Le Centre Saint-Paul à Paris, dirigé par l’abbé de Tanoüarn, haute figure du monde traditionaliste, membre fondateur de l’Institut du Bon Pasteur, auteur d’une thèse remarquable sur Cajetan, publiée aux éditions du Cerf, a reçu ce mardi le Père Michel Gitton.
Ancien chapelain de Montmartre, ancien curé de Saint-Germain-l'Auxerrois, actuel recteur de la basilique Saint-Curiace au sommet de la ville de Provins, le Père Michel Gitton collabore à France Catholique et il est aussi membre de la communauté apostolique Aïn Karem et directeur-gérant de la revue Résurrection. Il a notamment publié chez Ad Solem un ouvrage sur la liturgie, Initiation à la liturgie romaine, préfacé par le cardinal Ratzinger et « postfacé » par Mgr Guillaume. C’est un tenant de la liturgie de Paul VI bien célébrée et dans le respect des rubriques. Sur son MetaBlog, voici comment l’abbé de Tanoüarn résume sa prestation :
« Après une longue introduction historique, dans laquelle le Père soulignait le dénuement de l'Église face au déferlement de l'esprit des Lumières et les tâtonnements qui ont précédé le Concile (la polémique du Père Labourdette contre l'usage de la Patristique), il nous a proposé les conclusions qu'il pouvait tirer de son induction historique.
Il souligne deux points sur lesquels, du point de vue théologique, les traditionalistes doivent transiger selon lui, c'est l'usage de l'histoire d'une part et l'absence de rupture entre le naturel et le surnaturel d'autre part.
En sens contraire, il souligne le culte du flou qui a suivi le concile et l'absence d'une véritable ontologie du Mystère chrétien. Dans ces deux domaines, les traditionalistes peuvent apporter quelque chose à l'Église. Mais tout doit avoir lieu dans la plus grande humilité. Et surtout il faut travailler nous dit-il. »
Ancien chapelain de Montmartre, ancien curé de Saint-Germain-l'Auxerrois, actuel recteur de la basilique Saint-Curiace au sommet de la ville de Provins, le Père Michel Gitton collabore à France Catholique et il est aussi membre de la communauté apostolique Aïn Karem et directeur-gérant de la revue Résurrection. Il a notamment publié chez Ad Solem un ouvrage sur la liturgie, Initiation à la liturgie romaine, préfacé par le cardinal Ratzinger et « postfacé » par Mgr Guillaume. C’est un tenant de la liturgie de Paul VI bien célébrée et dans le respect des rubriques. Sur son MetaBlog, voici comment l’abbé de Tanoüarn résume sa prestation :
« Après une longue introduction historique, dans laquelle le Père soulignait le dénuement de l'Église face au déferlement de l'esprit des Lumières et les tâtonnements qui ont précédé le Concile (la polémique du Père Labourdette contre l'usage de la Patristique), il nous a proposé les conclusions qu'il pouvait tirer de son induction historique.
Il souligne deux points sur lesquels, du point de vue théologique, les traditionalistes doivent transiger selon lui, c'est l'usage de l'histoire d'une part et l'absence de rupture entre le naturel et le surnaturel d'autre part.
En sens contraire, il souligne le culte du flou qui a suivi le concile et l'absence d'une véritable ontologie du Mystère chrétien. Dans ces deux domaines, les traditionalistes peuvent apporter quelque chose à l'Église. Mais tout doit avoir lieu dans la plus grande humilité. Et surtout il faut travailler nous dit-il. »
Un bon exemple de dialogue sans langue de bois/buis entre catholiques de bonne volonté.