SOURCE - Marcus Vinicius - Fecit - 17 septembre 2011
Je mets volontairement les pieds dans le plat. On lit partout des propos très optimistes et même euphoriques. On fait déjà des plans sur la comète. On met le champagne au frais...
Alors que, dans les faits, on ne sait absolument rien. Rien de rien : On ne connaît rien du préambule doctrinal (sauf un avis plutôt méfiant de la part de Mgr Fellay sur le flou qui existe entre le dogmatique intangible et le doctrinal). On ne sait rien de la structure canonique et des garanties qu’elle apporte. Que peut dire Mgr Fellay ? Rien puisque le texte est secret. Si dans ce texte, on demande de reconnaître le bien fondé de la réforme liturgique, si on s’engage à avoir une attitude respectueuse envers tous les actes de Rome, même ceux du dialogue interreligieux, difficile... On sait en effet que Rome joue la continuité dans les nominations d’évêques, en convoquant à nouveau une journée d’Assise, en ne réprimant qu’avec parcimonie les abus, en donnant une place centrale à San Egidio, en ne donnant aucun évêque aux communautés ED (sauf Mgr Rifan qui multiplie les appels à (con)célébrer avec le missel de Paul VI)…
Je crois que Rome avait tout intérêt à publier un communiqué très optimiste. Cela permet de faire grandir les espoirs pour créer ensuite une plus grande déception. A vrai dire, ce scenario a déjà été joué avec le protocole d’accords de mai 1988. Le retour sur sa signature par Mgr Lefebvre a créé une déception et permis à Rome de fonder, dans la foulée, la Fraternité Saint-Pierre avec tous les déçus. La façon de procéder est la même : on fait grossir les espoirs pour les frustrer finalement et pour pouvoir montrer du doigt l’épouvantable responsable de ce refus : la FSSPX.
Les arguments reviennent d’ailleurs, ce sont toujours les mêmes : Si la FSSPX refuse, elle est définitivement dans le schisme. C’est la dernière chance. On voit difficilement comment le pape pourrait aller plus loin. Elle s’enferre dans ses certitudes, etc, etc, etc. Ils visent surtout à donner bonne conscience à ceux qui ont condamné et recondamneront peut-être la FSSPX, plus qu’à redonner ses droits à la Tradition. Ils pourront dire : Nous avons vraiment tout fait pour les faire revenir, mais voilà, ils ne veulent pas.
Bref, ce n’est pas de faire des plans sur la comète, ce qu’il faut, c’est dire la vérité sur la messe et sur la doctrine.
Au fait, la croisade du rosaire, elle continue ?
Je mets volontairement les pieds dans le plat. On lit partout des propos très optimistes et même euphoriques. On fait déjà des plans sur la comète. On met le champagne au frais...
Alors que, dans les faits, on ne sait absolument rien. Rien de rien : On ne connaît rien du préambule doctrinal (sauf un avis plutôt méfiant de la part de Mgr Fellay sur le flou qui existe entre le dogmatique intangible et le doctrinal). On ne sait rien de la structure canonique et des garanties qu’elle apporte. Que peut dire Mgr Fellay ? Rien puisque le texte est secret. Si dans ce texte, on demande de reconnaître le bien fondé de la réforme liturgique, si on s’engage à avoir une attitude respectueuse envers tous les actes de Rome, même ceux du dialogue interreligieux, difficile... On sait en effet que Rome joue la continuité dans les nominations d’évêques, en convoquant à nouveau une journée d’Assise, en ne réprimant qu’avec parcimonie les abus, en donnant une place centrale à San Egidio, en ne donnant aucun évêque aux communautés ED (sauf Mgr Rifan qui multiplie les appels à (con)célébrer avec le missel de Paul VI)…
Je crois que Rome avait tout intérêt à publier un communiqué très optimiste. Cela permet de faire grandir les espoirs pour créer ensuite une plus grande déception. A vrai dire, ce scenario a déjà été joué avec le protocole d’accords de mai 1988. Le retour sur sa signature par Mgr Lefebvre a créé une déception et permis à Rome de fonder, dans la foulée, la Fraternité Saint-Pierre avec tous les déçus. La façon de procéder est la même : on fait grossir les espoirs pour les frustrer finalement et pour pouvoir montrer du doigt l’épouvantable responsable de ce refus : la FSSPX.
Les arguments reviennent d’ailleurs, ce sont toujours les mêmes : Si la FSSPX refuse, elle est définitivement dans le schisme. C’est la dernière chance. On voit difficilement comment le pape pourrait aller plus loin. Elle s’enferre dans ses certitudes, etc, etc, etc. Ils visent surtout à donner bonne conscience à ceux qui ont condamné et recondamneront peut-être la FSSPX, plus qu’à redonner ses droits à la Tradition. Ils pourront dire : Nous avons vraiment tout fait pour les faire revenir, mais voilà, ils ne veulent pas.
Bref, ce n’est pas de faire des plans sur la comète, ce qu’il faut, c’est dire la vérité sur la messe et sur la doctrine.
Au fait, la croisade du rosaire, elle continue ?