SOURCE - Jean-Paul Parfu - Le Forum Catholique - 14 octobre 2012
Conservez le numéro de chacune de vos réponses et cumulez-le à celui des suivantes. Vous pourrez juger du genre de tradi que vous êtes:
Pour vous, Benoît XVI, c'est ?
1. Joseph Ratzinger, un moderniste. Un pape plus tard décidera s'il a été vraiment pape ou non.
2. Le pape, mais nous devons bien reconnaître qu'il favorise des erreurs.
3. Le Saint-Père, vicaire de Jésus Christ. Nous prions pour qu'il guide au mieux la Sainte Eglise.
4. Un grand pape, restaurateur de la Tradition.
Des cousins vous invitent un week-end. Vous savez qu'ils ne vont pas à la même messe que vous. Que suggérez-vous ?
1. On n'a vraiment plus rien en commun. Refusons poliment et évitons désormais de frayer avec ces conciliaires.
2. Demandons-leur d'abord s'ils vont à la messe de la FSSPX.
3. Il faut regarder sur la carte si une messe de saint Pie V n'est pas célébrée quelque part. On s'éclipsera le dimanche matin.
4. On accepte. Il faut savoir ne pas se couper de la famille. Si on va à leur messe, ils viendront peut-être à la nôtre quand nous les inviterons.
Le mariage des homosexuels, la déchristianisation des sociétés, la destruction des églises... Comment voyez-vous l'avenir ?
1. Il n'y a pas d’avenir. Les signes de la fin des temps semblent poindre.
2. On verra bien. Mais que faire à notre niveau ?
3. Il faut sauver ce qui peut l'être.
4. Il ne faut pas s'inquiéter. Tout cela est peut-être passager. Gardons l’espérance !
Vous êtes muté dans un pays très éloigné. La messe traditionnelle n'y est célébrée qu'à 50 km de votre logement par un prêtre diocésain qui a de lui-même décidé lors du Motu Proprio de reprendre l'ancienne messe. Que faites-vous le dimanche ?
1. Je lis ma messe dans mon missel. Pas question d'exposer mon âme chez des gens qui n'enseignent plus la foi.
2. Je vais tester une fois cette messe et je n'y retourne que si je n'y entends aucune entrave à la foi.
3. Je me rends chaque dimanche à cette messe. Si j'y entends des doctrines étonnantes, je lis les vies de saints dans mon missel.
4. Cinquante kilomètres ? Ça fait loin. Voyons si une messe d'un autre rite n'est pas célébrée plus près.
Pour vous Mgr Fellay, c'est :
1. Un évêque qui a trahi.
2. Le supérieur général de la FSSPX.
3. Le digne successeur de Mgr Lefebvre.
4. Un évêque courageux qui, nous l'espérons, signera au plus vite avec Rome.
Le prêtre célèbre sans barrette. Qu'en pensez-vous ?
1. C'est le début des compromis. Son port n'a jamais été dispensé.
2. C'est dommage. Pourquoi ne suivrait-on pas toute la tradition ?
3. Il fait comme il veut. La crise actuelle, ce n’est pas une histoire de pompons.
4. La barrette ? Franchement, ça fait ridicule.
Les sacres de 1988. Que faut-il en penser ?
1. C’est ce qui a permis que l’Église ne disparaisse pas à jamais (même si Dieu ne l’aurait pas permis).
2. C’est l’acte de survie du sacerdoce traditionnel.
3. C’est un acte grave et délicat qui se comprend.
4. C’est un acte apparemment schismatique qui nous laisse perplexe.
Votre voisine à l’église porte un pantalon.
1. Vous ne lui adressez pas la parole. Ce faisant, elle favorise la théorie du gender.
2. Vous restez poli. Peut-être est-ce la première fois qu’elle met les pieds à l’église. Ensuite, elle comprendra.
3. Le pantalon est un habit pratique pour la vie quotidienne. Vous n’avez pas à juger les conditions de vie de votre voisine.
4. Elle est une voisine comme une autre. Le pantalon ou la jupe, voilà bien un détail qui m’indiffère.
Pour vous, Mgr Williamson, c'est :
1. Un des derniers bastions de la vérité.
2. Un évêque de la FSSPX quelque peu original.
3. Quelqu'un qui dessert la cause traditionnelle et qui fait, malgré lui peut-être, le jeu de ses ennemis.
4. Un évêque excentrique. Quelle idée saugrenue a poussé Mgr Lefebvre à aller solliciter ce personnage ?
Dimanche prochain, on vote aux présidentielles.
1. Je ne me rends pas aux urnes. Je ne cautionne pas un système politique qui bafoue le règne social de Notre Seigneur.
2. Je suis dubitatif, mais je vote pour celui dont les idées défendent au mieux l’essentiel.
3. Il faut vraiment faire ce que nous sommes en pouvoir de faire, quitte à se présenter dans un parti dont nous ne partageons pas toutes les idées.
4. Je vote à droite, quoi qu’il arrive. On barre la route à la gauche.
Un prêtre en soutane arrive vers vous ? A quoi pensez-vous ?
1. Est-il validement ordonné ?
2. Tiens, un prêtre en soutane ? Est-il de chez nous ?
3. Ah ! Enfin, on revoit des prêtres en soutane dans la rue !
4. Je vais à sa rencontre ou non ?
Un prélat d’esprit traditionnel devient cardinal. Quelle réaction avez-vous ?
1. Il reste un évêque moderniste.
2. C’est intéressant. Mais que peut-il faire au milieu d’un parterre d’esprits hostiles ?
3. Quelle belle nomination ! Petit à petit, on regagne du terrain.
4. La Tradition revient ! Pourquoi les récalcitrants ne veulent-ils pas voir clair ?
A la Pentecôte, dans quel sens marchez-vous ?
1. Vers Paris, c’est certain ! De l’autre côté, ils ont trahi en 1988.
2. On marche avec la FSSPX. Mais on priera bien pour nos frères.
3. Il y a des amis des deux côtés. De part et d’autre, il y a la vraie messe, la vraie foi.
4. Vers Chartres. De l’autre côté, c’est tout de même gênant.
Pour vous les sédévacantistes, ce sont ?
1. Des gens qui posent des questions pertinentes. Mais difficile d’adhérer à toutes ces chapelles ennemies entre elles.
2. Leurs objections peuvent se comprendre. Mais ils vont droit dans le mur.
3. Des pauvres gens qui sont souvent dans une recherche de la marginalité.
4. La monnaie de la pièce, le résultat des excès grotesques du mouvement traditionnaliste.
Et les écoles ?
1. Les enfants ne peuvent aller que dans les écoles vraiment traditionalistes. Ailleurs, on risque la mort de leurs âmes.
2. Dans la mesure du possible, on met les enfants dans les écoles où un enseignement vraiment catholique est donné. Mais tous les enfants ne sont pas fait pour la pension.
3. Si la proximité d’une école le permet, il est sans doute bon de mettre les enfants dans une école traditionnelle. Mais si les prieurés dispensent des catéchismes, c’est bien qu’ils savent que tous les enfants du mouvement traditionnel ne passent pas par les écoles des prêtres traditionnels.
4. On ne met pas tous ses œufs dans le même panier. Il faut savoir donner à ses enfants un certain recul pour n’être pas étouffé par ce petit milieu.
Vous avez de 15 à 24 points : Votre qualité, c’est la fermeté. Nous sommes engagés dans un combat de très longue durée et le moindre compromis est déjà un signe de démission. Pour vous, Mgr Lefebvre était un homme de poigne, qui a su réagir aux grands abus de l’Église avec vigueur. Le relâchement marque l’abandon.
De 24 à 33 points : Vous êtes attaché à la Fraternité Saint-Pie X et à son fondateur. C’est pourquoi, les abus dans l’Église vous contristent mais vous avez le souci de ne pas baisser les bras. Pour vous, l’attachement à la Tradition est un combat quotidien qui doit se faire au prix de sacrifices mais surtout pas avec animosité.
De 33 à 42 points : Le combat traditionnel est vôtre. Vous avez le souci d’être apostolique et de faire en sorte que votre position soit comprise et imitée. C’est d’ailleurs ce que vous appréciez dans la figure de Mgr Lefebvre : la sérénité et la paix. Il ne faut négliger aucun signe pour rétablir un bon ordre dans l’Église, sans pour autant sombrer dans la caricature.
De 42 à 51 points : Comme vous aimeriez que vos proches accèdent à la messe de toujours et au catéchisme traditionnel ! L’unité de ceux qui y sont attachés vous paraît importante. Les choses bougent et vous êtes heureux qu’on redécouvre l’âme de ce mouvement traditionnel.
De 51 à 60 : Le milieu traditionnel a du bon. Mais il n’a pas toutes les clefs. Il doit être aussi oxygéné par de nombreuses initiatives, bonnes et nouvelles qui se passent ailleurs dans l’Église. Il y a beaucoup de contre-exemples dans le milieu traditionnel. Il est souvent regrettable qu’il se résume à certaines attitudes trompeuses.