SOURCE - nouvelobs.com - 3 mai 2010
Deux individus ont été interpellés pour avoir jeté des pavés sur la vitrine de la librairie des catholiques traditionalistes bordelais après la diffusion d'un reportage dans l'émission "Les Infiltrés".
Deux jeunes ont été interpellés à Bordeaux, dimanche, après avoir jeté des pavés sur la vitrine de la librairie des catholiques traditionalistes bordelais, a-t-on appris lundi 3 mai de source proche du dossier. Ces dégradations avaient été commises six jours après la diffusion d'un reportage dans l'émission "Les infiltrés", portant sur les milieux traditionalistes.
Le reportage de l'agence Capa établissait un lien entre le groupuscule d'extrême droite, Dies Irae, et le milieu catholique intégriste, représenté à Bordeaux par l'Institut du Bon pasteur, dirigé par l'abbé Philippe Laguérie, ancien curé de l'église traditionaliste parisienne Saint-Nicolas du Chardonnet.
Des chants racistes et antisémites
Au cours du week-end, des croix gammées et des sigles SS ont également été inscrits à la peinture noire sur les murs de la maison d'un avocat bordelais, président de l'école hors-contrat Saint-Projet.
Dans cet établissement, l'auteur du reportage a été témoin de chants et discours racistes et antisémites proférés tant par des élèves que par certains parents ou enseignants.
Le bar associatif de Dies Irae, dirigé par un ancien militant du Front national, a aussi fait l'objet de tags.
Le parquet de Bordeaux avait ouvert le 29 avril "une enquête préliminaire" suite à la diffusion "dans le cadre de l'émission 'Les infiltrés' du reportage intitulé 'A l'extrême droite du père', révélateur d'agissements susceptibles d'incriminations pénales".
(Nouvelobs.com)
Deux individus ont été interpellés pour avoir jeté des pavés sur la vitrine de la librairie des catholiques traditionalistes bordelais après la diffusion d'un reportage dans l'émission "Les Infiltrés".
Deux jeunes ont été interpellés à Bordeaux, dimanche, après avoir jeté des pavés sur la vitrine de la librairie des catholiques traditionalistes bordelais, a-t-on appris lundi 3 mai de source proche du dossier. Ces dégradations avaient été commises six jours après la diffusion d'un reportage dans l'émission "Les infiltrés", portant sur les milieux traditionalistes.
Le reportage de l'agence Capa établissait un lien entre le groupuscule d'extrême droite, Dies Irae, et le milieu catholique intégriste, représenté à Bordeaux par l'Institut du Bon pasteur, dirigé par l'abbé Philippe Laguérie, ancien curé de l'église traditionaliste parisienne Saint-Nicolas du Chardonnet.
Des chants racistes et antisémites
Au cours du week-end, des croix gammées et des sigles SS ont également été inscrits à la peinture noire sur les murs de la maison d'un avocat bordelais, président de l'école hors-contrat Saint-Projet.
Dans cet établissement, l'auteur du reportage a été témoin de chants et discours racistes et antisémites proférés tant par des élèves que par certains parents ou enseignants.
Le bar associatif de Dies Irae, dirigé par un ancien militant du Front national, a aussi fait l'objet de tags.
Le parquet de Bordeaux avait ouvert le 29 avril "une enquête préliminaire" suite à la diffusion "dans le cadre de l'émission 'Les infiltrés' du reportage intitulé 'A l'extrême droite du père', révélateur d'agissements susceptibles d'incriminations pénales".
(Nouvelobs.com)
