SOURCE - Abbé Alain Lorans - DICI - 13 mars 2015
Le cardinal Reinhard Marx, archevêque de Munich et Freising, est président de la Conférence épiscopale d’Allemagne. En février, il a déclaré lors d’une conférence de presse : « Nous ne sommes pas une filiale de Rome ». Et à propos du synode qui doit, en octobre prochain, traiter de la question des divorcés remariés : « Nous ne pouvons pas attendre jusqu’à ce qu’un synode nous dise comment nous devons nous comporter ici sur le mariage et la pastorale de la famille ». Déjà, en janvier, le prélat allemand avait affirmé dans un entretien accordé à la revue jésuite America : « Nous devons trouver un moyen pour que les gens reçoivent l’Eucharistie. Il ne s’agit pas de trouver des moyens pour les maintenir dehors ! Nous devons trouver des moyens pour les accueillir ».
Le cardinal Reinhard Marx, archevêque de Munich et Freising, est président de la Conférence épiscopale d’Allemagne. En février, il a déclaré lors d’une conférence de presse : « Nous ne sommes pas une filiale de Rome ». Et à propos du synode qui doit, en octobre prochain, traiter de la question des divorcés remariés : « Nous ne pouvons pas attendre jusqu’à ce qu’un synode nous dise comment nous devons nous comporter ici sur le mariage et la pastorale de la famille ». Déjà, en janvier, le prélat allemand avait affirmé dans un entretien accordé à la revue jésuite America : « Nous devons trouver un moyen pour que les gens reçoivent l’Eucharistie. Il ne s’agit pas de trouver des moyens pour les maintenir dehors ! Nous devons trouver des moyens pour les accueillir ».
Le cardinal Marx est connu pour son progressisme intempérant. Mû par un besoin incoercible de changer la doctrine et la discipline de l’Eglise sur les divorcés remariés, il fait figure de révolutionnaire. Porteur d’un nom prédestiné, le rouge de sa robe n’est peut-être pas que cardinalice. En déclarant maintenant que l’Eglise en Allemagne n’est pas une succursale de Rome, il paraît envisager qu’elle puisse s’établir à son compte et devenir autonome ou, plus exactement, autocéphale. Ce qui fait déjà dire à certains que le prélat d’outre-Rhin n’aurait plus de romain que son col.
Quand on sait que la soif de changement qui taraude les évêques allemands, ne relève pas tant de la sollicitude pastorale que de préoccupations économiques (voir DICI n°309 du 30/01/15), on se demande si le cardinal Marx ne serait pas un petit cousin des Marx Brothers… dans Chercheurs d’or.
Abbé Alain Lorans