SOURCE - la Croix - 10 octobre 2012
Dans un communiqué publié le 9 octobre, l’abbé Philippe Laguérie, supérieur général de l’Institut du Bon-Pasteur (IPB), fondé en septembre 2006 par d’anciens membres de la Fraternité sacerdotale Saint-Pie-X ayant décidé de se rallier à Rome, estime que « la situation juridique de l’autorité dans notre Institut, sans être réglée à ce jour, est en bonne voie ». Il dénonce notamment « l’agitation suicidaire refusant la voie du droit et de la soumission au Saint-Siège, inaugurée au printemps dernier ».
Dans un communiqué publié le 9 octobre, l’abbé Philippe Laguérie, supérieur général de l’Institut du Bon-Pasteur (IPB), fondé en septembre 2006 par d’anciens membres de la Fraternité sacerdotale Saint-Pie-X ayant décidé de se rallier à Rome, estime que « la situation juridique de l’autorité dans notre Institut, sans être réglée à ce jour, est en bonne voie ». Il dénonce notamment « l’agitation suicidaire refusant la voie du droit et de la soumission au Saint-Siège, inaugurée au printemps dernier ».
Il fait ainsi allusion aux dissensions qui avaient abouti à la contestation du chapitre général
 de l’Institut du Bon-Pasteur, réuni à Courtalain (Eure-et-Loir), l’été 
dernier : le chapitre général annonçait, vendredi 6 juillet, avoir 
désigné l’abbé Roch Perrel, jusqu’ici supérieur du séminaire de 
Courtalain, comme nouveau supérieur général de l’Institut. Une forme 
explicite de désaveu envers l’abbé Philippe Laguérie, nommé depuis 2006 
premier supérieur général de l’IBP par la Commission Ecclesia Dei
, chargée à Rome des fidèles traditionalistes.
L’élection, dont 
l’information n’était pas mentionnée sur le site Internet de l’IPB, 
avait été aussitôt contestée par l’abbé Laguérie, rappelant que « toute 
communication officielle de l’Institut du Bon-Pasteur doit évidemment 
être publiée sur ce site (de l’Institut). Tout le reste serait un 
faux.»
« C’est de Rome que viendra la clarification»
Dans
 le communiqué du 9 octobre, l’abbé Laguérie, qui prend soin de rappeler
 qu’il a été lui-même confirmé « en sa charge par trois courriers 
romains (lettres du 23 août, du 3 septembre et du 29 septembre) », 
indique que le décret romain du 18 juillet 2012 cassant les élections de
 l’abbé Laguérie (3 juillet) et celle de l’abbé Perrel (5 juillet) est 
« en passe d’être admis à présent par l’ensemble de l’Institut », 
coupant court, dès lors, aux « gesticulations » qu’il qualifie 
« d’éphémères ».
Il dénonce également « les ultimes épisodes d’une
 campagne électorale qui a entravé la liberté des élections du chapitre 
et entrave aujourd’hui encore la libre tenue des élections demandées par
 Rome ». L’abbé Laguérie conclut en notant que « c’est de Rome que 
viendra la clarification et sûrement pas de sa contestation ».
L’Institut
 du Bon-Pasteur avait fait l’objet, au printemps dernier, d’une visite 
canonique venant au terme des cinq années d’expérimentation décidées par
 Rome au moment de la création de l’IBP. La Commission Ecclesia Dei,
 par la voix de son secrétaire Mgr Guido Pozzo, avait demandé à l’IPB,
 selon des documents diffusés sur Internet, « d’intégrer l’étude du 
Magistère actuel des papes et de Vatican II », rappelant qu’« il sera 
utile de réfléchir sur le pastorat du Christ ».
