SOURCE - AFP - 14 avril 2010
A la recherche de fonds pour agrandir leur monastère, les moines de Sainte-Marie-de-la-Garde, qui vivent leur spiritualité dans la plus stricte tradition, ont fait le pari de lancer un appel aux dons via un site internet.
"Nous ne sommes plus à l'époque de Saint-Bernard qui utilisait son cousinage pour faire savoir qu'il avait un monastère à construire et c'est ainsi qu'on l'aidait, (...) notre cousinage, à nous, c'est le site internet", explique le père Marc, prieur du monastère.
Un an à peine après sa création, le site jeconstruisunmonastere.com rencontre un vrai succès, avec en moyenne 300 connexions par jour, dont un certain nombre accompagné de dons. "C'est allé au-delà de ce que l'on avait imaginé", reconnaît le père Marc.
"Quand on a voulu ouvrir ce site, ce n'était pas dans la perspective d'avoir des donateurs et des bienfaiteurs mais d'abord pour que le message monastique puisse aller jusque dans les foyers et les familles qui ignorent complètement ce mystère de la vie monastique", explique-t-il.
Sur le site, les internautes peuvent notamment découvrir le rythme d'une journée monastique, avec les horaires des différents offices, chantés en latin et en grégorien, du premier à 3H30 au dernier à 19H45.
L'application qui a connu le plus grand succès est le téléchargement, par 6.000 personnes en un mois, d'un widget (animation) qui propose de carillonner doucement trois fois par jours, à l'heure des messes.
"On a voulu un site qui relaie les étapes de la construction du monastère, qui parle aux gens, raconte une histoire en direct (...) tout cela avec un souci d'authencité", raconte Jean-Luc Angélis, consultant en communication chargé du projet.
Si ces douze moines bénédictins préfèrent taire le montant des financements ainsi reçus, ces derniers ont cependant permis la pose, il y a quelques jours, de la première pierre de la première phase des travaux, évaluée à environ 5 millions d'euros.
Des agrandissements devenus indispensables, pour cette communauté envoyée par l'abbaye du Barroux (Vaucluse) et qui s'est installée en 2002, dans cet ancien corps de ferme, construit sur une ancienne forteresse du Moyen Age sur les hauteurs de la campagne lot-et-garonnaise, à Saint-Pierre-de-Clairac.
Les douze moines, envoyés par l?abbaye du Barroux (Vaucluse), souhaitent en effet accueillir d'autres frères ainsi qu'un plus grand nombre de retraitants.
"On a besoin d'agrandir les murs afin que l'on puisse travailler dans les ateliers dans de bonnes conditions et on a aussi besoin d'une clôture, comme dans tout monastère, pour que soit défini l'espace de prière et de recueillement", explique le père prieur qui, à terme, espère la construction d'"espace monastique autour d'un cloître ouvert sur le ciel".
Sur le long terme, 4.000 m2 supplémentaires d'espaces devraient être construits pour un coût total de près de 20 millions d'euros.
"C'est un énorme projet très exaltant, c'est une grâce de connaître les débuts d'un monastère qui se construit", s'enthousiasme frère François d'Assise. Ce jeune moine de 24 ans ne perd cependant pas de vue, à l'image de ses frères, que "nous sommes d'abord contemplatifs et il faut trouver l'équilibre entre cette vie de silence et de recueillement et cette ouverture au monde".
A la recherche de fonds pour agrandir leur monastère, les moines de Sainte-Marie-de-la-Garde, qui vivent leur spiritualité dans la plus stricte tradition, ont fait le pari de lancer un appel aux dons via un site internet.
"Nous ne sommes plus à l'époque de Saint-Bernard qui utilisait son cousinage pour faire savoir qu'il avait un monastère à construire et c'est ainsi qu'on l'aidait, (...) notre cousinage, à nous, c'est le site internet", explique le père Marc, prieur du monastère.
Un an à peine après sa création, le site jeconstruisunmonastere.com rencontre un vrai succès, avec en moyenne 300 connexions par jour, dont un certain nombre accompagné de dons. "C'est allé au-delà de ce que l'on avait imaginé", reconnaît le père Marc.
"Quand on a voulu ouvrir ce site, ce n'était pas dans la perspective d'avoir des donateurs et des bienfaiteurs mais d'abord pour que le message monastique puisse aller jusque dans les foyers et les familles qui ignorent complètement ce mystère de la vie monastique", explique-t-il.
Sur le site, les internautes peuvent notamment découvrir le rythme d'une journée monastique, avec les horaires des différents offices, chantés en latin et en grégorien, du premier à 3H30 au dernier à 19H45.
L'application qui a connu le plus grand succès est le téléchargement, par 6.000 personnes en un mois, d'un widget (animation) qui propose de carillonner doucement trois fois par jours, à l'heure des messes.
"On a voulu un site qui relaie les étapes de la construction du monastère, qui parle aux gens, raconte une histoire en direct (...) tout cela avec un souci d'authencité", raconte Jean-Luc Angélis, consultant en communication chargé du projet.
Si ces douze moines bénédictins préfèrent taire le montant des financements ainsi reçus, ces derniers ont cependant permis la pose, il y a quelques jours, de la première pierre de la première phase des travaux, évaluée à environ 5 millions d'euros.
Des agrandissements devenus indispensables, pour cette communauté envoyée par l'abbaye du Barroux (Vaucluse) et qui s'est installée en 2002, dans cet ancien corps de ferme, construit sur une ancienne forteresse du Moyen Age sur les hauteurs de la campagne lot-et-garonnaise, à Saint-Pierre-de-Clairac.
Les douze moines, envoyés par l?abbaye du Barroux (Vaucluse), souhaitent en effet accueillir d'autres frères ainsi qu'un plus grand nombre de retraitants.
"On a besoin d'agrandir les murs afin que l'on puisse travailler dans les ateliers dans de bonnes conditions et on a aussi besoin d'une clôture, comme dans tout monastère, pour que soit défini l'espace de prière et de recueillement", explique le père prieur qui, à terme, espère la construction d'"espace monastique autour d'un cloître ouvert sur le ciel".
Sur le long terme, 4.000 m2 supplémentaires d'espaces devraient être construits pour un coût total de près de 20 millions d'euros.
"C'est un énorme projet très exaltant, c'est une grâce de connaître les débuts d'un monastère qui se construit", s'enthousiasme frère François d'Assise. Ce jeune moine de 24 ans ne perd cependant pas de vue, à l'image de ses frères, que "nous sommes d'abord contemplatifs et il faut trouver l'équilibre entre cette vie de silence et de recueillement et cette ouverture au monde".