SOURCE - Harry Griffin - Rorate Caeli - version française par JRC - 25 septembre 2011
Le Saint-Siège a proposé à la Fraternité Saint-Pie X un préambule qui pourrait précéder une reconnaissance canonique. Certains esprits se demandent ce que sera la décision du Supérieur Général, Mgr Bernard Fellay. Les 7 et 8 octobre 2001, il réunira les principales autorités de l’œuvre fondée par Mgr Lefebvre à Albano Laziale, en Italie, à quelques mètres seulement de la résidence papale de Castel Gandolfo. Parmi ces derniers se trouve une figure clef : Mgr Alfonso de Galarreta.
L’évêque espagnol a voyagé à travers le monde depuis sa consécration épiscopale par Mgr Lefebvre à l’âge de 31 ans. Auparavant, il a vu de ses propres yeux les dégâts engendrés par l’esprit du Concile dans son séminaire diocésain de La Plata, en Argentine, institution qu’il quitta pour entrer à Écône, dont le fondateur détecta très tôt ses qualités – en le nommant supérieur de district et en le choisissant rapidement comme l’un de ceux qu’il allait sacrer. Si d’un côté il est le plus discret des 4 évêques de la FSSPX, il est, en même temps, celui qui gagne le plus d’autorité en interne. L’exil à Londres de son collègue britannique a aussi augmenté cette aura. Certains prêtres de la FSSPX vont jusqu’à dire qu’ils voient Mgr Lefebvre dans ce prélat, tout à la fois posé, mesuré, chaleureux, pragmatique et ferme dans la foi.
Dans chaque situation délicate, il est appelé par son supérieur, dont il est proche. En 2008, c’est à lui qu’est confié le rôle d’annoncer, à Ecône, la décision de ne pas plier devant l’ultimatum présenté par le cardinal Castrillon Hoyos. L’année suivante, il remplace Mgr Williamson à la tête du séminaire argentin de La Reja, dans une ambiance orageuse. Quelques mois plus tard, il est choisi pour diriger, de façon remarquable, la commission d’experts envoyés pour discuter avec ceux qui avaient été choisis par la Congrégation pour la Doctrine de la Foi. En même temps, il est l’évêque auquel se réfèrent toutes les communautés religieuses amies de la Fraternité mais ne faisant pas partie d’elle.
Cet homme de foi, qui n’a jamais été touché par les vagues des diverses dissensions auxquels la Fraternité a été confrontée, aura son avis à donner dans ces discussions. Il connaît bien la Fraternité. Il connaît bien aussi Rome, après avoir débattu avec ses représentants. Il sait, par conséquent, jusqu'à quel point le Saint-Siège est disposé à aller. Son opinion sera certainement écoutée avec une grande attention.
Le Saint-Siège a proposé à la Fraternité Saint-Pie X un préambule qui pourrait précéder une reconnaissance canonique. Certains esprits se demandent ce que sera la décision du Supérieur Général, Mgr Bernard Fellay. Les 7 et 8 octobre 2001, il réunira les principales autorités de l’œuvre fondée par Mgr Lefebvre à Albano Laziale, en Italie, à quelques mètres seulement de la résidence papale de Castel Gandolfo. Parmi ces derniers se trouve une figure clef : Mgr Alfonso de Galarreta.
L’évêque espagnol a voyagé à travers le monde depuis sa consécration épiscopale par Mgr Lefebvre à l’âge de 31 ans. Auparavant, il a vu de ses propres yeux les dégâts engendrés par l’esprit du Concile dans son séminaire diocésain de La Plata, en Argentine, institution qu’il quitta pour entrer à Écône, dont le fondateur détecta très tôt ses qualités – en le nommant supérieur de district et en le choisissant rapidement comme l’un de ceux qu’il allait sacrer. Si d’un côté il est le plus discret des 4 évêques de la FSSPX, il est, en même temps, celui qui gagne le plus d’autorité en interne. L’exil à Londres de son collègue britannique a aussi augmenté cette aura. Certains prêtres de la FSSPX vont jusqu’à dire qu’ils voient Mgr Lefebvre dans ce prélat, tout à la fois posé, mesuré, chaleureux, pragmatique et ferme dans la foi.
Dans chaque situation délicate, il est appelé par son supérieur, dont il est proche. En 2008, c’est à lui qu’est confié le rôle d’annoncer, à Ecône, la décision de ne pas plier devant l’ultimatum présenté par le cardinal Castrillon Hoyos. L’année suivante, il remplace Mgr Williamson à la tête du séminaire argentin de La Reja, dans une ambiance orageuse. Quelques mois plus tard, il est choisi pour diriger, de façon remarquable, la commission d’experts envoyés pour discuter avec ceux qui avaient été choisis par la Congrégation pour la Doctrine de la Foi. En même temps, il est l’évêque auquel se réfèrent toutes les communautés religieuses amies de la Fraternité mais ne faisant pas partie d’elle.
Cet homme de foi, qui n’a jamais été touché par les vagues des diverses dissensions auxquels la Fraternité a été confrontée, aura son avis à donner dans ces discussions. Il connaît bien la Fraternité. Il connaît bien aussi Rome, après avoir débattu avec ses représentants. Il sait, par conséquent, jusqu'à quel point le Saint-Siège est disposé à aller. Son opinion sera certainement écoutée avec une grande attention.