle depuis l’aggiornamento. En 2007 l’ICRSP ne disposait que d’une petite chapelle, dans une cave de son école, la Brussels International Catholic School, si bien que c’est dans la chapelle du Sacré-Coeur de Linthout (lieu de culte « tridentin » diocésain) que le nonce Rauber avait confirmé les élèves de la BICS. C’était très exactement le 3 juin 2007 (pas 2003, comme nous l’avions indiqué par erreur), soit un mois avant la publication de Summorum Pontificum. Motu proprio oblige, la diplomatie du très anti-ratzingerien Rauber y avait trouvé son compte et l’action avait été couverte par la Secrétairerie d’Etat. Mais, comme nous l’avons dit, la participation active du nonce s’était arrêtée là. Il s’était contenté d’assister in choro à la messe qui avait suivi et, sur son site, l’association Una Cum n’avait pas publié de photo du nonce à la cérémonie (par peur des foudres du consortium malinois Danneels-De Kesel & Co?). Quatre ans plus tard, un pas supplémentaire est clairement franchi. Ce progrès est dû en partie à un effort personnel de Mgr Berloco, qui a étudié avec énergie le rite traditionnel des confirmations et de la messe pontificale. C’est d’autant plus méritoire de la part d’un nonce qui, il y a quelques mois, avouait n’avoir jamais entendu parler du motu proprio Summorum Pontificum ! A cette part personnelle de Giacinto Berloco s’est ajoutée l’impulsion également personnelle du pape, comme l’a révélé publiquement le même Mgr Berloco.
Après cela, seuls les aveugles volontaires prétendront encore que le Souverain Pontife n’a conçu Summorum Pontificum que comme une concession, voire une parenthèse. Pour une fois, notre conclusion rejoindra celle de notre éminent confrère de Golias: « Autant que la lettre du document d’application du motu proprio sur la liturgie, c’est la pratique et les interventions des uns et des autres qui nous en livrent le sens ». On ne saurait mieux dire.