SOURCE - Candidus - Le Forum Catholique - 24 octobre 2012
Les positions théologiques que défend la FSSPX se heurtent à certaines canonisations récentes de personnes qui ne partageaient pas ces positions, voire qui les condamnaient. Ainsi, St Jose-Maria Escriva de Balaguer était en désaccord avec la FSSPX concernant l'interprétation à donner au concile Vatican II dans lequel il voyait un enseignement conciliable avec l'authentique Tradition catholique.
Le problème qui se pose à la FSSPX est que les théologiens et le magistère ont toujours enseigné que le Souverain Pontife était infaillible lorsqu'il canonisait une personne et la présentait à la vénération des fidèles, au titre de guide et modèle de vertus. Je pourrais multiplier les citations mais je me contenterai de celle d'un Docteur de l'Église qui les résume toutes :
"Supposer que l'Église puisse errer dans les canonisations est un péché ou une hérésie selon saint Bonaventure, saint Bellarmin et d'autres ; du moins est-ce voisin de l'hérésie selon Suarez, Azorius, Gotti, etc., car selon saint Thomas, le Souverain Pontife est spécialement guidé par l'influence infaillible du Saint-Esprit lorsqu'il canonise un saint." (Saint Alphonse de Liguori dans Grands moyens de salut et de perfection).
Rappelons aussi que ce qui rend infaillible une canonisation, ce n'est pas la diligence plus ou moins grande que l'ont met dans l'examen des vertus et de la doctrine du futur saint ou de l'authenticité des miracles qui lui sont attribués, non, c’est uniquement la sentence prononcée par le pape.
C'est ainsi qu'un pape peut, si le juge bon, canoniser une personne sans aucun procès ni miracle préalables.
A plusieurs reprises dans l'histoire de l'Église des papes ont procédé à ce que l'on appelle des "canonisations équipollentes" qui court-circuitent la procédure normale ; ainsi, c'est par une canonisation équipollente que Pie XII en 1943 a élevé sur les autels Ste Marguerite de Hongrie.
Mgr Fellay connaît l'enseignement de l'Église sur l'infaillibilité des canonisations et réalise tout à fait l'implication de certaines canonisations récentes. Lors d'un entretien reproduit sur Dici, la question suivante lui était posée :
Si la canonisation engage l’infaillibilité pontificale, peut-on refuser les nouveaux saints canonisés par le pape ?
Voici la réponse de Mgr Fellay :
C’est vrai qu’il y a un problème sur la question des canonisations actuelles. Cependant on peut se demander s’il y a une véritable volonté d’engager l’infaillibilité dans les termes utilisés par le souverain pontife. On a changé ces termes pour la canonisation, ils sont devenus beaucoup moins forts qu’auparavant. Je pense que cela va de pair avec la mentalité nouvelle qui ne veut pas définir dogmatiquement en engageant l’infaillibilité. Cependant reconnaissons qu’on reste là sur des pistes… Il n’y a pas de réponse satisfaisante, si ce n’est celle de l’intention de l’autorité suprême d’engager ou non son infaillibilité.
Je propose que nous examinions ensemble ce qui, à l'occasion de la canonisation de St José-Maria Escriva de Balaguer, aurait pu constituer un affaiblissement des "termes [traditionnels] utilisés par le souverain pontife" au point que, fait inouï dans l'histoire de l'Église, cette canonisation aurait été dépourvue de la note traditionnelle d'infaillibilité.
Pour procéder à cette brève étude, je partirai de la formule utilisée par Pie XI pour canoniser la sainte patronne secondaire de la France, Ste Thérèse de l'Enfant Jésus :
"Pour l'honneur de la sainte et indivisible Trinité et de chacune des Personnes divines, pour l'exaltation de la foi catholique et le progrès de la religion chrétienne, par l'autorité de Notre Seigneur Jésus-Christ, des bienheureux apôtres Pierre et Paul et la Nôtre, après avoir mûrement délibéré et avoir plus d'une fois imploré le secours divin, ayant pris conseil de Nos Vénérables Frères les Cardinaux de la Sainte Église Romaine, des Patriarches, Archevêques et Évêques présents dans la Ville, Nous déclarons sainte la Bienheureuse Thérèse de l'Enfant-Jésus, Nous la définissons telle. Nous l'inscrivons au Catalogue des Saints et Nous décidons que, chaque année, le jour de sa naissance [au ciel], c'est-à-dire le 30 septembre, sa mémoire sera, devra être pieusement rappelée par l'Église universelle. Au nom du Père, et du Fils, et du Saint-Esprit. Ainsi soit-il."
Voyons à présent en quels termes Jean-Paul II a procédé à la canonisation de St José-Maria Escriva de Balaguer :
« En l'honneur de la Très Sainte Trinité, pour l'exaltation de la foi catholique et l'augmentation de la vie chrétienne, avec l'autorité de notre Seigneur Jésus Christ, des saints Apôtres Pierre et Paul et la Nôtre, après avoir réfléchi longuement, en invoquant de nombreuses fois l'aide divine et après avoir écouté l'avis de nombreux frères dans l'épiscopat, nous déclarons et définissons Saint le bienheureux José Maria Escriva de Balaguer et nous l'inscrivons dans le Catalogue des Saints, et nous établissons qu'il doit être honoré avec une pieuse dévotion parmi les saints dans l'Église tout entière. Au nom du Père, et du Fils, et du Saint-Esprit. Nous disposons que ce que nous avons décrété soit valide maintenant et pour l'avenir, et que rien ne puisse s'y opposer.
Fait à Rome, à côté de saint Pierre, le 6 octobre de l'année 2002, la vingt-quatrième année de Notre Pontificat ».
Force est de constater que ces deux formules sont identiques sur le fond et quasiment identiques dans leur forme.
Examinons à présent en quoi ces deux proclamations bénéficient du charisme de l'infaillibilité pontificale.
Pour qu'un enseignement du pape soit infaillible, trois conditions sont requises et elles sont réunies dans le cas de ces deux canonisations :
1) Que le pape traite d'un point relatif à la foi ou aux moeurs. C'est le cas pour Ste Thérèse et St José-Maria puisque l'on affirme qu'ils jouissent de la vision béatifique et qu'ils doivent servir de modèle de vertu. Le pape indique clairement que sa décision a pour but l'exaltation de la foi catholique et l'augmentation de la vie chrétienne.
2) Le pape s'exprime ex-cathedra, c'est à dire au nom de sa suprême autorité. Il utilise le pluriel de majesté et invoque l'autorité de Notre Seigneur Jésus-Christ et des Bienheureux Pierre et Paul.
3) a) Le Pape définit une doctrine en utilisant des verbes techniques hérités du vocabulaire juridique romain : "Nous déclarons et définissons", "nous avons décrété".
b) Le pape indique qu'il veut que cette décision engage toute l'Église de façon obligatoire : "qu'il doit être honoré avec une pieuse dévotion parmi les saints dans l'Église tout entière".
c) Cette décision est irréformable : "Nous disposons que ce que nous avons décrété soit valide maintenant et pour l'avenir, et que rien ne puisse s'y opposer".
Conclusion :
La forme utilisée pour les canonisations des quarante dernières années est substantiellement identique à celle utilisée avant les réformes issues de Vatican II. Toutes les conditions requises pour que ces canonisations soient couvertes par le charisme de l'infaillibilité pontificale sont réunies et, à moins d'être sédévacantiste, on doit reconnaître que tous les saints qui ont été canonisés par Jean-Paul II et Benoît XVI jouissent de la vision béatifique, sont des modèles de vertu et doivent être honorés comme tels "avec une pieuse dévotion".
Le problème de Mgr Fellay et de la FSSPX c'est qu'ils ne peuvent pas se résoudre à accepter ces canonisations sous peine de contredire leur position sur le concile Vatican II, selon eux nécessairement insoluble dans la Tradition.
Comment reconnaître saint, modèle de vertu, exemple de vie chrétienne, un Père Escriva de Balaguer qui écrivait au sujet de Vatican II : "Sans la moindre prétention, il m’est permis de dire qu’en ce qui concerne notre esprit [celui de l'Opus Dei], le concile n’est certes pas une invitation à le modifier ; bien au contraire, il a confirmé ce que — par la grâce de Dieu — nous pratiquions et enseignions depuis tant d’années."
Mgr Fellay avance une fausse raison (pas de volonté d'engager l'infaillibilité) pour justifier son refus d'accepter l'autorité de certaines canonisations ; mais en même temps, nous le sentons bien, il ne croit pas vraiment à cette explication et c'est pour cela qu'il en avance une autre qui constitue en fait la seule véritable justification de sa posture. Le mot n'est pas prononcé (on le trouve néanmoins dans d'autres déclarations de membres de la FSSPX) mais l'idée est plus ou moins explicite : nous sommes face à un mystère ! C'est un "problème" (non résolu), "on peut se demander si..." (donc pas de réponse), "on reste là sur des pistes...", "il n'y a pas de réponse satisfaisante...".
Autrement dit, lorsque la FSSPX est placée devant une contradiction, elle la résout en sa faveur en invoquant le mystère : "on comprendra plus tard". Ce qui est navrant dans cette attitude c'est qu'elle constitue exactement l'attitude que la Fraternité devrait adopter lorsque Rome lui dit : le concile Vatican II peut et doit être interprété en conformité avec la Tradition.
Cette affirmation contredit votre jugement personnel sur la question ? Elle ne cadre pas avec ce que vous "constatez" ou croyez constater ? Eh bien pourquoi ne faites-vous pas confiance au magistère, pourquoi n'humiliez-vous pas votre raison déficiente et n'acceptez-vous pas le "mystère" de cette contradiction qui ne saurait être qu'apparente et momentanée ?
Les positions théologiques que défend la FSSPX se heurtent à certaines canonisations récentes de personnes qui ne partageaient pas ces positions, voire qui les condamnaient. Ainsi, St Jose-Maria Escriva de Balaguer était en désaccord avec la FSSPX concernant l'interprétation à donner au concile Vatican II dans lequel il voyait un enseignement conciliable avec l'authentique Tradition catholique.
Le problème qui se pose à la FSSPX est que les théologiens et le magistère ont toujours enseigné que le Souverain Pontife était infaillible lorsqu'il canonisait une personne et la présentait à la vénération des fidèles, au titre de guide et modèle de vertus. Je pourrais multiplier les citations mais je me contenterai de celle d'un Docteur de l'Église qui les résume toutes :
"Supposer que l'Église puisse errer dans les canonisations est un péché ou une hérésie selon saint Bonaventure, saint Bellarmin et d'autres ; du moins est-ce voisin de l'hérésie selon Suarez, Azorius, Gotti, etc., car selon saint Thomas, le Souverain Pontife est spécialement guidé par l'influence infaillible du Saint-Esprit lorsqu'il canonise un saint." (Saint Alphonse de Liguori dans Grands moyens de salut et de perfection).
Rappelons aussi que ce qui rend infaillible une canonisation, ce n'est pas la diligence plus ou moins grande que l'ont met dans l'examen des vertus et de la doctrine du futur saint ou de l'authenticité des miracles qui lui sont attribués, non, c’est uniquement la sentence prononcée par le pape.
C'est ainsi qu'un pape peut, si le juge bon, canoniser une personne sans aucun procès ni miracle préalables.
A plusieurs reprises dans l'histoire de l'Église des papes ont procédé à ce que l'on appelle des "canonisations équipollentes" qui court-circuitent la procédure normale ; ainsi, c'est par une canonisation équipollente que Pie XII en 1943 a élevé sur les autels Ste Marguerite de Hongrie.
Mgr Fellay connaît l'enseignement de l'Église sur l'infaillibilité des canonisations et réalise tout à fait l'implication de certaines canonisations récentes. Lors d'un entretien reproduit sur Dici, la question suivante lui était posée :
Si la canonisation engage l’infaillibilité pontificale, peut-on refuser les nouveaux saints canonisés par le pape ?
Voici la réponse de Mgr Fellay :
C’est vrai qu’il y a un problème sur la question des canonisations actuelles. Cependant on peut se demander s’il y a une véritable volonté d’engager l’infaillibilité dans les termes utilisés par le souverain pontife. On a changé ces termes pour la canonisation, ils sont devenus beaucoup moins forts qu’auparavant. Je pense que cela va de pair avec la mentalité nouvelle qui ne veut pas définir dogmatiquement en engageant l’infaillibilité. Cependant reconnaissons qu’on reste là sur des pistes… Il n’y a pas de réponse satisfaisante, si ce n’est celle de l’intention de l’autorité suprême d’engager ou non son infaillibilité.
Je propose que nous examinions ensemble ce qui, à l'occasion de la canonisation de St José-Maria Escriva de Balaguer, aurait pu constituer un affaiblissement des "termes [traditionnels] utilisés par le souverain pontife" au point que, fait inouï dans l'histoire de l'Église, cette canonisation aurait été dépourvue de la note traditionnelle d'infaillibilité.
Pour procéder à cette brève étude, je partirai de la formule utilisée par Pie XI pour canoniser la sainte patronne secondaire de la France, Ste Thérèse de l'Enfant Jésus :
"Pour l'honneur de la sainte et indivisible Trinité et de chacune des Personnes divines, pour l'exaltation de la foi catholique et le progrès de la religion chrétienne, par l'autorité de Notre Seigneur Jésus-Christ, des bienheureux apôtres Pierre et Paul et la Nôtre, après avoir mûrement délibéré et avoir plus d'une fois imploré le secours divin, ayant pris conseil de Nos Vénérables Frères les Cardinaux de la Sainte Église Romaine, des Patriarches, Archevêques et Évêques présents dans la Ville, Nous déclarons sainte la Bienheureuse Thérèse de l'Enfant-Jésus, Nous la définissons telle. Nous l'inscrivons au Catalogue des Saints et Nous décidons que, chaque année, le jour de sa naissance [au ciel], c'est-à-dire le 30 septembre, sa mémoire sera, devra être pieusement rappelée par l'Église universelle. Au nom du Père, et du Fils, et du Saint-Esprit. Ainsi soit-il."
Voyons à présent en quels termes Jean-Paul II a procédé à la canonisation de St José-Maria Escriva de Balaguer :
« En l'honneur de la Très Sainte Trinité, pour l'exaltation de la foi catholique et l'augmentation de la vie chrétienne, avec l'autorité de notre Seigneur Jésus Christ, des saints Apôtres Pierre et Paul et la Nôtre, après avoir réfléchi longuement, en invoquant de nombreuses fois l'aide divine et après avoir écouté l'avis de nombreux frères dans l'épiscopat, nous déclarons et définissons Saint le bienheureux José Maria Escriva de Balaguer et nous l'inscrivons dans le Catalogue des Saints, et nous établissons qu'il doit être honoré avec une pieuse dévotion parmi les saints dans l'Église tout entière. Au nom du Père, et du Fils, et du Saint-Esprit. Nous disposons que ce que nous avons décrété soit valide maintenant et pour l'avenir, et que rien ne puisse s'y opposer.
Fait à Rome, à côté de saint Pierre, le 6 octobre de l'année 2002, la vingt-quatrième année de Notre Pontificat ».
Force est de constater que ces deux formules sont identiques sur le fond et quasiment identiques dans leur forme.
Examinons à présent en quoi ces deux proclamations bénéficient du charisme de l'infaillibilité pontificale.
Pour qu'un enseignement du pape soit infaillible, trois conditions sont requises et elles sont réunies dans le cas de ces deux canonisations :
1) Que le pape traite d'un point relatif à la foi ou aux moeurs. C'est le cas pour Ste Thérèse et St José-Maria puisque l'on affirme qu'ils jouissent de la vision béatifique et qu'ils doivent servir de modèle de vertu. Le pape indique clairement que sa décision a pour but l'exaltation de la foi catholique et l'augmentation de la vie chrétienne.
2) Le pape s'exprime ex-cathedra, c'est à dire au nom de sa suprême autorité. Il utilise le pluriel de majesté et invoque l'autorité de Notre Seigneur Jésus-Christ et des Bienheureux Pierre et Paul.
3) a) Le Pape définit une doctrine en utilisant des verbes techniques hérités du vocabulaire juridique romain : "Nous déclarons et définissons", "nous avons décrété".
b) Le pape indique qu'il veut que cette décision engage toute l'Église de façon obligatoire : "qu'il doit être honoré avec une pieuse dévotion parmi les saints dans l'Église tout entière".
c) Cette décision est irréformable : "Nous disposons que ce que nous avons décrété soit valide maintenant et pour l'avenir, et que rien ne puisse s'y opposer".
Conclusion :
La forme utilisée pour les canonisations des quarante dernières années est substantiellement identique à celle utilisée avant les réformes issues de Vatican II. Toutes les conditions requises pour que ces canonisations soient couvertes par le charisme de l'infaillibilité pontificale sont réunies et, à moins d'être sédévacantiste, on doit reconnaître que tous les saints qui ont été canonisés par Jean-Paul II et Benoît XVI jouissent de la vision béatifique, sont des modèles de vertu et doivent être honorés comme tels "avec une pieuse dévotion".
Le problème de Mgr Fellay et de la FSSPX c'est qu'ils ne peuvent pas se résoudre à accepter ces canonisations sous peine de contredire leur position sur le concile Vatican II, selon eux nécessairement insoluble dans la Tradition.
Comment reconnaître saint, modèle de vertu, exemple de vie chrétienne, un Père Escriva de Balaguer qui écrivait au sujet de Vatican II : "Sans la moindre prétention, il m’est permis de dire qu’en ce qui concerne notre esprit [celui de l'Opus Dei], le concile n’est certes pas une invitation à le modifier ; bien au contraire, il a confirmé ce que — par la grâce de Dieu — nous pratiquions et enseignions depuis tant d’années."
Mgr Fellay avance une fausse raison (pas de volonté d'engager l'infaillibilité) pour justifier son refus d'accepter l'autorité de certaines canonisations ; mais en même temps, nous le sentons bien, il ne croit pas vraiment à cette explication et c'est pour cela qu'il en avance une autre qui constitue en fait la seule véritable justification de sa posture. Le mot n'est pas prononcé (on le trouve néanmoins dans d'autres déclarations de membres de la FSSPX) mais l'idée est plus ou moins explicite : nous sommes face à un mystère ! C'est un "problème" (non résolu), "on peut se demander si..." (donc pas de réponse), "on reste là sur des pistes...", "il n'y a pas de réponse satisfaisante...".
Autrement dit, lorsque la FSSPX est placée devant une contradiction, elle la résout en sa faveur en invoquant le mystère : "on comprendra plus tard". Ce qui est navrant dans cette attitude c'est qu'elle constitue exactement l'attitude que la Fraternité devrait adopter lorsque Rome lui dit : le concile Vatican II peut et doit être interprété en conformité avec la Tradition.
Cette affirmation contredit votre jugement personnel sur la question ? Elle ne cadre pas avec ce que vous "constatez" ou croyez constater ? Eh bien pourquoi ne faites-vous pas confiance au magistère, pourquoi n'humiliez-vous pas votre raison déficiente et n'acceptez-vous pas le "mystère" de cette contradiction qui ne saurait être qu'apparente et momentanée ?