SOURCE - Abbé Philippe Brunet, fsspx - La Croix de Saint-Gilles - octobre 2012
Au cours de ce mois, les diocèses, unanimement, fêteront le 50ème anniversaire de l'ouverture du Concile Vatican II. Les disputes théologiques et les discussions entre Rome et la Fraternité Saint-Pie X ont manifesté que la question de ce concile reste au cœur de la crise que traverse l'Église aujourd'hui encore. Afin de ne pas céder aux sirènes de l'œcuménisme et du libéralisme, il est bon de relire ce qui a toujours été dit au cours du temps au sujet des textes conciliaires et des principes nouveaux transmis par eux.
Pour comprendre l'enjeu des difficultés actuelles, je vous propose la (re)lecture du livre « Ils l'ont découronné » écrit par Mgr Lefebvre et réédité par les éditions Clovis (en vente à la table de presse au Férétra !). Le titre d'un des chapitres résume le problème de Vatican II et de son esprit : « Un concile pacifiste ». Mgr Lefebvre cite les paroles de Paul VI lors de la clôture du Concile le 7 décembre 1965 : « (…) L'humanisme laïc et profane enfin est apparu dans sa terrible stature et a, en un certain sens, défié le Concile. La religion du Dieu qui s'est fait homme s'est rencontrée avec la religion de l'homme qui se fait Dieu. (…) La vieille histoire du Samaritain a été le modèle de la spiritualité du Concile. Une sympathie sans borne l'a envahi tout entier. La découverte des besoins humains (…) a absorbé l'attention de notre synode. Reconnaissez-lui au moins ce mérite, vous, humanistes modernes, et sachez reconnaître notre nouvel humanisme : nous aussi, nous plus que quiconque, nous avons le culte de l'homme. » (p 216 in ed. Fideliter juin 1987).
Mgr Lefebvre ajoute ce commentaire aux lecteurs qui le lisent: « Voilà donc expliqué, d'une manière ingénue et lyrique, mais claire et terrible, ce que fut, non pas l'esprit, mais la spiritualité du Concile : une sympathie « sans bornes » pour l'homme laïc, pour l'homme sans Dieu ! Si encore c'eût été pour relever cet
homme déchu, pour lui dévoiler ses plaies mortelles, pour les lui panser d'un remède efficace, pour le guérir et l'amener dans le sein de l'Église et le soumettre à son Dieu… mais non ! Ce fut pour pouvoir dire au monde : tu vois, l'Église aussi a le culte de l'homme. »
Ces paroles permettent de mieux comprendre pourquoi le Concile Vatican II est en contradiction avec la Tradition de l'Église. Pour s'en rendre compte il faut considérer l'ensemble de l'œuvre du Concile. Les erreurs sont parsemées dans les textes conciliaires comme l'ivraie au milieu du bon grain. L'ambiguïté ainsi créée favorise le développement des hérésies et des conséquences pratiques désastreuses pour la foi dans l'âme des fidèles, comme les cérémonies interreligieuses dans les paroisses par exemple. Mgr Lefebvre, toujours dans le même ouvrage, relève quelques unes de ces orientations hétérodoxes et équivoques. Le Concile parle du sacerdoce en général confondant le rôle du prêtre avec celui des fidèles, les mettant sur le même rang. La conscience personnelle de l'homme est exaltée au point d'être mise au dessus de la loi à laquelle elle est objectivement soumise pour guider notre action. La liberté est alors définie selon les principes libéraux et devient seulement une absence de contrainte sans plus de précisions. Autre conséquence, les individus et la société tombent dans l'indifférentisme qui laisse à chacun le choix d'une religion et empêche l'État de favoriser la vraie. Mais le grand mal dans ces thèses modernes, c'est le naturalisme sous-jacent à ces textes. En effet, très peu de référence est faite à Notre Seigneur Jésus-Christ dans ce sens où l'organisation la société et sa relation avec l'Église sont expliquées, mais sans Dieu.
Au cours de ce mois d'octobre, prions Notre-Dame du Rosaire afin qu'elle écarte les hérésies et protège les âmes de bonne volonté.
Au cours de ce mois, les diocèses, unanimement, fêteront le 50ème anniversaire de l'ouverture du Concile Vatican II. Les disputes théologiques et les discussions entre Rome et la Fraternité Saint-Pie X ont manifesté que la question de ce concile reste au cœur de la crise que traverse l'Église aujourd'hui encore. Afin de ne pas céder aux sirènes de l'œcuménisme et du libéralisme, il est bon de relire ce qui a toujours été dit au cours du temps au sujet des textes conciliaires et des principes nouveaux transmis par eux.
Pour comprendre l'enjeu des difficultés actuelles, je vous propose la (re)lecture du livre « Ils l'ont découronné » écrit par Mgr Lefebvre et réédité par les éditions Clovis (en vente à la table de presse au Férétra !). Le titre d'un des chapitres résume le problème de Vatican II et de son esprit : « Un concile pacifiste ». Mgr Lefebvre cite les paroles de Paul VI lors de la clôture du Concile le 7 décembre 1965 : « (…) L'humanisme laïc et profane enfin est apparu dans sa terrible stature et a, en un certain sens, défié le Concile. La religion du Dieu qui s'est fait homme s'est rencontrée avec la religion de l'homme qui se fait Dieu. (…) La vieille histoire du Samaritain a été le modèle de la spiritualité du Concile. Une sympathie sans borne l'a envahi tout entier. La découverte des besoins humains (…) a absorbé l'attention de notre synode. Reconnaissez-lui au moins ce mérite, vous, humanistes modernes, et sachez reconnaître notre nouvel humanisme : nous aussi, nous plus que quiconque, nous avons le culte de l'homme. » (p 216 in ed. Fideliter juin 1987).
Mgr Lefebvre ajoute ce commentaire aux lecteurs qui le lisent: « Voilà donc expliqué, d'une manière ingénue et lyrique, mais claire et terrible, ce que fut, non pas l'esprit, mais la spiritualité du Concile : une sympathie « sans bornes » pour l'homme laïc, pour l'homme sans Dieu ! Si encore c'eût été pour relever cet
homme déchu, pour lui dévoiler ses plaies mortelles, pour les lui panser d'un remède efficace, pour le guérir et l'amener dans le sein de l'Église et le soumettre à son Dieu… mais non ! Ce fut pour pouvoir dire au monde : tu vois, l'Église aussi a le culte de l'homme. »
Ces paroles permettent de mieux comprendre pourquoi le Concile Vatican II est en contradiction avec la Tradition de l'Église. Pour s'en rendre compte il faut considérer l'ensemble de l'œuvre du Concile. Les erreurs sont parsemées dans les textes conciliaires comme l'ivraie au milieu du bon grain. L'ambiguïté ainsi créée favorise le développement des hérésies et des conséquences pratiques désastreuses pour la foi dans l'âme des fidèles, comme les cérémonies interreligieuses dans les paroisses par exemple. Mgr Lefebvre, toujours dans le même ouvrage, relève quelques unes de ces orientations hétérodoxes et équivoques. Le Concile parle du sacerdoce en général confondant le rôle du prêtre avec celui des fidèles, les mettant sur le même rang. La conscience personnelle de l'homme est exaltée au point d'être mise au dessus de la loi à laquelle elle est objectivement soumise pour guider notre action. La liberté est alors définie selon les principes libéraux et devient seulement une absence de contrainte sans plus de précisions. Autre conséquence, les individus et la société tombent dans l'indifférentisme qui laisse à chacun le choix d'une religion et empêche l'État de favoriser la vraie. Mais le grand mal dans ces thèses modernes, c'est le naturalisme sous-jacent à ces textes. En effet, très peu de référence est faite à Notre Seigneur Jésus-Christ dans ce sens où l'organisation la société et sa relation avec l'Église sont expliquées, mais sans Dieu.
Au cours de ce mois d'octobre, prions Notre-Dame du Rosaire afin qu'elle écarte les hérésies et protège les âmes de bonne volonté.
Abbé Philippe Brunet