SOURCE - Ennemond - Fecit - 15 octobre 2012
Petit exercice :
Prenez une représentation de la Pentecôte - une oeuvre d'art ou une vignette d'une page de catéchisme. Coupez l'image au milieu, de sorte que vous ne gardez que le bas. Vous apercevez que tous les personnages sont en tunique et ne paraissent pas se différencier les uns des autres. Le Christ ne reprochait pas à ses contemporaines de porter un bas semblable à celui des hommes de son époque. Pourtant, parmi les protagonistes du Cénacle, il n'y a pas plus de différence dans les tuniques entre elles que les jeans que pourraient porter nos contemporains entre eux, si ce n'est que les pantelons peuvent, dans une certaine mesure, apparaître plus resserrés que les vêtements du Ier siècle, pour les hommes comme pour les femmes. Et pourtant, parmi les personnages ayant reçu le Saint Esprit, il y a rien moins que la Très Sainte Vierge Marie, portant un bas finalement assez semblable à celui de saint Pierre ou de saint Jean.
Qu'est-ce qui fait la différence entre les hommes et les femmes de l'époque ? C'est bel et bien la coiffe (bien plus que le froc répandu chez les hommes il y a deux siècles seulement). Voile et cheveux longs, ainsi se distinguaient les dames. Bizarrement, les milieux traditionnels se sont focalisés sur les bas - et cela depuis un siècle - alors qu'ils auraient très bien pu poursuivre les membres du sexe féminin qui osaient se coiffer "à la garçonne". Mais si désormais on s'exécutait à poursuivre les héritières de ces féministes qui dans les années 1930 abandonnaient tresses et chignons pour adopter une coupe plus pratique, il faudrait en réalité décapiter les mères de nos abbés. Nul doute que les dents grinceraient, y compris dans "nos chapelles". Il y a fort à parier que peu nombreuses seraient celles qui pourraient approcher la table de communion ou braver la grille de confession.
Néanmoins, devant Jésus Christ, notre Sauveur, sommes-nous vraiment dans notre accoutrement si nous nous sommes présentés à lui comme un ouvrier, une ménagère ou un promeneur ?
Petit exercice :
Prenez une représentation de la Pentecôte - une oeuvre d'art ou une vignette d'une page de catéchisme. Coupez l'image au milieu, de sorte que vous ne gardez que le bas. Vous apercevez que tous les personnages sont en tunique et ne paraissent pas se différencier les uns des autres. Le Christ ne reprochait pas à ses contemporaines de porter un bas semblable à celui des hommes de son époque. Pourtant, parmi les protagonistes du Cénacle, il n'y a pas plus de différence dans les tuniques entre elles que les jeans que pourraient porter nos contemporains entre eux, si ce n'est que les pantelons peuvent, dans une certaine mesure, apparaître plus resserrés que les vêtements du Ier siècle, pour les hommes comme pour les femmes. Et pourtant, parmi les personnages ayant reçu le Saint Esprit, il y a rien moins que la Très Sainte Vierge Marie, portant un bas finalement assez semblable à celui de saint Pierre ou de saint Jean.
Qu'est-ce qui fait la différence entre les hommes et les femmes de l'époque ? C'est bel et bien la coiffe (bien plus que le froc répandu chez les hommes il y a deux siècles seulement). Voile et cheveux longs, ainsi se distinguaient les dames. Bizarrement, les milieux traditionnels se sont focalisés sur les bas - et cela depuis un siècle - alors qu'ils auraient très bien pu poursuivre les membres du sexe féminin qui osaient se coiffer "à la garçonne". Mais si désormais on s'exécutait à poursuivre les héritières de ces féministes qui dans les années 1930 abandonnaient tresses et chignons pour adopter une coupe plus pratique, il faudrait en réalité décapiter les mères de nos abbés. Nul doute que les dents grinceraient, y compris dans "nos chapelles". Il y a fort à parier que peu nombreuses seraient celles qui pourraient approcher la table de communion ou braver la grille de confession.
Néanmoins, devant Jésus Christ, notre Sauveur, sommes-nous vraiment dans notre accoutrement si nous nous sommes présentés à lui comme un ouvrier, une ménagère ou un promeneur ?