SOURCE - SPO - 15 octobre 2012
Aristote le disait déjà : une hirondelle ne fait pas le printemps. Certes, mais elle peut indiquer une tendance et, associée à d’autres, préparer les voies à un véritable changement. La nouvelle dont je veux faire part n’a l’air de rien en soi. Elle n’est que l’annonce d’une retraite sacerdotale destinée aux prêtres et aux séminaristes, organisée à Rome par les pères passionistes, congrégation religieuse fondée en 1720, en Italie, par Paul de la Croix (1694-1775).
Aristote le disait déjà : une hirondelle ne fait pas le printemps. Certes, mais elle peut indiquer une tendance et, associée à d’autres, préparer les voies à un véritable changement. La nouvelle dont je veux faire part n’a l’air de rien en soi. Elle n’est que l’annonce d’une retraite sacerdotale destinée aux prêtres et aux séminaristes, organisée à Rome par les pères passionistes, congrégation religieuse fondée en 1720, en Italie, par Paul de la Croix (1694-1775).
Cette retraite se déroulera du 3 au 9
février prochain et sera donnée par le cardinal Raymond Leo Burke.
Pendant cette retraite, le silence sera de rigueur et l’on demande aux
assistants de porter l’habit de leur état (soutane ou bure). Ils devront
venir avec leur barrette et le Breviarium Romanum et apporter
le linge nécessaire pour célébrer individuellement la messe. Il n’y aura
donc pas de concélébration, ce qui constitue une donnée importante.
Mais le renversement de perspective se
trouve ailleurs, exactement dans le fait (on me pardonnera le jeu de
mots) que la liturgie ordinaire de cette retraite sera la forme
extraordinaire du rite romain et que l’on concédera la célébration de la
forme ordinaire du rite romain.
À petite échelle, dans le cadre d’une simple retraite de prêtres à Rome, le changement initié par le motu proprio Summorum Pontificum s’opère
donc. Un changement, ou plus exactement, un renversement de perspective
et de priorité qui n’attend qu’à devenir plus universel.